LA RÉVOLUTION CONCILIAIRE, SES POMPES ET SES ŒUVRES…

 

La Révolution Conciliaire, ses Pompes et ses Œuvres….ça continue !

 

Exit les Curés !!!

 

Exit les Curés !

 

Place auxPrêtres Administrateurs” et aux « EAP » !!! (équipes d’animation pastorale” !)

 

Difficile, chers lecteurs, de contenir une profonde tristesse mêlée de rage et de colère……

Satan-Lucifer et tous ses suppôts, les hiérarques de la secte Conciliaire, savent pertinemment que s’attaquer aux fondements de la paroisse est aussi indispensable que s’attaquer à la famille, cellule de base, dans l’ordre séculier… Ce parallèle parlera sans doute à beaucoup d’entre nous…

 

Ainsi, assiste-t-on à la disparition programmée (merci François Zéro Pointé !) des curés (St Jean Marie Vianney au-secours !) et à la mise en avant des équipes de laïcs via une animation obligatoire pour masquer le vide abyssal, tant surnaturel que sacramentel et liturgique, de leurs nouveaux “rites et gesticulations” entièrement nuls, vains et invalides Les leurres, comme dirait un de nos fidèles lecteurs, fonctionnent à plein rendement !!! Et les regroupements de “paroisses” sont un alibi facile pour opérer ce « grand œuvre » qui ose à peine dire son nom !

« L’évolution de la vie paroissiale est en jeu » nous disent-ils sans rire, en ajoutant même que « l’Esprit de Dieu, souffle imprévisible de Sa Présence, 50 ans après le Concile Vatican II, change les habitudes de l’Église d’Occident. Ce vent de Pentecôte permet aux décrets conciliaires d’être mis en œuvre de plein droit pour donner des responsabilités renouvelées à des laïcs. »

Vous noterez, chers lecteurs, que c’est le “vent de Pentecôte” qui permet de mettre en œuvre les sacro-saints décrets conciliaires !!! Le démon connait ses classiques et sait pertinemment qu’aucun fidèle n’oserait s’opposer à ou remettre en question ce “VENT” là !!!!!!!!!!!!!

Vent démoniaque et véritablement pestilentiel, sorti tout droit des profondeurs abyssales du gouffre infernal où la Présence de Dieu est à jamais refusée et bannie…

Quant au bonhomme déguisé en « prêtre catholique », il (le “prêtre administrateur” = président-animateur de la synaxe de Caïn !) veille à accomplir la vie sacramentelle (!) et au respect du droit de l’« Église ».

« Le “prêtre référent(comme le toubib !!!) ne réside plus sur la paroisse et ses fonctions et tâches pastorales sont réparties autrement, essentiellement dans l’Équipe d’Animation Pastorale : ses laïcs y sont pleinement engagés suite à leur formation (sic !) et par le travail en équipe (resic !). Ils assument ainsi leur tâche propre de baptisés-confirmés. » nous disent-ils encore… (Admirable n’est-ce pas ! mais que font alors les autres baptisés-confirmés ? ils se tournent les pouces ?!!non ! ils dansent, consomment et copulent joyeusement avec le « vent » !!!)

Quant aux fameuses “Équipes” (EAP), elles sont appelées à discerner ce qui est essentiel pour que l’Évangile soit annoncé à tous et par tous les baptisés. Pas besoin, donc, de vous faire un dessin, chers lecteurs… (Hé bien si !… )

Équipe d’Animation Pastorale

Afin d’illustrer mes modestes propos, qui sont hélas loin d’épuiser un sujet aussi vaste, je suis allé emprunter à nos « amis résistants » de “La Sapinière” une vraie leçon de chose avec, en vedette américaine, un pauvre prêtre de 82 ans, embarqué bien malgré lui dans une sale affaire et qu’une partie des paroissiens « regroupés » (dans tous les sens du terme !) tentent de défendre du mieux qu’ils peuvent ; mais, comme de bien entendu, la partie semble bien perdue d’avance.

Le châtiment avance, avec ses troupes monstrueuses, ses équipes endiablées, ses administrateurs et référents infestés, ses fantoches mitrés invalides et son Clown Blanc précurseur de l’Antéchrist ! Plus que jamais, chers lecteurs, l’heure n’est plus à la compromission d’aucune sorte et nous devons fuir comme la peste cette secte de perdition, ses pompes, ses œuvres et ses fruits de mort. Il y aura des pleurs et des grincements de dents…

Mais je vous laisse lire l’édifiant article de “La Sapinière”, tout en regrettant que ces catholiques n’aillent toujours pas jusqu’au bout de leurs conclusions.

Pierre LEGRAND

 

(À noter que notre administrateur avait évoqué cette persécution conciliaire dans les commentaires de l’article : L’ “Église Fun” : Twist à Saint-Tropez | Le CatholicaPedia Blog, lien permanent)

 


 

Mgr Brac de la Perrière, évêque de Nevers, persécute un prêtre catholique âgé de 82 ans…

 

Depuis 1963, monsieur l’abbé Hubert Fleury exerçait son paternel ministère dans l’église Saint-André de Marzy. Depuis 53 ans, il avait réussi à maintenir contre vents et marées, et malgré la contradiction des évêques conciliaires en place, un culte et une doctrine intégralement catholique.

L’abbé Hubert Fleury

Le Dimanche 29 septembre 2013, l’abbé Hubert Fleury fêtait son jubilé entouré d’une centaine de paroissiens.


 

Mgr Brac de la Perrière est un évêque Charlie que l’on peut le voir en train de défiler sur la photographie [ci-dessous]. Évêque de Nevers depuis quatre ans, il ne supporte plus la fidélité de l’Abbé Fleury [vrai prêtre catholique]. Il entend imposer dans l’église de Marzy le nouveau rite et, avec lui, la doctrine de Vatican II [d’Eux]. Il a jugé nécessaire d’en finir avec ce lieu de Tradition authentiquement catholique opposé à la révolution conciliaire. Il vient de nommer pour cela un nouveau curé à Marzy, l’Abbé Roland Jouanin et exige la mise en place d’un “biritualisme”.

Le tolérant Brac de la Perrière

Les catholiques [ ? ou plutôt Conciliaires ?] de l’église Saint-André de Marzy ont fait savoir à l’Abbé Jouanin, à la fin du mois de juin 2015, qu’ils n’étaient pas dupes de la manœuvre. Le projet, sous couvert de douceur et de pacifisme, a pour but d’en finir avec ce prêtre fidèle à l’esprit et aux rites catholiques.

Ces catholiques [ ? ou plutôt Conciliaires ?] sont aussi conscients d’avoir un trésor sans prix en la personne de M. l’Abbé Fleury. Ce prêtre célèbre le Saint-Sacrifice de la Messe et donne les Sacrements [selon quel rite ? si c’est du Bugnini-Montini…] de façon à en faire comprendre la valeur infinie, il parle des droits de Dieu et non de ceux de l’homme. Il élève vers le Ciel, sa miséricorde s’appuie sur la justice, et sa charité sur la vérité. Il rappelle les lois divines, les commandements de l’Église, les beautés et les exigences de la Foi, la nécessité de la pratique religieuse, du sacrifice et de la pénitence. Il enseigne à fuir le péché, à ne jamais composer avec l’erreur, à se garder du monde rejeté par le Christ, à travailler à installer son Règne et à sauvegarder ses droits dans une société en révolte contre Dieu. Bref, il est ce que le monde maudit par le Christ appelle un prêtre intégriste, c’est-à-dire un prêtre authentiquement et intégralement catholique. [Vraiment ? seulement s’il utilise toujours et uniquement la liturgie de Saint-Pie V…]

L’Abbé Jouanin, lui, est un prêtre conciliaire, “ouvert” sur le monde et en pleine communion avec son évêque. L’Abbé Jouanin est aussi un prêtre [un laïc déguisé en “prêtre” conciliaire] qui scandalise les enfants par ses intrusions irrespectueuses pendant les offices ou un prêtre qui reste assis au fond de l’église et ne se lève point à l’élévation. Quand on lui parle de l’abbé Fleury qui célèbre la sainte et admirable liturgie de Requiem pour les défunts [selon quel rite… toujours], la réaction de l’Abbé Jouanin tient en deux mots : “des conneries !” (terme exact rapporté par un témoin oculaire). Depuis les apparitions de l’Abbé Jouanin qui ne parle qu’un langage de paix et d’amour…, les catholiques [idem] de l’église de Marzy ont déjà eu à subir, un dimanche, des agressions verbales de la part des modernistes du village.

Un jour, l’Abbé Jouanin a rendu visite à notre vénérable pasteur pour lui annoncer la mise en place d’un “biritualisme”, impossible pour des raisons théologiques et pastorales. Le lendemain, l’abbé Fleury a eu un malaise. Chose aisément prévisible : un pasteur de 82 ans ne peut pas s’entendre dire qu’il sera chassé de son église sans en éprouver quelques émotions.

L’état actuel du diocèse exige-t-il cette persécution hypocrite de l’Abbé Fleury ? Bien sûr que non. Alors pourquoi Mgr Brac de la Perrière s’impatiente-t-il ?

Le 27 juillet 2015, Mgr Brac de la Perrière, après avoir remarqué que « les abus liturgiques paraissent moindres qu’à d’autres époques, notamment dans les années soixante-dix » et que « la catéchèse sur l’Eucharistie est de fait largement à revoir », il écrivait à un catholique de Marzy que : « La situation actuelle est tout à fait inacceptable, quelles que soient les qualités de Monsieur l’abbé Fleury, qui n’est du reste pas le curé de la paroisse. Il est inacceptable qu’à côté de la forme extraordinaire du rite romain, que je ne remets pas en question, il ne puisse être célébré aucune liturgie dans la forme ordinaire. »

Rappelons à cet évêque [qui n’est pas plus évêque que vous ou moi…] moderniste ce qui est vraiment inacceptable.

Tout d’abord ce qui est vraiment inacceptable, c’est qu’un évêque puisse être Charlie quand on sait que ce journal est un ramassis d’ordures au service de la propagande du Système qui salie tout (sauf Israël) et qui montre par exemple une triple sodomie pour illustrer la Sainte Trinité ou le Christ appelant “à table” sous le titre de “le dîner de cons” pour illustrer la sainte Cène du Sauveur, etc. Il faut vraiment avoir perdu la raison pour être Charlie et se prétendre catholique [lui est con-ciliaire].

Ce qui est encore inacceptable, c’est que dans la nouvelle messe [mensonge…n’est pas “messe” la synaxe…] de Paul VI, et ce aux dires mêmes des hérétiques protestants, « des communautés non catholiques pourront célébrer la Sainte Cène avec les mêmes prières que l’Église catholique. Théologiquement, c’est possible. » (Max Thurian, communauté de Taizé, La Croix du 30 mai 1969). La nouvelle Messe a en effet volontairement supprimé ou atténué des parties, des paroles et des gestes qui exprimaient les vérités dogmatiques refusées par les hérétiques (le sacerdoce découlant du sacrement de l’Ordre, la valeur expiatoire et propitiatoire du sacrifice de la Messe, la Présence réelle et permanente de Notre Seigneur Jésus-Christ sous les saintes espèces eucharistiques). [C’est pourquoi ce n’est pas une messe ! Ils sont vraiment Charlot ces “résistants” de La Sapinière…]

Ce qui est toujours inacceptable, c’est que « le nouvel Ordo Missæ s’éloigne de façon impressionnante, dans l’ensemble comme dans le détail, de la théologie catholique de la sainte Messe, telle qu’elle a été formulée à la XXIIe session du Concile de Trente, lequel, en fixant définitivement les canons du rite, éleva une barrière infranchissable contre toute hérésie qui pourrait porter atteinte à l’intégrité du Mystère. » (Bref examen du Nouvel Ordo Missæ présenté à Paul VI par les cardinaux Antonio Bacci, membre de la Congrégation des Rites, et Alfredo Ottaviani, Préfet du Saint-Office) [bis repetita placent]

Cette imposture, celle de présenter la Messe bâtarde et protestantisée de Paul VI comme le rite ordinaire du rite romain catholique [conciliaire], est due à l’initiative de Benoît XVI :

« Art. 1. Le Missel romain promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la « lex orandi » de l’Église catholique de rite latin. Le Missel romain promulgué par S. Pie V et réédité par le B. Jean XXIII doit être considéré comme l’expression extraordinaire de la même « lex orandi » de l’Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique. Ces deux expressions de la « lex orandi » de l’Église n’induisent aucune division de la « lex credendi » de l’Église. » (Motu Proprio sur la Liturgie romaine, 7 juillet 2007)

Selon Benoît XVI, qui nie l’évidence, « il n’y a aucune contradiction entre l’une et l’autre édition du Missale Romanum. […] Évidemment, pour vivre la pleine communion, les prêtres des communautés qui adhèrent à l’usage ancien ne peuvent pas non plus, par principe, exclure la célébration selon les nouveaux livres. L’exclusion totale du nouveau rite ne serait pas cohérente avec la reconnaissance de sa valeur et de sa sainteté. » (Lettre de Benoît XVI aux évêques du 7 juillet 2007)

[La vraie imposture est du côté de ces faux “résistants” de La Sapinière… qui restent una-cum les imposteurs qu’ils prétendent dénoncer !]

Il est très dommageable pour la clarté des esprits que Mgr Fellay n’ait jamais officiellement dénoncé cette imposture. Contrairement à Mgr Lefebvre qui a « toujours » refusé « d’affirmer la légitimité et l’orthodoxie de la messe nouvelle. » (Communicantes, août 1985), le Communiqué du Supérieur Général de la FSSPX parlait du « Missel Romain » « rétabli dans ses droits » : « La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X » se réjouissait « de voir l’Église retrouver ainsi sa Tradition liturgique […]. Pour ce grand bienfait spirituel, la Fraternité Saint-Pie X exprime au Souverain Pontife sa vive gratitude. » (7 juillet 2007) Peut-on se réjouir du retour de l’épouse légitime au foyer quand le mari affirme de manière mensongère son égalité avec une concubine ? Et depuis quand une femme adultère pourrait-elle devenir la femme ordinaire d’un homme et avoir préséance sur l’épouse légitime à qui l’on concède de manière insultante le titre d’extraordinaire ?

Cinquante ans après la révolution de Vatican II, rien n’a changé. Le « j’excuse le Concile » du cardinal Ratzinger s’oppose toujours au « j’accuse le Concile » de Mgr Lefebvre. Une seule solution : refuser toute réconciliation qui ne serait que trahison et par conséquent assumer la séparation qui préserve de toute compromission.

[La seule solution serait pour ces faux “résistants” de La Sapinière… de devenir honnête et cohérents…]

« C’est donc un devoir strict pour tout prêtre (et tout fidèle) voulant demeurer catholique de se séparer de cette Église conciliaire, tant qu’elle ne retrouvera pas la tradition du magistère de l’Église et de la foi catholique. » (Mgr Lefebvre, Itinéraire spirituel, 1990, p. 31.) C’est donc un devoir strict pour tout catholique de séparer de Mgr Brac de la Perrière et de Benoît comme de François… [Les vrais catholiques (semper idem) sont déjà « séparés » des pseudo-monseigneurs et des “Benoît” & “François”…]

Comment aider les catholiques de Marzy et soutenir l’Abbé Fleury ? Par la prière et par un don à l’association Saint André (A.S.A. 9, Rue du Midi 58180 MARZY) qui soutient ce valeureux prêtre qui ne s’est jamais souillé, lors du saint sacrifice de la Messe, avec les hérétiques qui détruisent l’Église.

  1. l’Abbé Fleury et ses fidèles savent qu’ils ne gagneront peut-être pas devant les hommes ce combat pour la sauvegarde de la foi dans leur église, mais il leur importe surtout de ne pas rougir du Christ-Roi et de lutter contre ses ennemis. Notre Seigneur, le Souverain prêtre, veut peut-être aussi donner à son fidèle serviteur la couronne spéciale réservée aux prêtres persécutés pour leur fidélité à la messe de toujours et chassés de leur église par l’évêque du lieu ?

« Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, car le royaume des cieux est à eux ! » Mt 5, 10

« C’est une nécessité qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! » Mt 18, 7

 

Source “La Sapinière – LaSapiniere.info” : http://www.lasapiniere.info/archives/2299

 

 

 

7 commentaires

  1. Edouard Marie dit

    La secte conciliaire est parfaitement cohérente. Après avoir mis NSJC et Notre Dame à la porte, elle gère sa multinationale sans Dieu, et donc sans surnaturel.

    La « fausse majorité traditionnelle » est elle complètement folle, tenant pour Pape et Église cette secte conciliaire.

     

    Soit formellement, comme la F$$PX et consort, soit matériellement, comme les sectaire de chez Verrua.

    Notre Seigneur Jésus Christ vrai Roi de France, seule solution parfaitement anti-Catholique, et du point de vue de la Foi (antilibérale, plaçant la Vérité comme règle de la Charité et non l’inverse), Providentialiste, plaçant la Mission de la France au dessus de toutes prétentions nébuleuses, de types Orléano-Bourbonnaise.

    Depuis quelques décennies, il ne sort pas grand chose de bon d’Orléans.
     

  2. Charles dit

    « elle gère sa multinationale sans Dieu, et donc sans surnaturel. »

    Comme vous avez raison, cher Édouard, de mettre l’accent sur l’absence totale de surnaturel, ce qui se conçoit bien lorsqu’on sait que de faux sacrements invalides ne peuvent produire AUCUNE grâce mais au contraire renforcent les effets du châtiment d’aveuglement qui ne laissent place qu’à une gestion purement humaine et « humanitaire » de cette « multinationale » qu’est devenue « l’institution spiritualiste conciliaire »…

    Le Curé , dans l’Église, est véritablement la pierre angulaire de la sainteté, le roc qui assure la cohésion spirituelle et surnaturelle de la paroisse. On comprend à quel point doit être odieux à tous ces apostats conciliaires cette vénérable institution catholique…

    On ne peut pas séparer l’Église visible de l’Église invisible. L’Église est à la fois corps mystique et corps juridique. Parce que l’Église est un corps, elle est visible aux yeux enseigne Léon XIII dans l’Encyclique Satis cognitum, ASS 28, p. 710.

    Par son origine, l’Église est donc une société divine : par sa fin, et par les moyens immédiats qui y conduisent, elle est surnaturelle ; par les membres dont elle se compose et qui sont des hommes, elle est une société humaine.

    Toutefois sa fin et sa force ne se trouvent pas sur la terre, mais au Ciel.

    Ce serait donc une grave erreur que d’essayer de séparer une Église charismatique — qui serait celle véritablement fondée par le Christ — d’une autre Église juridique ou institutionnelle, qui serait l’œuvre des hommes et le simple produit de contingences historiques. Il n’y a qu’une Église. Le Christ n’a fondé qu’une Église : visible et invisible, avec un corps hiérarchique et organisé, avec une structure fondamentale de droit divin et une profonde vie surnaturelle qui l’anime, la soutient et la vivifie.

    Certains veulent réinventer l’institution, avec la folie d’implanter dans le Corps Mystique du Christ une démocratie du genre de celle qui se conçoit ou plus exactement, de celle que l’on prétend promouvoir dans la société civile : tous égaux en toute chose.

    Non seulement la hiérarchie est compatible avec la liberté mais, bien plus, elle est au service de la liberté des fils de Dieu. Le terme de démocratie n’a aucun sens dans l’Église qui — j’insiste — est hiérarchique par volonté divine. Mais hiérarchie veut dire gouvernement saint et ordre sacré ; aucunement arbitraire humain ou despotisme infra—humain…

    En déguisant l’essence, les institutions et l’activité, sous des caractéristiques semblables à celles de la société temporelle on a l’audace d’identifier les fins de l’Église avec celles des États terrestres !

    Dans les siècles précédents le rôle central du curé donna  à l’Église une impulsion véritablement surnaturelle. Savez-vous par exemple, chers lecteurs, qu’au XVIème siècle, les historiens ont prouvé que dans la capitale du royaume très peu de curés ont été tentés par l’hérésie protestante ? Et  que ce sont plutôt les chapelains et les prêtres vicaires qui sont accusés de fautes (tenue, erreurs à l’office, retard, mœurs), les curés étant épargnés par cette image négative. Ou encore que, notamment sur Paris, les curés, depuis le concile de Bâle, doivent être « gradués » pour accéder à la responsabilité d’une paroisse ?

    Oui, « le curé est un prêtre catholique qui est chargé de la cure c’est-à-dire qu’il a « charge d’âmes » d’une paroisse (en latin, cura animarum). »

    Et avoir « charge d’âmes » est un rôle, une fonction éminemment surnaturelle qui ne peut se comprendre que dans l’optique d’une foi parfaitement orthodoxe.

    En janvier 1789, Louis XVI  atteste lui-même de ce rôle éminent ; il invite tous les curés du royaume à participer à la hauteur de leur rôle aux États Généraux prévus pour le 1er mai suivant. Ainsi ordonne-t-il aux gouverneurs et agents chargés de l’exécution des lettres de convocation de veiller particulièrement à remplir leur office « en appelant aux assemblées du clergé tous les bons et utiles pasteurs qui s’occupent de près et journellement de l’indigence et de l’assistance du peuple, et qui connaissent plus intimement ses maux et ses appréhensions. » Dérogeant même à son souci de simplification, le pouvoir royal les considère si indispensables qu’il les autorise à « donner leur suffrage par procuration » s’ils n’ont point de vicaires et s’ils sont à plus de deux lieues du lieu de l’assemblée (art. 14 du Règlement royal du 24 décembre 1788).

    Que ce soit par les échéances relatives au jours de fêtes qui rythment le quotidien des hommes (messe, vêpres), ou par la réalisation des sacrements ponctuant chaque moment important depuis sa naissance jusqu’à sa mort, chaque homme est cerné par des cadres lui rappelant une hiérarchie basée sur la supériorité d’un être surnaturel aux règles duquel il doit se plier dans l’espoir d’en obtenir son salut.

    Le curé est véritablement le médiateur entre ces règles et les fidèles.

    Mais de nos jours, l’idée même de pouvoir n’est pas facile à accepter et à exercer. Cela est vrai pour la société dans son ensemble, à l’intérieur de la famille et même au sein de l’Église. Dans la vie du Saint Curé d’Ars, cet aspect du sacerdoce lui a créé des difficultés. Plus d’une fois il a hésité à l’idée des tâches qui lui incombaient pour diriger le troupeau et assumer la responsabilité des âmes à lui confiées. Le Saint Curé d’Ars aimait sa tâche de prêtre mais reconnaissait avec franchise que ses fonctions sacerdotales étaient une croix à porter : « Je ne suis pas fâché d’être prêtre pour dire la Sainte Messe, mais je ne voudrais pas être curé ».

    Quelle occasion de méditation spirituelle pour nous ! Et quel hommage paradoxal au rôle de pasteur, de curé dans la paroisse !…
     

     

  3. Cave Ne Cadas dit

    Nous recevons cette information par eMail :

    De : Edmond
    Sujet : La révolution conciliaire ses pompes et ses oeuvres

    Corps du message :
    [La vraie imposture est du côté de ces faux “résistants” de La Sapinière… qui restent una-cum les imposteurs qu’ils prétendent dénoncer !]

    Il faudrait aviser Pierre Legrand que La Sapinière est un site tenu par M. l’Abbé Rioult qui est non una cum depuis quelques temps déjà.
    Cordialement

     

    • Mon cher (???) Edmond,

      Permettez-moi de rester sceptique quant à votre affirmation : « M. l’Abbé Rioult qui est non una cum depuis quelques temps déjà »
       
      Pour la simple et bonne raison, que :
      1°) je ne l’ai jamais entendu affirmer de sa bouche
      2°) le blogue “La Sapinière – LaSapiniere.info” ne semble pas du tout appartenir NI « être tenu par M. l’Abbé Rioult »…
      …mais simplement en faire « la promotion »…!
       
      Leur « Slogan » est d’ailleurs très révélateur ! (tout en étant très contradictoire…)

      Site antimoderniste, antilibéral et antimaçonnique, ayant reçu l’aval des prêtres antiralliement de la Fraternité Saint Pie X

      (antilibéral… ne correspond pas trop à la F$$PX !!!)
       
      3°) L’Abbé Rioult à le parfait soutien du blogue “Reconquista”qui exclut TOUT « sédévacantiste »
       
      4°) L’Abbé Rioult fait partie des « prêtres de la Résistance » présentés sur blogue “Reconquista”
       
      La Résistance

      Liste géographique des prêtres de la Résistance

       

      Nos évêques :
      Leurs Excellences NN.SS. Richard Nelson Williamson (30.06.1988) et Jean-Michel Faure (19.03.2015)

       
      (…)
       
      L’abbé Olivier Rioult (FSSPX /USML), …
       
      http://cristiadatradicinalista.blogspot.fr/p/la-resistance.html
       

       

  4. Cave Ne Cadas dit

    Edmond me fait parvenir cette réponse par eMail :

    De : Edmond
    Sujet : La révolution conciliaire ses pompes et ses oeuvres

    Corps du message :
    Cher Cave Ne Cadas, je n’ai pas compris le sens de vos points d’interrogation entre parenthèse.

    Je vous indique ce lien, mais on peut trouver d’autres sources et peut-être aussi le lui demander http://www.catholique-sedevacantiste.com/article-reponse-a-l-abbe-rioult-concernant-certains-points-essentiels-121414445.html

     

    • Mon cher (???) Edmond,
       
      (mes ???… signifient seulement que je me demande si « vous m’êtes vraiment “Cher”… autrement dit : je me demande si vous êtes « ami » ou « ennemi » ?… puisque vous préférez utiliser la page « Contact » de mon blogue plutôt que de poster directement un commentaire ici.)
       


       
      Pour ce qui concerne votre lien vers un article de “Clément LECUYER” :
       
      Celui-ci pense pouvoir dire : « …Mr l’abbé Rioult, qui, tout à son honneur, est devenu depuis non una cum. »
       
      …et dans le développement de son article, il démontre (les erreurs) que tout cela n’est pas vrai !!!
      L’abbé Rioult n’est pas NON una cum !
       
      C’est pas parce que celui-ci déclare « je ne suis pas en communion avec lui. » [François, ndlr]… qu’il EST « non una cum » puisque tout démontre dans sa dialectique qu’il NE VEUT PAS être « sédévacantiste »…
       

      — Abbé Rioult : « Pour moi c’est de l’ordre de l’opinion. Je ne sais pas ce qu’il est réellement ce François. Ce dont je suis certain, c’est que je ne suis pas en communion avec lui. Ce sont des faits publiques qui me donnent cette résolution pratique du problème : je peux conclure, je dois conclure ainsi. Mais je n’ai pas les compétences théologiques et encore moins l’autorité pour dire avec certitude que cette personne est ceci ou cela. Là, c’est ma faiblesse, je suis limité, je ne suis pas un grand théologien, voilà ! Et l’histoire de l’Eglise et la théologie montrent que l’Eglise a vécu pendant des siècles avec des opinions théologiques qui ont été incompatibles entre elles (sur la grâce, sur d’autres problèmes théologiques), pendant des siècles, tant qu’il n’y avait pas un jugement définitif et autorisé de l’Eglise. L’Eglise a vécu avec des opinions théologiques contradictoires. Eh bien je pense qu’aujourd’hui nous vivons le mystère d’iniquité et il faut avoir cette charité nécessaire et même cette humilité intellectuelle d’accepter diverses explications tant que l’Eglise n’aura pas tranché avec autorité. Acceptons les opinions même si elles sont contradictoires mais que cela n’empêche pas la dispute théologique et de montrer les faiblesses de tel ou tel argument. »

       
      Et plus loin :
       

      — Abbé Rioult : »Tout à fait. Je pense qu’il serait bon qu’on retrouve cette liberté d’opinion, et cette collaboration entre toutes les forces catholiques.

      De même qu’il est dommage que des sédévancantistes refusent la communion avec les una cum qui ont la foi et qui luttent contre les modernistes, de même il est injuste que les una cum (dont la FSSPX officielle) excommunient concrètement les prêtres non una cum dont l’opinion n’est rien moins que théologique. Le problème est unique et aucune théologie n’en a vraiment traité. Il ne s’agit pas de savoir si le pape hérétique reste pape. Nous sommes face à un problème d’une toute autre envergure : l’apostasie de l’Eglise romaine prédite par saint Paul et enseignée par saint Thomas ! »

       

       
      Le tout démontre (et Clément L. le démontre également…) qu’il NE VEUT PAS être « sédévacantiste »…
       
      L’abbé X. Grosssin cité par « Pelage »… le dit bien :

      « M. l’abbé Rioult n’a pas compris que citer un hérétique notoire au Canon de la Messe est un acte sacrilège. On ne peut pas approuver ceux qui font des sacrilèges publics et encore moins communier à leur sacrilège. Ce n’est pas une question d’opinion. »

       
      http://www.catholique-sedevacantiste.com/article-reponse-a-l-abbe-rioult-concernant-certains-points-essentiels-121414445.html

       

      • Edouard Marie dit

        L’abbé Rioult a t-il déclaré publiquement qu’il était Non Una Cum ?

        je n’en vois nulle trace !

        C’est pourtant le minimum, quand on tiens une position, de l’affirmer et de la défendre.

         

         

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