“Coming Out” au Vatican !!!
Les faux prêtres de la secte tombent les masques…. et c’est très bien !
Chers amis lecteurs,
J’ai beaucoup hésité à parler de ce sujet très délicat qui heurte la pudeur tout autant que la foi des fidèles que nous sommes ou tentons du moins d’être, avec la grâce de Dieu, dans ce monde si chaotique et inversé. Car en parler en tant que personne privée, hors du cadre très normé de la morale et de ses condamnations sans appel, risque de faire naître chez certaines âmes sensibles ou suspicieuses des réactions quelque peu …diversifiées ! On verra bien !
D’éminentes personnalités laïques ou religieuses, y compris dans nos rangs, ont rappelé toutes les condamnations multiséculaires des personnes qui se livrent sans vergogne et sans retenue à ce qu’il faut bien nommer un vice contre-nature. Le rôle modeste que je me suis imparti ici n’est donc pas de rappeler une énième fois toutes ces condamnations, mais de tenter d’aborder ce problème sous un éclairage spécifique et propre à parvenir à expliquer à toutes les âmes de bonne volonté ce qui fait l’un des fonds du problème.
Certes nous sommes en principe entre adultes et aucun sujet ne doit rester secret (j’ai volontairement écarté le terme “tabou” !) tant que l’éclairage qu’on en donne reste « ad majorem Dei gloriam » et dans la voie étroite d’une charité bien comprise. Tout ce qui touche au plus intime de l’âme et du cœur humain suscite des remous secrets qu’on ne saurait trop manier avec la plus grande précaution.
Pour entrer dans le vif du sujet et faire comprendre à mes lecteurs l’une des nombreuses composantes du problème, je suis bien conscient de m’adresser à des lecteurs très majoritairement respectueux des condamnations de l’Église et aussi très majoritairement “hétérosexuels” dans leur choix de vie et le témoignage de leur existence qu’ils veulent conformes à la loi naturelle, tout simplement.
N’étant pas complètement naïf, je suis également conscient qu’il se trouvera peut-être parmi mes lecteurs quelques rares personnes qui ne se reconnaîtront pas dans cette majorité naturelle, voulue par Dieu, parce qu’elles feront partie d’une minorité infime qui aura plutôt tendance à se définir comme invertie ou pour le moins comme étant sujette à des pensées ou tendances qualifiées de vicieuses car contre-nature. Que l’on me suive bien : il m’importe peu de me poser la question de savoir si ces personnes très minoritaires ont construit leur vie affective sur un énorme déni ou si elles ont pris le problème à bras le corps en adoptant autant que faire se peut les remèdes spirituels et surnaturels recommandés par l’Église.
On juge l’arbre à ses fruits ! Que de mariages ratés ou bradés même au bout de plusieurs décennies sans que le commun des mortels ne devine ce qui a motivé la rupture. Il arrive souvent, et j’en ai lu des témoignages, qu’une jeunesse dissipée refleurisse beaucoup plus tard sur une terre ingrate et empoisonnée car trop longtemps négligée… L’on m’objectera que les personnes normales divorcent aussi à tour de bras et/ou se séparent à tour de bras ! L’objection n’est ni sérieuse ni honnête. Dans ce premier cas, il y a adultère, comportement pervers (avec ou sans enfants) ou grave incompatibilité d’humeurs susceptibles de motiver séparation ou divorce (rassurons-nous plus pour longtemps puisque François Zéro est plutôt pour la nullité du mariage !!!). En ce cas qui fait les frais de cet état des choses ? La morale religieuse…et les enfants !!!
Alors que dans le second cas, même si les raisons apparentes peuvent éventuellement paraître les mêmes (“adultère gay” (!), incompatibilité d’humeur, perversions diverses, etc…) la causalité profonde, c’est à dire la déviance originelle, n’est évidemment pas de même nature que dans le cas d’un couple classique ! On peut aussi dire que tous les invertis n’ont ni “vocation” au “mariage” (“gay” c’est à dire blasphématoire) ni à la “vie apairée”, pour reprendre un lexique plus conforme à la réalité et à la morale !…
Car le problème n’est pas celui de leur tendance, qui ne regarde que leur for interne, ou de leurs chutes, qui ne regardent que leur confesseur (sauf s’il y a scandale public !), mais celui de savoir si ces personnes ont assez de pudeur chrétienne pour garder en elles-mêmes un secret de bon aloi, dont les vertus sont évidentes à tout catholique digne de ce nom. D’aucuns viendront m’opposer peut-être qu’un secret dans le domaine psycho-affectif est à même de générer moult dérèglements, complexes, frustrations et atteintes neuro-physiologiques. Ben voyons !
Me refusant à entrer dans des domaines piégés comme la psychanalyse ou la psychologie, je répondrai que l’humanité a toujours vécu avec bien des frustrations de toutes sortes, conséquences du péché originel, et que le pourcentage des personnes “atteintes” a toujours été bien inférieur à l’intérêt général qu’ont eu toutes les sociétés raisonnables à défendre la loi naturelle et l’ordre social garant de la survie de l’espèce. La société chrétienne ayant parvenu malgré bien des fluctuations à un équilibre relativement satisfaisant pour le plus grand nombre.
Le politique laïque et révolutionnaire ayant généré le phénomène du communautarisme, les invertis les plus radicaux n’ont pas échappé à cette volonté subversive de reconnaissance de leurs soi-disant droits par une société politique elle-même déliquescente…
Ainsi, le secret multiséculaire, individuel et collectif, a-t-il été de plus en plus banni par les porteurs officiels de la conscience “gay” et remplacé par des bannières arc-en-ciel, symbole visible d’une transmutation-inversion quasi-totale : l’impudeur avait cédé la place à la pudeur !!! La « fierté gay » avait remplacé la honte de se savoir démasqué ! La nouvelle église néo-catholique n’échapperait pas non plus à cette formidable mutation.
Qu’on me permette alors une légère digression métaphysico-religieuse : le cloaque d’impureté décrit à La Salette qualifie d’abord, n’en doutons pas, le pourrissement intellectuel et doctrinal des prêtres de Jésus-Christ, accompagné, de temps à autre, par un pourrissement au niveau des mœurs.
Dans des temps disons catholiques, un prêtre aux tendances constitutionnellement inverties, soit ne parvenait pas à la prêtrise, soit accomplissait son ministère dans le renoncement accepté et vécu comme une pénitence car l’aide de l’Église était ce qu’il rencontrait de mieux et de plus efficace tout au long de sa vie. Dispensatrice des grâces de pureté et de chasteté, l’Église n’était pas avare de remèdes pour ses prêtres.
Dans la secte conciliaire, l’ambiance délétère du relativisme doctrinal et du scandale liturgique instaurés par le conciliabule, agit comme un « accélérateur de particules communautaires ». Non seulement ses faux prêtres ne jouissent d’aucune des grâces si spécifiques et merveilleuses du sacerdoce, mais ils se trouvent comme exaltés dans leurs différences (et particulièrement ceux qui sont invertis) par une hiérarchie conciliaire apostate et criminelle.
Alors ne nous étonnons pas que certains, mus par une certaine cohérence intellectuelle, fassent en toute connaissance de cause leur “coming out” ! Dans l’institution religieuse (on ne peut plus parler d’Église stricto sensu) les mutations sont lentes et se font toujours avec un peu de retard par rapport à la société civile.
La logique du prochain synode (“d’Eux !”) voudrait que ces mutations soient entérinées par une majorité de clercs progressistes. Malheureusement, il n’en sera pas ainsi et les leurres diaboliques feront leur office de frein circonstanciel.
Sur un plan stratégique, c’est sans doute cette crainte que les choses ne bougent pas assez vite, qui ont déclenché chez ce théologien (voir l’article du Figaro) de la Curie Romaine (!) le désir d’accélérer le processus en donnant l’ “exemple” !!! Il est même allé jusqu’à s’afficher en public (et en col romain !) avec son compagnon devant les caméras du monde entier.
Oui, la réserve chrétienne a vraiment cédé le pas à l’indécence conciliaire !
J’ose espérer bénéficier de l’indulgence de mes fidèles lecteurs pour un article assez court vu l’ampleur des problèmes qu’il soulève. D’avance je les en remercie.
Pierre Legrand.
(Dans l’article ci-dessous, le langage est totalement conciliaire, faisant croire qu’il s’agit de l’Église catholique)
Au Vatican le coming out médiatique d’un prêtre fait scandale
VIDÉO – Un prêtre polonais membre de la curie romaine a révélé être homosexuel et avoir un compagnon, à la veille du synode sur la famille. L’Église l’a suspendu de ses fonctions.
La veille de l’ouverture du synode sur la famille, c’est un coming out qui fait du bruit. Krysztof Charamsa, prêtre travaillant dans les instances du Vatican, a décidé de révéler devant la presse son homosexualité et par la même occasion le fait qu’il avait un compagnon. L’Église l’a immédiatement suspendu de ses fonctions.
Au Vatican, cette annonce choque d’autant plus que le prêtre était secrétaire adjoint d’une commission théologique internationale auprès de la Congrégation pour la doctrine de la foi, depuis 12 ans. Une congrégation précisément chargée de veiller au bon respect du dogme catholique. Or sur la question de l’homosexualité, l’Église prône l’abstinence.
« Nous sommes déjà en retard et nous ne pouvons pas attendre encore 50 ans de plus » se justifie le prêtre, qui a fait son annonce dans les médias polonais, son pays d’origine, et au Corriere della Sera, en Italie. « Je fais cela pour moi, pour ma communauté, pour l’Église. » Pourtant l’homme n’est pas dupe. « Je sais que l’Église me verra comme quelqu’un qui n’a pas su remplir son devoir, qui s’est perdu et qui plus est non pas avec une femme mais avec un homme ! »
« Irresponsable »
La réaction n’a pas traîné puisque le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi, a jugé son attitude « très grave et irresponsable », dont le but serait de « soumettre l’assemblée synodale à une pression médiatique injustifiée ». « Évidemment, Mgr Charamsa ne pourra plus continuer à assurer ses fonctions précédentes auprès de la Congrégation pour la doctrine de la foi », ajoute-t-il. Le Vatican précise que son statut de prêtre, qu’il pourra difficilement conserver après avoir reconnu vivre en couple avec son partenaire, sera décidé par les supérieurs hiérarchiques de son diocèse.
Dans un restaurant de Rome, l’homme de 43 ans par qui le scandale est arrivé se dit néanmoins soulagé devant la presse. « Je sors du placard et j’en suis heureux », a-t-il affirmé samedi, tout sourire, debout aux côtés de son compagnon. « À mon Église, je veux dire que je refuse et que je dénonce l’exaspérante homophobie ambiante. Ouvre les yeux à la souffrance des personnes homosexuelles, à leur désir d’amour. » Son compagnon, un Catalan prénommé Eduardo, l’a alors enlacé en se disant « fier de lui ».
« Le cœur de l’homophobie dans l’Église »
« Le clergé est largement homosexuel et aussi, malheureusement, homophobe jusqu’à la paranoïa car paralysé par le manque d’acceptation pour sa propre orientation sexuelle », affirme le prêtre. « Je demande pardon pour toutes ces années où j’ai souffert en silence devant la paranoïa, l’homophobie, la haine et le refus des homosexuels que j’ai vécus au sein de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui est le cœur de l’homophobie dans l’Église. »
La sortie médiatique du père Charamsa n’a pas manqué de déclencher des réactions chez certains prêtres, comme l’abbé Grosjean, qui sur son compte Twitter déplore ce besoin de « scandaliser » :
Ce n’est pas la première fois qu’un prêtre est suspendu pour son homosexualité. En 2007, Mgr Tommaso Stenico, en charge de l’un des bureaux de la Congrégation pour le clergé, avait fait son coming out à la télévision italienne. En 2013, un journal avait révélé l’homosexualité de Mgr Battista Ricca, prélat de l’Institut pour les œuvres de religions. Il avait ensuite présenté sa démission au Pape.
Les 360 participants de ce second synode en deux ans ont été nommés à la mi-septembre par François : un savant dosage entre «conservateurs» et «libéraux» qui n’a pas exclu les plus radicaux des deux camps. Ils devront remettre leurs conclusions le 25 octobre, après quoi il reviendra au pape de décider seul, probablement au printemps, des inflexions à apporter ou non au discours de l’Église.
Source Le Figaro.fr : http://www.lefigaro.fr/international/2015/10/03/01003-20151003ARTFIG00122-au-vatican-le-coming-out-mediatique-d-un-pretre-fait-scandale.php
Tagged: adultère, Battista Ricca, chasteté, cloaque d’impureté, Coming Out, condamnations, Curie romaine, dégénérés moraux, dérèglements, église Conciliaire, faux prêtres, Federico Lombardi, fierté gay, gay, homophobie, homosexualité, homosexuel, impudeur, inversé, invertie, Krysztof Charamsa, laïque, mariage, péché originel, perversions, pudeur chrétienne, pureté, révolutionnaire, Scandale, secret, secte Conciliaire, Sodome et Gomorrhe, Tommaso Stenico, Vatican, Vatican d'Eux, vice contre-nature
Eh oui ! L’inversion affectivo-sexuelle est vieille comme le monde et a toujours été largement minoritaire dans toutes les civilisations. Ce qui a changé c’est non seulement le regard que l’on porte sur elle mais aussi le traitement politique, sociétal, moral et religieux qu’on en fait ! Si paranoïa il y a ou si du moins elle est ressentie comme telle, c’est que nos sociétés civiles et religieuses ont raté quelque chose et ce depuis pas mal de temps !!!
Ne nous voilons pas la face : toute société révolutionnaire porte en elle-même le germe de la mutation à laquelle nous assistons. Rien, à part les châtiments de Dieu, ne pourra arrêter ce processus malgré toutes les nombreuses réticences qui se font jour dans la secte…au nom même de l’Église et de ses condamnations séculaires !!!!
En effet, les racines du mal sont à chercher dans le divorce irrémédiable entre le Trône et l’Autel, divorce voulu et préparé depuis trois siècles par les Sociétés de pensée…
Ce qui crée une »dissociété » (Marcel de Corte) , terreau fertile de toutes les inversions et désagrégations sociétales.
Dans cette société à l’envers, les valeurs sont inversées tout en gardant un vernis traditionnel. Ainsi, la sincérité et sa cohérence interne, remplace d’autres valeurs que jadis l’Église enseignait et/ou vivait en montrant l’exemple !
Dans une société (post)révolutionnaire, l’individu — et son « bonheur » — priment sur le bien commun qui est réduit à une abstraction et devient pour le peuple une chasse-gardée, un domaine réservé de ses (fausses) élites.
Il y a, dans la bouche du « prêtre » Charamsa, un petit bout de phrase très emblématique de la nouvelle façon de penser de ceux qui ont le pouvoir intellectuel : « Le clergé est largement homosexuel et aussi, malheureusement, homophobe jusqu’à la paranoïa car paralysé par le manque d’acceptation pour sa propre orientation sexuelle « .
Décortiquons si vous le voulez bien, chers amis lecteurs, cette prose ‘vaticane’ !
1/ Première affirmation : le clergé est largement homosexuel
2/ Deuxième affirmation : le clergé est largement homophobe
3/ Troisième affirmation : le clergé est par conséquent paranoïaque
4/ Quatrième affirmation : le clergé est « paralysé » par sa non-acceptation.
5/ Cinquième affirmation : le clergé n’accepte pas sa propre orientation sexuelle, cette non-acceptation étant la résultante de sa paranoïa.
Que l’on me permette alors une petite explication de texte hors des canons habituels. Car si on lit cette phrase avec un éclairage disons normal, outre que l’on se scandalisera vite de son côté accusateur et rebelle, on sera bien en peine de décrypter la succession des affirmations et de comprendre clairement comment elles s’enchainent pour mieux remonter à leur source.
C’est la première affirmation qui est la clé et le pilier de tout le reste ! En effet, affirmer que le clergé est largement (c’est à dire quasi majoritairement) homosexuel relève d’une approche à première vue excessive et caricaturale qui semble être la caractéristique d’une tendance fréquente chez toutes les minorités subversives soucieuses d’émancipation. Tout en tenant compte de ce paramètre évident, on peut aussi se risquer à émettre une autre hypothèse : celle d’une information relativement juste mais exagérée dans un but circonstanciel de propagande (une sorte de délit d’initié version romaine !) ; là il faut considérer avec tremblement le contexte social et religieux dans lequel nous sommes depuis au moins un demi-siècle…et se poser sérieusement la question de savoir, si au fond, en ce qui concerne la secte conciliaire, notre théologien n’aurait pas un peu raison, étant bien informé car faisant partie du « sérail »…
Le « cloaque d’impureté » n’aurait subi aucune évolution-mutation depuis tout ce temps ? Il faudrait être naïf pour le croire et le penser !
Cette première affirmation semble être tout aussitôt contre-balançée par la seconde qui dit que le clergé est largement homophobe. Nous verrons comment cela alimente artificiellement la première qui doit rester le pilier fondateur, qu’il soit exagéré ou pas, de la doxa cléricale à usage « particulier ».
Rien d’anormal à ce que le clergé soit très majoritairement homophobe — doctrinalement parlant — dans une Église dite « en ordre ». Mais lorsqu’on a dit ça on a rien dit ! Car c’est dans une toute autre logique que notre théologien inverti se situe. En effet pour lui l’homosexualité des prêtres est génératrice d’homophobie (cette fois entendu au sens de haine des invertis) puisqu’ils sont eux-mêmes en grande partie homosexuels ! Haine de soi, donc… Cela sous-entend très subtilement qu’il est dans la (nouvelle) norme qu’une grande partie du ‘clergé’ soit homosexuelle. Ce qui suppose qu’il faut aussitôt établir un distinguo de taille, car l’affirmation englobe alors les invertis « assumés » (en clair, ceux qui ont fait leur « coming out » !) et tous les autres, ceux qui n’assument pas (alors que les raisons peuvent être très diversifiées !) et s’adonnent à l’homophobie pour donner le change et écarter d’éventuels soupçons de leurs ouailles ou de leur hiérarchie.
Vous me suivez ? Je répète : nous sommes là dans une logique interne très spécifique à un certain regard communautariste sans toutefois négliger le fait qu’en certains domaines il est peut être réellement « bien informé »…
La troisième affirmation est la résultante obligée des deux premières car pour la doxa invertie l’homophobie des prêtres génère obligatoirement de la paranoïa !!!
Paranoïa : « un trouble mental manifesté par des difficultés relationnelles, des troubles du comportement et un sentiment de persécution pouvant aller jusqu’à un point d’irrationalité et de délire (délire paranoïaque). » (Wikipédia)
Ce qui est intéressant, c’est que notre théologien, craignant sans doute d’être mal compris dans l’emploi de ce mot spécialisé, ajoute aussitôt que le signe probant de cette affection de l’esprit est la… paralysie…et comme le mot lui-même est encore trop ambigu il ajoute aussitôt la cause réelle de cette paralysie : la NON ACCEPTATION !!!! Cela va loin !!!!
Résumons-nous pour y voir clair : la non-acceptation génère la paralysie qui elle-même est produite par la paranoïa générée par l’homophobie !!!
On a donc : homophobie = non acceptation
Intéressant, non ? (oubliez tout ce qu’on vous a appris jusqu’alors !)
La boucle est ainsi bouclée, l’affirmation cinq n’étant qu’une explication redondante de l’affirmation quatre. On a ainsi un tableau très sombre de l’état mental du ‘clergé’ actuel :
difficultés relationnelles
troubles du comportement
sentiment de persécution
irrationalité
délire paranoïaque
N’en jetez plus ! On peut se demander comment un tel « clergé » peut encore annoncer la Bonne Nouvelle et assurer « le service de l’Autel » !!! (je veux dire leur “synaxe”) Pas étonnant qu’il cherche à calmer ses troubles dans l’expérimentation liturgique !!!! La guitare, la danse, les trémoussements sont parfois des remèdes cache-misère !!! Quand ce ne sont pas carrément ce qu’on appelait jadis des mauvais lieux ou des lieux de débauche… qui ont la préférence de nos ‘excellences’, trop instruites ou distinguées pour se commettre avec le vulgaire, le dimanche (ou le samedi !!!) à la « sainte synaxe » !!!!
D’un terrible constat, déversé comme une parole d’Évangile, on en déduit des conséquences non moins terribles, n’est-ce pas chers lecteurs ?
Alors dans une telle « église », ceux qui ont vraiment des c——–, ce sont les invertis (assumés) car ils sont heureux de l’être !!!!
Nous avons donc deux piliers, corpus doctrinal inattaquable, qui sous-tendent un constat apocalyptique sur l’état du ‘clergé’ :
A/ le ‘clergé’ est largement homosexuel
B/ le ‘clergé’ est largement homophobe
Voilà la nouvelle « règle de la foi » et tout un chacun est prié d’y réfléchir et d’en tirer toutes les conséquence !
J’ai été un peu long, amis lecteurs, et j’ai envie de me faire pardonner en vous souhaitant — si vous y parvenez ! — la meilleure des nuits possible (et ce, sans jeu de mots !)
Dieu est homophobe !
Un article du CatholicaPedia Blog du 6 mars 2013…
► http://wordpress.catholicapedia.net/dieu-est-homophobe/
…Forcément !…cher Louis-Hubert…
Comment Dieu voit-il cela ?
Épître de saint Paul aux Romains I, 18-32
(Sans commentaires)
18 En effet, la colère de Dieu éclate du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes, qui, par leur injustice, retiennent la vérité captive ;
19 Car ce qui se peut connaître de Dieu, est manifeste parmi eux. Dieu le leur a manifesté.
20 En effet Ses perfections invisibles, Son éternelle puissance et Sa divinité sont, depuis la création du monde, rendues visibles à l’intelligence par le moyen de Ses œuvres.
21 Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne L’ont pas glorifié comme Dieu et ne Lui ont pas rendu grâces ; mais ils sont devenus vains dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence s’est enveloppé de ténèbres.
22 Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ;
23 Et ils ont échangé la majesté du Dieu incorruptible pour des images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.
24 Aussi Dieu les a-t-Il livrés, au milieu des convoitises de leurs cœurs, à l’impureté, en sorte qu’ils déshonorent entre eux leurs propres corps,
25 Eux qui ont échangé le Dieu véritable pour le mensonge, et qui ont adoré et servi la créature de préférence au Créateur, (lequel est béni éternellement. Amen !)
26 C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie : leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ;
27 De même aussi les hommes, au lieu d’user de la femme selon l’ordre de la nature, ont, dans leurs désirs, brûlé les uns pour les autres, ayant hommes avec hommes un commerce infâme, et recevant, dans une mutuelle dégradation, le juste salaire de leur égarement.
28 Et comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens pervers pour faire ce qui ne convient pas,
29 Étant remplis de toute espèce d’iniquité, de malice, de fornication, de cupidité, de méchanceté, pleins d’envie, de pensées homicides, de querelle, de fraude, de malignité, semeurs de faux bruits,
30 Calomniateurs, haïs de Dieu, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents,
31 Sans intelligence, sans loyauté, (implacables), sans affection, sans pitié.
32 Et bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font.
Le « pape » François a une attitude typiquement Moderniste en ce qui concerne l’homosexualité…
L’illustration parfaite en est son récent voyage aux États-Unis.
Il a tout d’abord rencontré Kim Davis, cette femme qui a passé 6 jours en prison à cause de son refus de délivrer des certificats de mariage aux homosexuels…
Kim Davis : « Pope Francis thanked me for my courage and told me to ‘stay strong.’ »
Le lendemain, François Ø rencontrait son ancien étudiant, Yayo Grassi. Celui-ci ouvertement homosexuel était accompagné de son « partenaire »…
► Vidéo de la rencontre ci-dessous :
‘Pope’ Francis Visits Washington DC 2015 from Marisa Marchitelli on Vimeo.
► Lien : http://www.novusordowatch.org/wire/charamsa-grassi-francis.htm
De surcroît, la personne en charge des « lectures » lors de la « messe » de François Ø au Madison Square Garden à New York était un certain Maurice « Mo » Rocca, une personnalité de la TV, ouvertement homosexuelle.
► Lien : http://www.novusordowatch.org/wire/mo-rocca-lector-papal-mass.htm
Rien d’étonnant donc à ce que les gays du Vatican s’impatientent de plus en plus…
Cher Nordland,
Au vu de ces deux vidéos assez pénibles, voire grotesques, notamment pour la première en compagnie de François Ø, on peut considérer que le « théologien du Vatican » est dans son rôle (malheureusement je ne comprends pas le polonais !) , même si une certaine souffrance (communautaire !) n’est pas feinte, alors que les embrassades, larmoiements et l’atmosphère faussement intimiste de la première vidéo nous en disent long sur les rapports du pontife conciliaire avec ses fidèles…
On ressent très bien que les attouchements un peu hystériques de ses dévotes l’agacent un peu et ne font pas vraiment partie de son registre profond ; tout cela n’est qu’une comédie nécessaire et notre François prend son rôle (de clown blanc) très au sérieux !
En réalité c’est un monstre froid, fixé sur ses objectifs et ne s’en laissant pas détourner par toutes ces manifestations de sensiblerie…
Si j’osais, je pourrai le comparer à notre président Hollande qui est du même acabit.
Où est le protocole ? où est la dignité papale ? même les rares qui lui baisent encore l’anneau — pardon ! la chevalière conciliaire — semblent l’agacer un peu…
On s’éloigne de plus en plus, dans l’ensemble comme dans le détail, de la Papauté Catholique !…
Il y a toujours la destruction du temporel ET du spirituel.
La Révolution luciférienne de 1789 et (ensuite) Vatican II ensuite.
Après une bonne nuit récupératrice, j’ajoute un petit complément à mon long message d’hier soir, car, à bien y regarder de près , la réaction twiteuse de l’« abbé » Grosjean semble corroborer ce que nous suggère P. Legrand dans son article.
Grosjean nous dit : « Mon frère tu aurais pu partir humblement dans le silence. Personne ne t’aurait jugé. Pourquoi as-tu besoin de scandaliser ? »
N’est-ce pas extraordinaire cette complicité de clan qui s’exprime subtilement à travers ce message ?! À partir de là, et avant même de pousser plus loin l’analyse, on peut en inférer que Grosjean s’agrège – peut-être – à cette minorité qui a opté pour la dissimulation (mais on verra ici qu’elle n’est pas à finalité catholique !)
Mais au fond peu importe ici, comme dirait Fernandel, que cet « abbé » en soit ou non. Ce qui m’intéresse c’est le particularisme de sa réaction…concentrée puisqu’objet d’un « Tweet ».
Pour Grosjean, l’humilité consiste avant tout à partir…dans le silence ! C’est à dire à faire comme jadis (vous savez, du temps de l’Église……!!!), et activer le leurre puissant du secret pour mieux continuer à vivre d’une manière que l’Église réprouve. On appréciera la manœuvre, bien spécifique et opérante dans la perspective de la secte.
Le masque tombe juste après, lorsque Grosjean ajoute « Personne ne t’aurait jugé ». Alors là chapeau ! Ce monsieur déguisé en prêtre fait mine de faire l’imbécile mais a compris tous les enjeux de ce départ in secreto ! Il en tire d’ailleurs une conséquence époustouflante sur le plan de la morale car il se garde bien de préciser si ce soi-disant jugement se fait au for interne ou au for externe, ce qui apparemment n’a pas de sens, car si départ secret il y a, on ne voit pas comment on pourrait juger au for externe un départ pour lequel on ne peut que se lancer dans des conjectures hasardeuses…
La manœuvre est habile car Grosjean lance ainsi un signal quasi occulte à tous ceux qui voudraient aller trop vite en besogne et voudraient trop brûler les étapes en instrumentalisant leur départ… Nous rejoignons ainsi, mine de rien, le camp des clercs « traditionalistes » (au sens conciliaire) qui se méfient, mus par un vieux réflexe catholique, des mutations trop rapides et trop scandaleuses !… Car en fait, ce qui fait le plus peur à toute une frange conciliaire conservatrice, c’est le scandale ! Ce sont deux écoles de pensée révolutionnaire qui s’affrontent : les progressistes et les conservateurs traditionalistes.
Vous verrez ce que ça va donner lors du prochain « synode »……
Or donc, l’on voit bien après une analyse rapide que Grosjean lie étroitement la notion de scandale à celle d’être « jugé« . Que voilà une belle morale que je qualifierai de situation et de stratégique !
Pour lui l’important c’est de ne pas être jugé ou plus exactement de ne donner aucune possibilité de l’être ! Pour cela il faut à tout prix évacuer la notion de scandale et ne s’y exposer en aucune manière !…
Mais le « prêtre » à scandale Charamsa a choisi cette voie non par hasard mais dans un but bien défini : rompre avec une vie « cléricale » encore incompatible avec son choix de vie affective et susciter dans l’opinion publique une sorte d’électrochoc en osant des affirmations répondant à une doxologie très ciblée. (lire mon message précédent)
Si j’osais, et ce dans une perspective purement conciliaire, je dirais que des deux bonshommes le second a une honnêteté intellectuelle et une cohérence personnelle un cran au dessus du Père Grosjean qui lui, a décidé, de rester dans les schémas traditionnels de ce qu’il croit être ceux de l’Église. Certains diront… « 1 point partout »… oublieux qu’ils seront de la logique proprement révolutionnaire qui préside à toutes ces belles mutations ! Seul l’avenir nous éclairera sur la stratégie gagnante et le prochain « synode » d’Eux apportera sans doute quelques éléments supplémentaires à ce sulfureux dossier.
Bref ! avec de tels « clercs », nous ne sommes pas sortis de l’auberge !!!!
Un
prêtrepolonais révèle être homosexuel et vivre en coupleIl quittera ses fonctions
Rédaction de ZENIT
Rome, (ZENIT.org)
Un
prêtrepolonais,MgrKrzysztof Charamsa, a révélé son homosexualité et sa vie de « couple » devant la presse le 3 octobre : il devra quitter ses fonctions. Il voudrait que l’Église« renonce à son enseignement ».Le directeur de la Salle de presse du
Saint-Siège, le P. Federico Lombardi, SJ, a indiqué queMgrCharamsa devra quitter sa charge auprès de la ‘Congrégation pour la doctrine de la foi et des universités pontificales’, mais que les autres aspects de sa situation devront être réglés par sonévêquediocésain.MgrRyszard Kasyna, l’évêquedu diocèse polonais de Pelplin, dans le nord de la Pologne, lui a pour sa part adressé un « avertissement », « pour le faire revenir dans le chemin du ministère du Christ », indique un communiqué du diocèse. L’évêquedemande auxprêtreset auxcatholiques(conciliaires) de prier à cette intention.Un tel avertissement constitue la première étape de la procédure de « suspense a divinis » qui interdit à un
prêtred’exercer sonsacerdoce. Le ‘clerc’ « suspendu » peut recevoir les sacrements, mais doit s’abstenir des actes interdits par sa suspense. Il pourrait lui-même demander à être « réduit à l’état laïc ». (Ce qu’il est déjà !!!)Le P. Lombardi a par ailleurs « jugé sévèrement » ce geste sensationnel à la veille de l’ouverture du ‘synode’, commente Radio Vatican qui cite : « C’est un choix très grave et irresponsable, car il vise à soumettre l’assemblée ‘synodale’ à une pression médiatique indue. »
Mais le porte-parole du
Saint-Siège précise en même temps que les vicissitudes, situations personnelles et les réflexions que les personnes homosexuelles suscitent sont « dignes de respect » (!!!!!), souligne Radio Vatican.MgrCharamsa, 43 ans, est membre de la ‘Congrégation pour la doctrine de la foi’, secrétaire adjoint de la Commission théologique internationale, professeur à l’université pontificale Grégorienne (PUG) et à Regina Apostolorum (UPRA).Il se décrit comme un «
prêtrehomosexuel, heureux et orgueilleux de son identité ».D’autres épisodes liés à ces problématiques ont marqué l’actualité cette semaine, ajoute Radio Vatican : le
papeFrançois a rencontré un ancien élève argentin, homosexuel – selon la presse américaine, il était avec son compagnon – lors de son voyage aux États-Unis.Le Vatican a précisé que le
papeFrançois avait déjà rencontré son ancien étudiant par le passé et que, « commepasteur, il garde des rapports personnels, dans un esprit de gentillesse, d’accueil et de dialogue ».Voici le texte de la déclaration du P. Federico Lombardi, en date du 3 octobre, dans la traduction du Vatican, « après les déclarations et les interviews de
MgrKrzysztof Charamsa » : « Mis à part le respect dû aux personnes, à leur vie privée et au débat socio-moral, une démarche aussi retentissante à la veille de l’ouverture du ‘synode’ est offensive et irresponsable.De fait, elle tend à opérer une pression médiatique sur l’assemblée ‘synodale’.
Il est clair que
MgrCharamsa ne peut plus assumer son service auprès de la ‘Congrégation pour la doctrine de la foi’ (voyez comme leur foi a un petit « f »…) comme auprès des universités pontificales.Quant aux mesures disciplinaires le regardant, elles relèvent de son
évêquediocésain. »Lire en ligne
Ne nous laissons pas gruger, les manipulateurs sont très forts, leur technique bien rodée est toujours la même.
Pour les démasquer :
► http://rhubarbe.net/blog/2010/10/01/les-dix-strategies-de-manipulation-de-masse-noam-chomsky
Charles vient de procéder à une analyse psychologique fort rigoureuse des jeux de rôles médiatiques tenus par le duo Charamsa-Grosjean, aujourd’hui à l’intention des « périphéries » de l’« église ».
Il me semble que la même comédie avait été jouée en « première » vers 1968 et 71, à l’intention de la masse catho-sociologique, avec l’affaire du mariage des prêtres, à la suite de laquelle une forte minorité (mais donc à majorité non invertie) du clergé avait quitté les rangs.
Car chaque chose en son temps, dans la grande secte et dans ses petites filiales : il fallait donc qu’un demi-siècle s’écoulât passer enfin à la destruction de la morale chrétienne de fond en comble (la famille) : nous y sommes !
Il y a donc un demi-siècle déjà, d’un côté, on peut citer par exemple Jean-Claude Barreau, « converti », ashkenaz par sa mère, conseiller comme par hasard du cardinal Marty ; il protestait contre le célibat des prêtres et afin de se marier, il défroque vers 1970.
Et de l’autre, un Bernard Besret (depuis 1997, « taoïste » – sic) se posait en modèle de catholique « authentique » dans son abbaye de Bocquen, (cf. »échanges et dialogue » sur ce mariage des prêtres) avant de démissionner lui aussi en 1974.
L’« honnêteté » qu’évoque Charles pourrait cependant se trouver de ce côté, car Besret avait avoué vers 1982 (?) sa propre supercherie au sujet de sa « foi authentique », qu’il avait perdue en réalité durant les années 60, et alors même qu’il était un théologien écouté des « pères conciliaires » français, précisément en vertu de cette « admirable authenticité »…
Pourtant jeune, et surtout très peu informé à l’époque, j’avais discerné malgré tout l’hérésie de Besret, dès sa complaisante médiatisation. Et son aveu, dix ans plus tard, n’avait fait que me rassurer sur l’objectivité de mon sens de la foi.
Conformément au rythme constaté, l’évolution « pastorale »-et-« adoctrinale » de la pseudo-hiérarchie de secte conciliaire laisse à penser que vers 2065, elle aura toujours son « essentielle tête physique » (même si elle n’a plus de corps…) et même une superbe papesse matérielle ( 😀 ), issue par « gpa » d’une paire de cardinaux gay, et mariée à une évêquesse, et ayant procréé par « pma » quelques « cardinaux matériels », et il y aura surtout encore des « tradis », — qui « ne veulent par faire mentir NS JC sur ses promesses » (sic!) — pour lui faire la leçon de « morale » sur de menus écarts de conduite qu’elle se permettrait encore…!
Saluons l’humour de notre ami Martial et aussi sa profonde culture générale des affaires de l’Église. C’est vrai que les années 70′ et suivantes furent riches en événements de toutes sortes et lorsqu’on les regarde avec un recul conséquent…c’est à par une vraie leçon de choses que l’on est édifiés !
« Vatican II, c’est 1789 dans l’Église ! » tout est dit !