Communiqué de l’Institut Mater Boni Consilii concernant l’élection de Jorge M Bergoglio

Communiqué de l’Institut Mater Boni Consilii concernant l’élection de Jorge M Bergoglio
– 15 mars 2013 –

 

   Le communiqué de notre Institut daté du 11 février se terminait par ces mots : “Seule l’élection d’un vrai successeur de Pierre pourrait mettre fin à cette crise d’autorité, mais la composition du corps électoral laisse présager – à vue humaine – que la nuit sera encore plus profonde, et l’aube lointaine”. Hélas la réalité – avec l’élection du 13 mars dernier – est allée plus loin que les prévisions les plus sombres. Si le Grand Orient d’Italie, et même plus cette organisation maçonnique très particulière qu’est le B’naï B’rith (Fils de l’Alliance), se sont vivement réjouis du choix fait en la personne de Jorge Mario Bergoglio, le monde catholique au contraire pleure non seulement parce qu’il est encore privé d’un vrai, authentique et légitime successeur de Pierre et vicaire du Christ, mais aussi parce que – en châtiment pour nos péchés et pour d’autres motifs insondables – celui qui occupe le Siège Apostolique est un véritable ennemi intérieur de l’Église catholique.

   En ce moment historique, et en attendant des actes objectifs qui puissent confirmer ou – plaise à Dieu – démentir les lignes précédentes, dans notre état de simples baptisés, confirmés ou prêtres de l’Église catholique, nous entendons professer la foi catholique, proposer quelques réflexions, et lancer un appel.

   Avant tout, les membres de l’Institut désirent renouveler ici publiquement et personnellement la profession de foi catholique du Concile de Trente et du premier Concile du Vatican (DH 1862-1870) et le serment antimoderniste (DH 3537-3550), et de façon particulière leur foi “dans le primat et le magistère infaillible du pontife romain”, vicaire du Christ et successeur de Pierre, auquel le Christ a confié les clés du Royaume des Cieux, la charge de confirmer ses frères dans la foi et de paître Son troupeau ; primat que le Christ a confié seulement à Pierre, et non pas de façon stable à tout le collège apostolique et encore moins au “collège épiscopal”.

   Les événements récents (renonciation de Joseph Ratzinger, élection de Jorge M. Bergoglio) ont aussi rappelé le rôle de Dieu et celui des hommes durant la vacance du Siège et l’élection d’un nouveau Pontife. Durant la vacance du Siège, l’autorité demeure toujours dans le Christ, chef invisible de l’Église, et seulement “in radice” dans le corps moral qui peut désigner le nouveau Pontife.

   Ce corps moral élit un candidat avec des actes humains propres à chacun des électeurs ; la personne élue doit ensuite accepter, non seulement en parole, mais dans la réalité, le Souverain Pontificat, ce qui exige la volonté objective et habituelle de réaliser la fin même du Pontificat et le bien de l’Église. Cette acceptation et cette intention sont elles aussi des actes humains, soumis à toutes les imperfections comme tout autre acte humain. Ces actes humains – des électeurs et de l’élu – constituent l’aspect matériel de la papauté ; papauté qui cependant ne vient pas des hommes, mais du Christ Lui-même qui gouverne, sanctifie, enseigne l’Église, de façon stable, “avec” son vicaire : “je serai avec vous…” (Matth. XXVIII, 20). Le Christ communique donc, à celui qui a été canoniquement élu et qui a réellement accepté, l’autorité qui le constitue formellement Souverain Pontife.

   C’est par un simple acte volontaire de renonciation que Joseph Ratzinger a refusé l’élection qui avait été faite en sa personne, rendant ainsi le Siège totalement vacant ; il a ainsi rendu explicite l’absence chez lui de la volonté de gouverner réellement “avec le Christ”, absence qui l’empêchait, depuis le début, d’être Pape. Analogiquement, c’est avec un acte de sa volonté que Jorge M. Bergoglio n’a pas objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat, au point que le soir de l’élection il s’est lui-même présenté, non comme Pape, mais comme “l’évêque de Rome”, selon la nouvelle doctrine de la collégialité épiscopale. Tous les actes de Jorge M. Bergoglio dans son archevêché de Buenos Aires attestent, sans aucun doute possible, qu’il considère son rôle en référence au dialogue interreligieux, spécialement avec le judaïsme, et à l’œcuménisme (jusqu’à se faire bénir et imposer les mains par les hérétiques), dans l’union fraternelle avec tous les ennemis de l’Église et du Christ, et dans le plus total mépris de la Tradition dogmatique, liturgique et disciplinaire de l’Église catholique. Une telle intention publique et habituelle est incompatible avec le fait d’être Pape, c’est à dire d’être una cum le chef invisible de l’Église, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Voilà l’analyse qu’il nous semble de notre devoir de faire pour comprendre la situation actuelle de l’autorité dans l’Église.

   Adressons donc notre prière à Notre-Seigneur : “Domine, salva nos, perimus” ! (Matth. VIII, 23). Seul le Seigneur, dans la médiation de Marie, peut sauver et sauvera Son Église. Nous en appelons à tous les catholiques qui se sentent encore liés à la tradition de l’Église, afin qu’ils ouvrent les yeux et rompent courageusement la communion avec ceux qui ne peuvent pas représenter Jésus-Christ et son Épouse, l’Église catholique.

   Prions enfin les saints apôtres Pierre et Paul pour qu’ils protègent l’Église romaine, et les pontifes saint Pie V et saint Pie X pour qu’ils soutiennent par leur intercession tous les défenseurs de l’Église de ses ennemis intérieurs et extérieurs.

Verrua Savoia, 15 mars 2013.

 

Lire le communiqué sur le site Sodalitium.eu.

 


Note du CatholicaPedia :

Nous avons reçu ce message d’un lecteur :

Voir le communiqué de l’Institut Mater Boni Concilii :
« Non seulement Bergoglio n’est pas pape », dit-il, « parce qu’il ne veut pas
l’être mais Ratzinger ne l’a jamais été car il n’a pas voulu se charger lui
non plus du rôle de Pape » ! Mgr Fellay ne peut plus décemment continuer son
dialogue avec Rome si tant est que Bergoglio le souhaite ! Radio Notre Dame
déclare que la parenthèse Benoît 16 est refermée en ce qui concerne la messe
et la liturgie…
Bien à vous

Il est navrant de constater dans ce communiqué de Verrua que pas un mot ne soit dit sur l’invalidité sacerdotale de tous ces personnages qui constitues l’église [secte] Conciliaire !

Venant d’un Institut “non una cum”… dire de Josef Ratzinger « absence qui l’empêchait, depuis le début, d’être Pape » ou de Bergoglio « c’est avec un acte de sa volonté que Jorge M. Bergoglio n’a pas objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat » est déplorable ! Ce ne sont que des niaiseries… par rapport à la grave question de la disparition du sacerdoce (visible).

Pour les abbés de Verrua, qui ont fait des études de théologie, ne pas se soucier de ce fait évident est de l’aveuglement ! (Aveuglement spirituel ! Aveuglement péché ? Aveuglement cause du péché ? Aveuglement effet du péché ? Je ne sais, Dieu le sait…) Est-ce la thèse ?…

S’il y a bien UN motif pour être non una cum”… Franciscus c’est bien qu’il ne peut pas être pape (laïc ou diacre apostat ! et hérétique s’étant mis hors de l’Église lui-même !) et non pas parce qu’il ne veut pas se considérer comme pape !!! n’ayant pas « objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat ».

6 commentaires

  1. Charles dit

    Comme toujours, l’Institut déraille et ne dit pas toute la vérité ! Vous avez raison, cher Cave Ne cadas de mettre le doigt là où ça fait mal ! Tant pis pour tous ceux qui vont encore être « choqués » de ce manque de « charité » !!!

    Nous savons à présent à quoi nous en tenir objectivement : les prêtres de Verrua (et sans doute quelques fidèles d’entre eux…) ne peuvent être qualifiés de sédévacantistes au sens strict et un doute légitime existe sur leur catholicité !

    Pour ces gens l’Eglise n’est pas éclipsée et les ordinations conciliaires sont probablement valides….

    Prions pour leur conversion !

  2. Fert Fert Fert dit

    D’accord avec vous  Cave Ne cadas , je pense la même chose !
    Ces gens ne sont pas catholiques ils ne peuvent donc pas être pape. De plus les rites d’ordinations et de consécrations ayant été changés cela rajoute encore à leurs tares, en plus d’être modernistes ( condamné par Saint Pie X ) ils sont des laïcs. Certes Benoit 16 soupapes était vrai prêtre mais pas évêque, son collègue, successeur à l’emploi de figurant au poste de pape n’étant lui-même que « simple » « diacre » , et encore à vérifier !  mais à mon avis il serait plus diable que diacre !

    Attendons-nous à voir s’écrouler ce que le monde croit être l’Église catholique ! oups ! attachez vos ceintures ça va faire mal ! il pleuvra sur les bons comme sur les méchants ! mettons nous en règle avec notre Seigneur, pour ceux qui ne le sont pas bien sûr !

     
     

  3. fortsdanslafoi dit

    Mais où est-ce qu’ils vont chercher tout cela ! ? L’art de tout compliquer, de tout diviser…. pour mieux régner !
    De tout supprimer ce qui gêne la thèse de Cassiciacum (et encore laquelle, parce qu’il n’y en a pas qu’une !) : secret de la Salette, très embarrassant parce que pas d’Apocalypse, donc pas d’Antéchrist, etc…..

    Un Christ aujourd’hui encore… démantelé « dans » et « par » celui qui se fait passer pour le pape  :
    – moitié dans la Sainte Eglise, avec nous, par son côté matérialiter
    – et l’autre moitié hors de la Sainte Eglise par son côté formaliter au service d’une religion qui n’est pas de Dieu.

    C’est peut-être risible, mais cela revient à çà ! Et le fait de ne pas régler le problème de l’invalidité du nouveau rite ne ferait-il pas un amalgame déplorable entre l’Eglise du Christ et celle de Satan ? « Qui n’est pas avec Moi est contre Moi »….. forme et matière n’ont donc ici aucun sens.

    Rien ne sert de discuter, ils sont sûrs d’eux, le seul miracle qu’ils imposent à la « logique » de Dieu, c’est la conversion de l’ennemi de l’Eglise assis sur le Siège de Pierre. Laissons-les y croire, mais qu’ils n’imposent pas cette hypothèse comme unique solution au problème ; Dieu peut s’y prendre d’une autre manière pour apporter au « petit troupeau qui voit clair » (la Salette) un successeur du dernier… Très Saint Père.

  4. Cave Ne Cadas dit

    Un correspondant m’écrit :

    La postérité de Guérard des Lauriers et ceux qui s’en réclament, sauf M. l’abbé Guépin, sont empêtrés par l’invention du « materieliter et formaliter », qui n’est pas fausse sur le plan philosophique puisqu’elle s’applique dans le cas du dauphin de France, non encore sacré cf. sainte Jeanne d’Arc… mais elle ne s’applique pas à Jean XXIII, Paul VI… qui sont des ennemis de l’Église et de Notre Seigneur et ne peuvent recevoir une charge qui implique la foi : « Tu es Pierre et sur cette pierre », succède à « Vous êtes le Christ le fils du Dieu vivant ». Or ils n’ont pas la foi…
    Pour comprendre cela il faut se référer à un autre principe de philo :
    il faut que la matière soit susceptible de la forme. Or un sacrement imprime une forme à condition que celui qui le reçoit l’accepte. Lorsqu’il ne l’accepte pas on a un Aaron Lustiger. Car on ne fait pas une scie avec du schwing gum ! Comme disait Blanc de Saint Bonnet « l’erreur fait moins de mal qu’une demie vérité ; on a en France assez de bon sens pour refuser la première, mais pas assez de philosophie pour « débusquer la seconde »

    Bien à vous

     
    • fortsdanslafoi dit

      Le problème, c’est que lors d’une réunion d’une quinzaine de jeunes de la fraternité (groupe MJCF), un responsable s’est « servi » de la thèse de Cassiciacum, à sa manière, et sans la nommer. Résultat, un jeune a appelé sa famille pour dire qu’il n’y avait pas vraiment de différence entre la Fraternité et les sédévacantistes de Verrua pour expliquer que Benoit XVI (à l’époque) avait…. forcément quelque chose d’un pape. Le problème de l’una cum n’avait pas été abordé. Des altercations assez houleuses sont intervenues par la suite ; je sais qu’un abbé de la Fraternité, préposé aux exercices de st Ignace, se rapproche considérablement de cette distinction formalitermatérialiter, mais force est de constater que leurs explications (que l’on ne maîtrise pas) ont comme conséquence de MAINTENIR les fidèles dans la Fraternité… C’est quand-même curieux, non ? Et où vont les fidèles lorsqu’ils ont maille à partir avec un prêtre de l’Institut et qu’ils claquent la porte : à la Frat, comme par hasard.
      Merci Verrua…
       

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