Un Bon Article Mais Une Fausse Conclusion
Le dilemme que pose la canonisation de Jean-Paul II,
DICI/Abbé Gleize – 14 Février 2014
http://www.dici.org/documents/le-dilemme-que-pose-la-canonisation-de-jean-paul-ii/
Dans le Courrier de Rome de janvier 2014 (n°372), l’abbé Jean-Michel Gleize, professeur d’ecclésiologie au Séminaire Saint-Pie X d’Écône, publie une étude intitulée
« Jean-Paul II : un nouveau saint pour l’Eglise ? ».
Après avoir rappelé qu’une canonisation est infaillible, il pose la question :
« Les nouvelles canonisations obligent-elles en conscience tous les fidèles catholiques ? ».
Puis il demande : « Jean-Paul II peut-il être canonisé ? », citant les déclarations du pape polonais aux luthériens, anglicans, orthodoxes, juifs et musulmans, reprenant également ses propos sur la liberté religieuse.
En épilogue, l’abbé Gleize écrit :
Si l’on doit considérer Jean-Paul II comme saint, on doit tenir sa doctrine comme irréprochable, jusque dans les moindres détails. En effet, le degré héroïque de la vertu de foi implique une docilité sans failles à tout l’esprit du magistère, qui s’exprime à travers tout l’enseignement des docteurs, et pas seulement à la lettre des enseignements du magistère infaillible et au plus petit dénominateur commun des dogmes obligatoires.
Si Jean-Paul II est réellement saint, les fidèles catholiques doivent reconnaître que l’Église catholique et les communautés orthodoxes sont des Eglises sœurs, responsables ensemble de la sauvegarde de l’unique Église de Dieu (1). Ils doivent donc réprouver l’exemple de Josaphat Kuncewicz, archevêque de Polotsk (1580-1623). Converti de l’orthodoxie, celui-ci publia en 1617 une Défense de l’unité de l’Église, dans laquelle il reprochait aux orthodoxes de déchirer l’unité de l’Église de Dieu et c’est pourquoi il excita la haine de ces schismatiques qui le martyrisèrent.
Si Jean-Paul II est réellement saint, les fidèles catholiques doivent reconnaître les anglicans comme des frères et des sœurs dans le Christ et exprimer cette reconnaissance par la prière commune (2). Ils doivent donc aussi réprouver l’exemple d’Edmund Campion (1540-1581), qui refusa de prier avec le ministre anglican, au moment de son martyre.
Si Jean-Paul II est réellement saint, les fidèles catholiques doivent considérer que ce qui divise les catholiques et les protestants – c’est-à-dire la réalité du saint sacrifice propitiatoire de la messe, la réalité de la médiation universelle de la Très Sainte Vierge Marie, la réalité du sacerdoce catholique, la réalité du primat de juridiction de l’évêque de Rome – est minime par rapport à ce qui peut les unir (3). Ils doivent donc réprouver l’exemple du capucin Fidèle de Sigmaringen (1578-1622) qui fut martyrisé par les réformés protestants, auprès desquels il avait été envoyé en mission et qui composa une Disputatio contre les ministres protestants, au sujet du saint sacrifice de la messe.
Si Jean-Paul II est réellement saint, les fidèles catholiques doivent reconnaître la valeur du témoignage religieux du peuple juif (4). Ils doivent donc réprouver l’exemple de Pierre d’Arbues (1440-1485), grand inquisiteur d’Aragon, qui fut martyrisé en haine de la foi catholique par les juifs.
Si Jean-Paul II est réellement saint, les fidèles catholiques doivent reconnaître qu’après la résurrection finale, Dieu sera satisfait des musulmans et que les musulmans seront satisfaits de Lui (5). Ils doivent donc réprouver l’exemple du capucin Joseph de Léonessa (1556-1612), qui se dépensa sans compter à Constantinople auprès des chrétiens réduits en esclavage par les adeptes de l’Islam : ce zèle lui valut d’être inculpé auprès du sultan pour avoir outragé la religion musulmane et on lui appliquera le supplice du gibet : il y resta trois jours suspendu à une chaîne, une main et un pied percés d’un crochet. Les fidèles catholiques devraient aussi réprouver l’exemple de Pierre de Mavimène, mort en 715 après avoir été supplicié pendant trois jours pour avoir insulté Mahomet et l’Islam.
Si Jean-Paul II est réellement saint, les fidèles catholiques doivent reconnaître que les chefs d’État ne peuvent s’arroger le droit d’empêcher la profession publique d’une religion fausse (6). Ils doivent donc réprouver l’exemple du roi de France Louis IX, qui limita autant qu’il le put l’exercice public des religions non chrétiennes.
Pourtant, Josaphat Kuncewicz a été canonisé en 1867 par Pie IX et Pie XI lui a consacré une encyclique ; il est fêté dans l’Église le 14 novembre. Edmund Campion a été canonisé par Paul VI en 1970 et est fêté le 1er décembre. Fidèle de Sigmaringen a été canonisé en 1746 et Clément XIV l’a désigné comme le « protomartyr de la Propagande » (de la foi) ; il est fêté au calendrier de l’Église le 24 avril. Pierre d’Arbues a été canonisé par Pie IX en 1867. Joseph de Léonessa l’a été lui aussi en 1737 par Benoît XIV et sa fête est célébrée dans l’Église le 4 février ; Pie IX l’a proclamé patron des missions de Turquie. Saint Pierre Mavimène, enfin, est célébré dans l’Église le 21 février. Quant au roi saint Louis, son exemple suffisamment connu illustre on ne peut mieux les enseignements du pape saint Pie X, lui aussi canonisé. Si Jean-Paul II est réellement saint tous ces saints se sont gravement trompés et ont donné à toute l’Église non pas l’exemple d’une sainteté authentique mais le scandale de l’intolérance et du fanatisme. Il est impossible d’échapper à ce dilemme.
Le seul moyen d’en sortir est de tirer la double conclusion qui s’impose : Karol Wojtyla ne peut pas être canonisé et l’acte qui prétendrait déclarer sa sainteté à la face de l’Église ne saurait être qu’une fausse canonisation.
Non, M. l’abbé, il y a une seule conclusion :
Jean-Paul II, hérétique notoire comme vous le démontrez, n’est pas catholique et ne peut pas être un saint de l’Église catholique. Donc ceux qui le canonisent ne sont pas catholiques et ne sont pas de l’Église catholique, ne sont pas l’Église catholique.
D’ailleurs Jean-Paul II était “pape” de l’église Conciliaire, secte gnostique qui n’a rien à voir avec la sainte Église catholique.
Tout cela, y compris l’article de l’abbé Gleize, est du blasphème.
[1] L’Eglise catholique et les communautés orthodoxes « se reconnaissent comme Eglises sœurs, responsables ensemble de la sauvegarde de l’unique Eglise de Dieu, dans la fidélité au dessein divin, et tout spécialement en ce qui concerne l’unité. » – Jean-Paul II, Déclaration commune de Jean-Paul II et du Patriarche orthodoxe Bartholomeos I, cosignée au Vatican le 29 juin 1995, dans DC n°2121, p. 734-735.
[2] Le pape et le chef des anglicans rendent grâce à Dieu « pour le fait que, dans de nombreux endroits du monde, les anglicans et les catholiques se reconnaissent mutuellement comme des frères et des sœurs dans le Christ et expriment cette reconnaissance par la prière commune, l’action commune et le témoignage commun. » – Déclaration commune de Jean-Paul II et du Primat de la Communion anglicane, cosignée le 5 décembre 1996, dans DC n°2152, p. 88-89.
[3] « L’espace spirituel commun l’emporte sur bien des barrières confessionnelles qui nous séparent encore les uns les autres au seuil du troisième millénaire. Si malgré les divisions nous arrivons à nous présenter toujours davantage ensemble devant le Christ dans la prière, nous réaliserons de plus en plus combien est minime ce qui nous divise en comparaison de ce qui nous unit. » – Jean-Paul II, Discours au Docteur Christian Krause, président de la Fédération luthérienne mondiale, le 9 décembre 1999, dans DC n°2219, p.109
[4] « Oui, par ma voix, l’Eglise catholique (…) reconnaît la valeur du témoignage de votre peuple. » – Jean-Paul II, Discours à la communauté juive d’Alsace, le 9 octobre 1998, dans DC n°1971, p.1027.
[5] « Je crois que nous, chrétiens et musulmans, nous devons reconnaître avec joie les valeurs religieuses que nous avons en commun et en rendre grâce à Dieu. (…) Nous croyons que Dieu nous sera un juge miséricordieux à la fin des temps et nous espérons qu’après la résurrection, il sera satisfait de nous, et que nous serons satisfaits de lui. » – Jean-Paul II, Discours lors de la rencontre avec la jeunesse au stade de Casablanca, le 18 août 1985, dans DC 1903, p. 945.
[6] « L’État ne peut revendiquer une compétence, directe ou indirecte, sur les convictions religieuses des personnes. Il ne peut s’arroger le droit d’imposer ou d’empêcher la profession et la pratique publiques de la religion d’une personne ou d’une communauté. » – Jean-Paul II, Message pour la Journée mondiale 1988 de la paix, le 8 décembre 1987, dans DC n° 1953, p. 2.
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Ils sont visiblement atteints nos prêtres traditionalistes. Édouard-Marie a vu juste en disant que le serment qu’ils ont signé les lient et les aveuglent.
Même une brillante démonstration chez eux finit en nœud de boudin. De plus, il y a toujours ce mépris du principe de non-contradiction. Au début du texte, l’abbé rappelle que les canonisations de l’Église sont infaillibles pour conclure que canoniser JP2 reviendrait a faire une fausse canonisation. Alors que ce qui s’impose à la vue de tous c’est qu’il ne peut s’agir de l’Église Catholique que cette secte prétend être parce que dépourvu d’autorité et de l’infaillibilité car en contradiction avec la Tradition et le Magistère de l’Église jusqu’en 1958.
C’est comme vous le dites si bien Cave ne Cadas un blasphème, mais aussi une insulte à l’intelligence et une attaque encore une fois meurtrière contre les fidèles qui sont en droit d’attendre de leurs clercs la Foi Orthodoxe et la Vérité rien que la Vérité.
Mais je me pose la question de ces fidèles de la F$$PX qui sont pour la majorité des consommateurs de sacrements. En effet, pour ma part on m’a menti pendant 24 ans dans la secte conciliaire, certes j’ai toujours été en recherche de la Vérité mais il n’y a ni Magistère dans la secte, il y a un Catéchisme imbuvable que je n’ai que rarement ouvert et surtout ce n’est pas la Vérité.
Or, je suis désolé un Catholique a le Catéchisme, les encycliques des papes et aujourd’hui nous sommes à l’heure d’Internet ; il y a d’excellents blogs pour se perdre mais aussi pour trouver la vérité et étudier sa Foi donc à un moment devant les discours hétérodoxes, malicieux et malins de leurs clercs, les défenses immunitaires surnaturelles devraient être mise en alerte et leur dire que ces discours sont proprement à fuir et ne sont pas un rendu fidèle de la Vérité Immuable, ma conclusion est que ces fidèles et -je suis vraiment peiné de conclure comme cela car ce ne me plait pas- sont paresseux et sont devenus perméables au mensonge et allergiques à la Vérité et au bon sens élémentaire.
Pauvres fidèles catholiques qui dans l’économie du Châtiment sont châtiés en premier car ayant reçus les grâces que cette humanité pécheresse et pervertie n’a pas reçu. Prions pour les fidèles de la F$$PX. 🙁 🙁 🙁 😥 😥 😥
Jean-Marie vous mettez à juste titre le doigt sur ce qui fait très mal et qui, en ce qui me concerne, me parait une terrible et triste évidence : le châtiment plane au-dessus des clercs et frappe tous les catholiques, ordonnés ou non, qui renoncent à n’ être autre chose que des consommateurs de sacrements. Vous rappelez cette évidence de bon sens que ces catholiques (prêtres compris !) ont tout le trésor passé de l’Église pour maintenir et garder vivante leur foi. Dieu a mis à notre disposition tant de moyens modernes ! Et ce n’est pas une raison de constater que la plupart sont détournés du bien par l’Enfer pour s’en priver et les mettre au service de Notre-Seigneur… Chassons ces rigidités d’un autre siècle ! Et ne craignons pas de paraître iconoclaste même parmi les plus proches de nos frères dans la foi.
Et même si les pasteurs sont responsables en premier, chaque fidèle, nonobstant ses péchés personnels, a le grave devoir de s’informer sur sa foi et de la cultiver un minimum comme on cultive un petit carré de jardin ouvrier. Certains n’y feront pousser que des salades ou des tomates, d’autres des légumes plus pittoresques et d’autres encore rivaliseront en bons jardiniers expérimentés avec les illustres souvenirs du passé et auront à cœur de garder leur potager dans un état que je qualifierai de pratiquement royal. Chacun selon sa compétence, son héritage, ses vertus et ses grâces….
C’est en consommant régulièrement et fidèlement ces aliments naturels (cathoBIO !!!) qui proviennent de nos jardins intérieurs, même modestes, que nous pourrons véritablement armer nos défenses immunitaires surnaturelles pour reprendre la si belle expression de Jean-Marie de La salle…et faire un pied-de-nez permanent à ceux d’en face ou d’à côté qui nous racontent des horreurs ou des sornettes !!!
L’abbé Gleize déraille complètement, il ne peut y avoir, bien sûr, de fausse canonisation, le problème se trouve du côté du faux pape.
Le problème est que ces professeurs n’ont pas eu de formation solide, car il n’y a actuellement plus de thomistes dignes de ce nom. L’abbé Gleize est chartiste de formation.
L’infaillibilité des canonisations par les « papes » conciliaires est un vieux serpent de mer au sein de la FSSPX.
Dans le Sel de la Terre et dans Nouvelles de Chrétienté étaient parus il y a de cela déjà une dizaine d’années des articles très mauvais sur les « canonisations » conciliaires sous la plume en particulier de l’abbé Calderon (le même qui plus tard écrira dans le Sel de la terre sur le nouveau rite conciliaire des sacres épiscopaux).
Ces articles avaient été écrits en réacti0n contre la canonisation du fondateur de l’Opus Dei.
Ne pouvant nier de front qu’une canonisation est infaillible, les divers auteurs de la FSSPX avaient employé l’argument fallacieux de l’intention déficiente. Alors que les décrets de « canonisation » de Ballager par JPII et de ceux effectués par exemple sous Pie XI sont rigoureusement identiques dans leurs contenus et leurs formulations.
Tout ceci n’est qu’une preuve supplémentaire de l’aveuglement spirituel qui frappent les membres de la FSSPX.
Note : l’abbé Gleize est un esprit dangereux. Soit-disant théologien, il ne cesse de publier des articles pour justifier que la secte conciliaire est l’Église catholique et que les « papes » conciliaires sont les véritables Souverains Pontifes de l’Église catholique. Je pense en particulièrement sur ses nombreux articles sur le magistère ordinaire universel…
C’est donc à notre tour le moment de brandir avec de tels clercs (Abbé Gleize) pertinaces dans leur erreurs le fameux « Nullam partem » si cher à la Résistance interne de la FSSPX…
Sans état d’âme !…
Voir le numéro 77 de Nouvelles de Chrétienté datant de septembre et octobre 2002.
http://www.dici.org/wp-content/uploads/pdf_nouvelles/Nouvelle_77.pdf
Voici ce que l’on pouvait y lire page 14 en conclusion de l’article de l’abbé Gresland :
2. L’intention du pape est déterminante quant à l’infaillibilité de ses actes. Dans quelle mesure le pape Jean-Paul II veut-il accomplir de véritables canonisations portant la marque de l’infaillibilité ? Les différents indices recueillis dans sets discours et ses homélies, tendent à montrer que son intention ne s’identifie plus avec celle qui a animé ses prédécesseurs.
Cet argumentaire est complètement fallacieux ! Le catholique se doit-il d’analyser l’intention de chaque pape lors de chaque canonisation pour savoir si celle-ci est « infaillible » ? Ceci est complètement absurde… L’abbé Gresland peut-il nous assurer que Léon XIII ou Pie XI avaient réellement l’intention d’être infaillibles lorsqu’ils procédèrent à des canonisations ? Risible !!! En réalité, ceci montre – une fois de plus – que la FSSPX s’arroge le droit de juger le magistère suprême de l’Église, fonctionnant en réalité ni plus ni moins comme le font les sectes protestantes.
Autre argument fallacieux : les déficiences lors des procédures de canonisation. (toujours page 14). L’infaillibilité des canonisations n’est pas due au respect des procédures mais bien par la seule déclaration d’un véritable souverain Pontife ! La encore, l’abbé Gresland est complètement à côté de la plaque.
Tous ces faux arguments sont ainsi savamment élaborés et servent de poudre aux yeux envers les pauvres fidèles de la FSSPX. Ils ne sont néanmoins que la preuve que le refus obstiné de la vérité (sur les faux papes conciliaires que la FSSPX s’acharne à reconnaître comme vrais papes) amène à s’éloigner de plus en plus de la vérité. D’où le nombre incroyable d’arguments faux et même carrément hérétiques que la FSSPX développe de plus en plus pour justifier l’injustifiable.
« En abordant ce sujet, nous sommes conscients de soulever un problème extrêmement délicat que, par désir naturel de la paix et de la concorde, nous préférerions ne pas devoir aborder. » (introduction de Nouvelles de Chrétienté – 2002)
Vous voulez connaître le vrai fond de la conscience (pas tranquille) de tous ces clercs ? Vous l’avez en quelques mots tout au début de ce long, très long article…….
Quel gâchis intellectuel ! Que de grâces sacerdotales foulées au pied !!!
Un grand merci à Wiking pour tous ces rappels documentés !
2. L’intention du pape est déterminante quant à l’infaillibilité de ses actes. Dans quelle mesure le pape Jean-Paul II veut-il accomplir de véritables canonisations portant la marque de l’infaillibilité ? Les différents indices recueillis dans sets discours et ses homélies, tendent à montrer que son intention ne s’identifie plus avec celle qui a animé ses prédécesseurs.
Un peu comme ce qu’à du dire un des pères d’a-vrillé dans un sermon à propos de la « validité » des ordination nouvel ordo.
Après avoir dit la semaine d’avant que ces ordinations étaient douteuses (en soi), il a rectifié, sur demande ( 😆 ) du supérieur, en disant que ce n’était pas douteux systématiquement mais que cela dépendait de la personne qui les dispensait (vrai évêque) et de son intention de « faire prêtre » le candidat.
Ainsi, mgr Lefebvre ordonnant avec le nouvel Ordo, l’ordination serait (selon eux) valide.
Finalement est ce que la fraternité qui n’a visiblement jamais fonctionné avec de bons principes (je fais appel à la mémoire des anciens) n’est pas DEPUIS LE DÉBUT un entreprise de subversion, organisée par l’ennemi ?
Évidemment il est fort probable que Mgr Lefebvre n’en soit pas l’instigateur, mais que lui aussi ait été manœuvrée savamment…
De toute façon le constat actuel est que tout ce qui est ressort, les clercs, una cum ou non una cum, sont déformés par l’esprit d’Écone.
À propos de la dite FSSPX, cette conférence de l’abbé Pinaud vaut son pesant de cacahuètes :
http://www.lasapiniere.info/archives/1776
Plus besoin d’avoir la télé grâce à la FSSPX, nous avons notre feuilleton quotidien d’assuré !
Trahison, délation, procès, …, tout y est (ou presque).
De Cacqueray, Mgr Tissier de Mallerais, …, tous sont à mettre dans le même sac. Ainsi s’en vont les dernières illusions de ceux qui s’en faisaient encore.
Vivement que Mgr Fellay signe et que l’on puisse enfin tirer la chasse sur cette pseudo-Tradition !!!!
Vivement que Mgr Fellay signe et que l’on puisse enfin tirer la chasse sur cette pseudo-Tradition !!!!
Pourquoi ?
…vous n’avez pas encore tiré la chasse, vous ???
Cras ! Cras ! Cras ! (Cras, en latin, signifie « demain »)
Hodie ! Hodie ! Hodie ! (« aujourd’hui ! »)
Saint Expédit
Selon Prosper Ève, Expédit était sur le point de se convertir au christianisme, quand le diable, prenant la forme d’un corbeau, arriva en criant : Cras ! Cras ! Cras ! (Cras, en latin, signifie « demain »). Ne voulant pas retarder sa conversion, Expédit l’écrasa en criant à son tour : Hodie ! Hodie ! Hodie ! (« aujourd’hui ! »). Expédit est donc souvent représenté portant la palme du martyre, avec le corbeau, et les inscriptions Cras et Hodie.
Personnellement, j’ai tiré la chasse depuis longtemps. Force est de constater que beaucoup ne l’ont pas encore tirée. Qui parmi nous n’a pas un parent ou un ami qui fait encore confiance aveuglement à la FSSPX ? Ce n’est pas plus pour nous-mêmes, catholiques semper idem, que pour les fidèles de la FSSPX, que la chasse doit être tirée !
Merci pour le lien Wiking, ah ba je n’ai pas été déçu par cette conférence on y retrouve tous les ingrédients épicés que vous nous annonciez. Mais le plus troublant pour moi ce sont les fidèles qui écoutent religieusement et s’en retourneront chez eux offrir des rosaires et surtout des gros sous. Au lieu de crier comme saint Louis Marie Grignion de Montfort dans la prière embrasée : Au feu ! Au feu ! À l’aide ! À l’aide ! Au feu dans les âmes, au feu jusque dans le sanctuaire ; à l’aide de notre frère qu’on assassine…de nos enfants qu’on égorge… de notre père qu’on poignarde.
Bref vous m’avez compris. Il n’y a que la signature avec les deux mains avec les pieds même qui pourront ouvrir les yeux de ces âmes assoupies. Franchement, Fellay nous fait languir depuis trop longtemps qu’il signe, que la secte « canonise » et que le Bon Dieu nous fasse rentrer dans le « money time » !
Cher Jean Marie, il ne faut pas espérer s’en sortir à si bon compte et attendre avec impatience le « Money Time ».
Beaucoup d’anciens dès le début de cette crise conciliaire, ont vécu en attendant « que ça pète » et à force d’attendre ce sont gâtés.
J’ai même entendu un prêtre, supérieur d’une congrégation, dire qu’il avait hâte que « le châtiment arrive (mais peut être pas jusqu’à chez lui ? ) , que la persécution passe (comme une lettre à la poste ?? ) , et qu’on en vienne au Relèvement … pour pouvoir faire canoniser Mgr Lefebvre. »
Bref il voyait le « money time » comme une formalité, un « mauvais moment à passer » mais dont nous (ils) se sortiraient indemne.
Soyons charitables ne l’enfonçons pas, ne donnons pas de noms … mais c’est pitoyable.
La situation, hélas, pourrait durer, la tiédeur actuelle va de paire avec le pourrissement de la situation et l’attente.
Je ne suis pas certains que dans 5 ou 6 ans nous ne soyons pas encore dans la même situation, hélas, qu’aujourd’hui. Je ne vois personnes parler de RÉPARATION pour les péchés actuels et PASSÉS !!!
Notre Seigneur attend des descendants qu’ils paient (au moins en partie) les lourdes dettes contractées par les péchés de nos descendants.
Lire à ce sujet le très bon texte de l’abbé Grossin (à l’époque où le fusible n’avait pas fondu chez lui) :
http://gestadei.bb-fr.com/t92-les-peches-de-nos-ancetres
Cher Jean-Marie, les âmes ne sont pas à proprement parler assoupies comme vous dites mais, si je peux me permettre cette légère dissonance, elles furent d’abord leurrées pendant plusieurs décades, puis elles furent, par voie de conséquence, mises dans un état d’habitus tel qu’elles en devinrent pour beaucoup des « addicts » à la consommation des sacrements et des dévots du cléricalisme ordinaire… Ensuite vint l’aveuglement qui est une sorte de châtiment à se laisser-aller spirituel (la chronologie des événements étant bien souvent un « révélateur-réveil d’âmes »), bien entretenu par le clergé, trop souvent au nom de la sainte obéissance… Après viennent la torpeur et la sidération diabolique qui empêchent ces mêmes âmes de se faire violence et de retrouver ne serait-ce qu’un instant l’esprit critique qui convient à un vrai catholique qui ne doit pas se contenter de son affect pour croire mais aussi de sa raison et de toutes les autres facultés nobles de l’âme.

Cet enchaînement mortifère d’un assoupissement spirituel – là je reprends votre terme – n’est en outre pas lié à la piété personnelle et au degré de vertu des fidèles en question ni même à leur connaissance plus ou moins approfondie du catéchisme de persévérance !
Mais entendons-nous bien : vertu et piété personnelles sont des atouts considérables dans la progression spirituelle et l’approfondissement de la foi. Il est certain qu’un fidèle grand pécheur devant l’Éternel aura plus de mal à percevoir ces exigences. Et le péché personnel reste toujours un obstacle dans le cheminement vers l’état de sainteté.
Mais aurions-nous l’audace de dire que la plupart de nos frères traditionalistes ne sont pas des gens pieux…des personnes vertueuses ou s’efforçant de l’être…des adultes conscients de la connaissance minimale des vérités de foi ? Sans doute existe-t-il quelques minorités socio-culturelles qui se laissent aller volontairement à l’esprit mondain, à la superficialité et à la superstition cultuelle, ainsi qu’à la grave négligence dans leur devoir de connaître leur religion ? Mais je reste persuadé que ce sont là des minorités dont les tics et attributs finissent par se faire remarquer très vite au sein même de la communauté traditionaliste.
Faux traditionalistes, ils s’illusionnent et s’ostracisent d’eux-mêmes au sein d’un groupe humain qui par nature est mal à l’aise avec tout ce qui se singularise et se marginalise…
Non ! La plupart des traditionalistes sont des gens pieux, d’une piété ordinaire certes, mais réelle et a priori authentique. Ce sont des gens de foi même si le plus souvent ils sont plus de bonne foi que de foi tout court ! Ce sont aussi des gens du passé, même s’ils sont jeunes, et qui ont l’habitude de déléguer pour tout ce qu’ils jugent hors de leur compétence propre. À priori qui les en blâmeraient si leurs prêtres leur ont toujours fait croire qu’ils étaient l’Église en ordre comme continuée à travers un immense désordre ?!…
Comme toujours, que croyez-vous que l’Enfer va attaquer ? Les mauvais catholiques ? les mondains ? les libéraux ? ceux qui sont déjà en partie hors de l’Église en attendant d’y être complètement ? Non ! bien sûr…. Ce qui intéresse les puissances d’En-bas ce sont tous ces braves gens, pieux pour la plupart, obéissants à leurs prêtres et respectueux des institutions ecclésiales, ne manquant pou rien au monde leur messe dominicale et ayant une vie sacramentelle régulière et exigeante…comme avant le Conciliabule.
Les leurres démoniaques auront davantage de puissance sur eux qu’ils seront et voudront rester à tout prix catholiques ! Vous allez me dire que c’est contradictoire et que je fais fi un peu vite des fruits intrinsèques récoltés par ces fidèles au cours de leurs dévotions, confessions et consommations pieuses des sacrements.
Or, qu’est-ce qu’on observe la plupart du temps ? Cet assoupissement que dénonce plus haut Jean-Marie ! Le problème n’est donc pas principalement au niveau des seuls fidèles… Il y a quelque chose qui cloche au sein même du traditionalisme… Tout se passe comme si tout cet élan spirituel et cette pratique sacramentelle ne donnaient que peu de fruits et parfois pas du tout !
Il nous faut donc chercher en amont la racine du mal… Et comme nous avons tous ici en principe la réponse, je vais cesser là mon bavardage !
Juste un mot de plus à l’adresse d’Édouard-Marie dont la remarque sur le tour d’esprit apocalyptique de certains clercs m’a interpellé comme on dit !
Lorsque vous parlez de dettes contractées par les péchés de nos « descendants » vous avez sans doute voulu parler, cher Édouard, de nos « ascendants ». 😆
La notion de réparation que vous évoquez est très importante car on peut se poser la question grave qui suit : peut-il y avoir réparation en Église s’il n’y a plus ou pas d’oblation pure ? N’oublions pas que rien, absolument rien de ce qui vient de nous, pauvres pécheurs, ne peut être agréé par Dieu, s’il ne passe d’abord par le canal du Saint Sacrifice de Son Fils.
Les oblations impures du clergé traditionaliste non seulement ne sont pas agréées par Dieu et ne peuvent pas l’être, mais elles accumulent sur nos têtes à tous (je parle des catholiques au sens strict) des puissances d’égarement qui sont comme des avant-goût de la colère de Dieu. Alors qui s’étonnera encore de voir la situation comme empirer ou se pourrir au fil du temps ? Et les aveuglés toutes catégories confondues (suivez mes regards !) s’aveugler toujours davantage et se cristalliser, – car c’est humain…le mal a besoin d’être désigné, nommé et personnifié – sur l’Ennemi de TOUS (les tradis, car ils sont légions et de plus en plus divisés!) c’est à dire la « Bête immonde » au sein du catholicisme, ceux que l’on abjecte et rejette sous prétexte de Sédévacantisme !!!
Je peux me tromper, cher Édouard, mais vous retrouvez souvent ce genre de prêtres qui appellent de leurs vœux le châtiment (sous entendu « divin », en ligne directe donc !), chez nos bons tradis estampillés « purs cathos », ce qui prouve au moins deux choses : leur méconnaissance de Dieu d’une part et d’autre part leur méconnaissance d’eux-mêmes………
Nul n’est prophète en son pays…
Lu dans ce fatras hallucinant de la logorrhée traditionaliste sur fond de guerre civile larvée (?) :
Ces ambigüités, qui n’ont pas été rétractées mais simplement mises de côtés, continuent à nous diviser bien plus que tous les sites Internet réunis. J’en veux pour preuve qu’il y a toujours eu des sites formulant des critiques plus ou moins fantaisistes, de Virgomaria au Forum catholique … Ces sites n’avaient guère pu inquiéter que quelques fidèles tourmentés et n’avaient jamais réussi à nous diviser profondément. Il est donc manifeste que la cause de nos maux n’est pas à chercher dans Internet qui n’a été tout au plus qu’un catalyseur. (sic!!!)
Tirons la chasse ou l’échelle ! au choix……….
L’Abbé Pinaud en Gironde…c’est de la « piquette » !!!
Et l’abbé Gleize, ce professeur d’Écône d’où RIEN DE BON ne sort, qui donne son avis à la Fraternité en écrivant ceci est plus tourmenté (que quelques fidèles… n’ayant jamais vu les chiffres de fréquentation du site honnis « Virgomaria » comme il dit !!! qui aurai fait « frémir d’horreur » les nervis de Menzingen pour qui IL ÉTAIT LE SITE À ABATTRE !!!
Suivre ces « néo résistants » et « néo non una cum » ayant conservé leur esprit éconard et exigeant un groupe de fidèle aux ordres (pas une seule oreille ne doit dépasser), « je ne veux voir qu’une tête ».
Comme si nous étions devenus et restés Non Una Cum (pendant que eux, citaient machin au Canon), en ayant une docilité affligeante envers le clergé …
Un « sédévac » (terme impropre) est anticlérical, vis à vis de ces pauvres abbés libérlisant et ne se laisse pas piétiner l’aorte.
Des clash sont à prévoir. Je préfère encore éviter cela ….
L’argument massue vient d’être porté par la FSSPX au sujet des canonisations effectuées par les « papes » conciliaires : « Mgr a dit… »
http://www.laportelatine.org/vatican/sanctions_indults_discussions/1989_2000/18_09_1989_canonisations_faites_par_jeanpaul2_mgrLefebvre.php
Je retiens plus particulièrement cette phrase de Mgr Lefebvre : « Et je dirai que, d’une certaine manière, ils [les « papes » conciliaires] ont une appréhension de penser à l’infaillibilité parce qu’ils n’y croient pas : ils ne croient pas à leur infaillibilité. »
Grossier sophisme !
Un véritable pape est infaillible. Point barre ! Et il est infaillible non parce qu’il croit être infaillible mais bel et bien parce qu’il est souverain pontife. C’est le fait même d’être souverain pontife qu’il le rend infaillible et non une personnelle croyance en sa propre infaillibilité.
Que les faux « papes » conciliaires croient que la vérité peut être évolutive est une preuve supplémentaire qu’ils font naufrage dans la foi.
Si ce que dit Mgr Lefebvre est vrai, à savoir, que les « papes » conciliaires « ne croient pas à leur infaillibilité » alors c’est une preuve supplémentaire qu’ils ont fait naufrage dans la foi car ils iraient alors directement contre le Concile Vatican I et toute la tradition de l’Église.
En réalité, JP2 a utilisé la même formule pour canoniser Escriva de Balaguer que Pie XI pour saint Jean de Dieu. Voir la comparaison entre les deux décrets :
http://ddata.over-blog.com/0/46/19/78/Infaillibilit-/Comparaisons-entre-deux-canonisations–une-conciliaire-et-u.pdf
Or la FSSPX ne montre JAMAIS la comparaison entre ces décrets. On devine évidemment pourquoi. Pourtant le décret de canonisation de Escriva de Balaguer par JP2 est très clair.
Notons la phrase suivante : « Ce que Nous avons déclaré, Nous voulons que ce soit valide aujourd’hui et dans l’avenir, sans dérogation ni exception d’aucune sorte. »
Cette phrase va directement à l’encontre de ce que disait Mgr Lefebvre (cf lien donné en tout début de ce message)
Il est très clair que, pour JP2, la canonisation d’Escriva de Balaguer qu’il venait d’effectuer était définitive. Le langage utilisé dans le décret de canonisation est précis et ne laisse ici aucune place à l’ambiguïté ou à une quelconque interprétation fantaisiste.
Cette canonisation est infaillible si l’on tient JP2 pour pape. Il ne peut y avoir d’autre alternative si l’on croit que JP2 était pape légitime. Tenir JP2 pour pape et refuser cette canonisation est un scandale pour la foi.
Le texte clair et précis de cette canonisation est une grâce du bon Dieu. Il ne laisse aucune doute au fidèle catholique. JP2 a clairement canonisé Escriva de Balaguer. Si l’on croit à l’infaillibilité des canonisations et si l’on refuse la canonisation d’Escriva de Balaguer alors la seule conclusion logique est que JP2 ne pouvait être pape de l’Église catholique. Il n’y a pas d’autres alternatives.
Toutes les démonstrations ad nauseam de la FSSPX pour démontrer le contraire n’est que du pilpoul.
NB : la conférence de Mgr Lefebvre date de 1989. La canonisation d’Escriva de Ballaguer date de 2002. Escriva fut le premier saint canonisé par l’église Conciliaire – à ma connaissance – qui posa vraiment problème. Il est donc assez malhonnête d’employer Mgr Lefebvre en 2014… surtout pour la « canonisation » de celui qui causa le scandale d’Assise en 1986 (et que Mgr Lefebvre avait dénoncé très fortement… contrairement à Mgr Fellay il y a peu… qui lui préféra se taire devant le renouvellement de ce scandale).
Excellent message !!
Implacable, à diffuser, rediffuser, surdiffuser.
Oui Édouard !…… La position de la FSSPX est anti-catholique et relève du pragmatisme le plus éhonté…ce qui n’est pas à l’honneur de Mgr Lefebvre qui non seulement l’a amplement pratiqué mais l’a élevé au rang de règle quasi définitive au sein de la Fraternité.
Pour finir, en ce qui me concerne, un seul passage du décret de canonisation me suffit :
« Nous définissons saint…. » QUI d’AUTRE QUE LE PAPE PEUT DÉFINIR CELA DANS L’ÉGLISE CATHOLIQUE ????
Merci à Wiking pour sa conclusion sans ambiguïté !
Qui d’autres que Mgr Lefebvre a VERROUILLÉ les consciences des futurs prêtres en leur faisant JURER DÉSOBÉISSANCE à celui qu’ils DOIVENT TENIR POUR PAPE ?
On connait la « valeur » d’un serment, le poids sur celui qui le prête, les conséquences quasi irréversibles. Les prêtres jureurs sous la Révolution sont ensuite devenus les pires persécuteurs de prêtres réfractaires.
Or faire prêter un serment, celui d’être SCHISMATIQUE, pour pouvoir accéder au Sacerdoce, c’est conditionner ce Sacerdoce à cet acte impie et donc l’abâtardir.
Qu’on le veuille ou non la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X (sic) a abâtardi le Sacerdoce et confisqué les Sacrements.
Que cela soit dit pour les prêtres Non Una Cum, quand bien même ils l’ont bien connu, (et nous non), quand bien même ils le vénèrent (sic), Mgr, Saint Mgr, nous à bien mis « dedans ». C’est du domaine de l’Histoire.
Alors oui il a des mérites, oui il a des vertus, oui il s’est opposé, un des seuls, à Vatican II mais non ce ne fut pas parfait et, avec les grâces d’état qu’il a reçu il aurait DU faire mieux.
Car des prêtres et des laïcs ont vu clair avant LUI avec moins de grâces pour y voir clair et moins de grâces de Force pour agir.
Fichez nous la paix avec Mgr, il est mort, jugé, au Ciel probablement (nul ne le sait) et c’est terminé, on passe à AUTRE CHOSE.
Le Lefebvrisme est étouffant.