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Venir ou (RE)VENIR À L’ESSENTIEL

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Urgence Absolue : (re)Venir à l’Essentiel !!!

 

Le monde, sous le règne du Prince de l’Enfer, est au bord du gouffre.

Bientôt la T. S. Vierge ne pourra plus retenir le bras de Son Fils et les châtiments vont s’abattre sur le monde avec une intensité toute particulière. Seuls les sacrifices d’oblation pure peuvent encore retarder cette terrible échéance. Nous serons sévèrement jugés sur les choix que nous aurons faits et l’ignorance n’est déjà plus de mise parmi nous. Tout ce que nous bâtirons ou subirons sur les ruines de Satan nous sera compté pour rien dans l’économie de notre salut. Refusons, même au prix des plus grands sacrifices, toute mystification et ne permettons pas que Satan vienne aussi « visiter » notre maison !

Pierre Legrand

 

Lundi de Pâques, 28 mars de l’An de grâce 2016.

Chers amis lecteurs,

Les saintes fêtes de Pâques ont revivifié notre foi et nous ont fait sans doute prendre quelques bonnes résolutions pour la plus grande gloire de Dieu.

S’il est bien un point où nous devons rester très fermes dans la foi, c’est bien celui de la liturgie sacrificielle, trésor éminemment catholique et qui ne se retrouve dans aucune autre religion même chrétienne.

Aussi nous ne saurions trop conseiller en cette période pascale de relire et relire l’étude magistrale de Phazaël (en réalité un nom collectif) intitulé « La nouvelle messe, sacrifice de Caïn ».

Le sacrifice de Caïn et Abel

Le sacrifice de Caïn et Abel de Raphaël (dit), Sanzio Raffaello

 

Vous y puiserez un argumentaire de premier choix et si vous avez déjà lu et étudié cette étude il y a de cela plusieurs années, vous aurez à cœur de la réactualiser pour ainsi dire, au vu de l’éclipse toujours plus totale de l’Église et d’y considérer avec une acuité renouveléemais dans l’Espérance –  toute l’horreur de la situation actuelle et l’inanité monstrueuse des compromissions liturgiques jusque parfois dans les rangs du traditionalisme, qu’il soit “rallié” ou non…

Jadis habités par le doute, l’hésitation, la bienveillance et autres considérations plus ou moins subjectives, beaucoup d’entre nous ne furent pas en mesure de jauger dans toute son ampleur le cataclysme qu’allait représenter, tant sur le plan naturel que sur le plan surnaturel, le bouleversement destructeur de la liturgie et plus particulièrement de la Sainte Messe ou Saint Sacrifice, illustrant parfaitement le « Non serviam » satanique depuis les origines de la Création.

Tout en relisant, émerveillé autant qu’horrifié, cette longue étude, je me suis dit qu’il fallait faciliter à tout un chacun la mémorisation des grandes lignes de cette étude et la faire servir à un but pédagogique de révision rapide des principaux arguments.

C’est pourquoi, j’ai tenté d’offrir aux lecteurs (seront-ils indulgents ?) une sorte de résumé qui ne soit ni trop long ni trop court et qui leur permette de se replonger plus ou moins rapidement dans cet essentiel.

Le démon ne craint tant que la Vérité catholique. Nous devons craindre de la voir s’étioler au fil du temps par les attaques répétées ou l’influence délétère du monde, de la triple concupiscence et des tentations démoniaques. Afin que tous nos actes humains ne soient pas privés de la rectitude convenable, il convient d’agir en toutes choses sous le regard de la foi et de la charité de la vérité, notamment en un domaine où nous devons nous efforcer autant que faire se peut d’écarter toute velléité d’orgueil ou de passions mal placées qui viendraient comme souiller gravement et durablement le cœur même du culte de latrie que nous devons à Dieu.

Cela consisterait par exemple, et pour de bien mauvaises raisons, à en évacuer ce qui fait l’essence même du Sacrifice rédempteur à savoir la personne adorable de Notre Seigneur, vrai Dieu et vrai homme. Le salut passe par celui qui a dit « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie ». Aussi comme l’ont dit jadis deux cardinaux catholiques « La promulgation du N.O.M. met CHAQUE catholique dans la tragique nécessité de choisir. »

Alors il est d’une importance extrême de faire le bon choix et de n’opter que pour une oblation pure, un sacrifice saint et sans tache. L’agrément divin est à ce prix !

Puisse ce très modeste résumé aider tous ceux que la tentation de ne pas choisir aurait encore séduit, et leur donner l’amour, l’envie à en mourir du seul vrai culte à rendre à Dieu, pour le salut de leur âme dans l’acceptation humble et rédemptrice du mystère d’iniquité.

Pierre Legrand.

 

 

PHAZAEL

Le sacrifice de Caïn

La « Nouvelle Messe », Sacrifice de Caïn

 

1/ Abolition de l’Autel du sacrifice : il est remplacé par l’« autel-table » du “repas eucharistique” ;

2/ intention hérétique d’ouverture œcuménique, aux dires mêmes des réformés ;

3/ disparition du sacrifice propitiatoire au profit d’un “sacrifice de louange” et d’action de grâces ;

4/ le sacrifice expiatoire est obligatoirement sanglant contrairement au “sacrifice de louange” et d’action de grâce ;

5/ le sacrifice de gloire – messe future – fait perdre au prêtre son rôle de sacrificateur ;

6/ « Si quelqu’un déclare que la messe n’est qu’un sacrifice de louange et d’action de grâces, qu’il soit anathème ». (XXIe session, canon 3). Concile de Trente.

7/ Le nouvel “offertoire” abolit la présentation de la divine victime ;

8/ le nouvel “offertoire” abolit la présentation des victimes que nous sommes (goutte d’eau dans le calice) ;

9/ le nouvel “offertoire” abolit l’anticipation de l’oblation sacrificielle du Christ. « Suscipe… » ;

10/ l’Offertoire a été subverti, inverti et converti en une cérémonie gnostique ;

11/ l’offertoire a été transformé en « présentation des dons » ;

12/ les « dons naturels » du nouvel “offertoire” sont appelés à devenir « pain de vie » et « breuvage spirituel » : abolition de l’offrande rituelle du sacrifice ;

13/ l’offrande sacrificielle subit une inversion radicale : l’économie du salut en est bouleversée : elle devient une simple glorification du travail de l’Homme qui transforme la créature…

14/ Les biens naturels du nouvel “offertoire”, ne symbolisent plus le Christ se livrant en holocauste ; mais par contre, ils symbolisent les hommes en travail et la solidarité qui les unit.

15/ Le nouvel “offertoire” opère une transformation alchimique des biens matériels en biens spirituels.

16/ L’inversion est si totale que c’est le Christ qui s’incorpore à nous ! La transsubstantiation ne peut plus s’opérer dans un sens catholique.

17/ Par son sens gnostique et panthéistique, le nouvel “offertoire” rompt le lien étroit qui dans la Messe traditionnelle unit l’offertoire à la consécration.

18/ L’ “offertoire” (de la messe nouvelle) extrait de la kabbale juive, était utilisé en Grande-Bretagne, dès 1955, par des sectes maçonniques pour des “messes” orgiaques, dites « messes noires ».

19/ L’ “offertoire” est tout simplement devenu une célébration kabbalistique, gnostique, et œcuménique du pain et du vin !

20/ La forme “consécratoire” de la nouvelle messe est inadaptée en ce sens que c’est en vue de la fin que la matière reçoit une forme et que la forme perfectionne une matière.

21/ L’ajout, à la “consécration” du pain, des paroles « quod pro vobis tradetur » est invalidant puisqu’il n’a aucun sens car il parle d’une livraison et d’une mort qui n’ont pas réalité physique sur l’Autel du Sacrifice.

22/ La réalité quant au mode, non quant à la substance, n’est pas la même sur la Croix que sur l’Autel ; le corps du Christ reste sur l’Autel uni à son âme…

23/ La nouvelle forme a abandonné le ton intimatif de l’acte consécratoire de la Messe Traditionnelle pour adopter le ton narratif : il n’y a plus d’acte consécratoire.

24/ La nouvelle « messe » n’est plus qu’un mémorial de la Cène.

25/ Que fait donc la nouvelle “Consécration” ? Elle fait tout simplement que le pain et le vin deviennent du pain bénit et du vin bénit. C’est tout !!! (Dans l’hypothèse où le prêtre a été validement ordonné, ce qui restreint encore davantage cette occurrence des dons bénits)

26/ Bénédiction, eucharistie, table, Cène du Seigneur sont bien les appellations de la nouvelle messe…

27/ La nouvelle messe luthérienne, cranmérienne, etc. peut-être célébrée par quelqu’un qui n’est pas prêtre. Le Sacerdoce ministériel est lié intrinsèquement à l’Oblation Sacrificielle du Rédempteur « in remissionem peccatorum ».

28/ La traduction de « pro multis » par « pour la multitude » : une telle traduction révèle l’influence de la gnose kabbalistique au sein de la forme “consécratoire” de la nouvelle messe.

29/ Hic Est Calix Sanguinis Mei = « Ceci Est la Coupe de Mon Sang » : Cette traduction vide le mot « Calice » de sa substance sacrificielle propitiatoire.

30/ Plus de sacrifice propitiatoire dont le sacrement est le « fruit », plus de Transsubstantiation, c’est la porte ouverte toute grande à un œcuménisme véritablement gnostique !

31/ Présentation des dons du nouveau rite : nous voyons disparaître le sens du Sacrifice propitiatoire, et par conséquent le sens de la Transsubstantiation, le sens de la Présence réelle, le sens de l’oblation sacrificielle, et enfin le sens du ministère du prêtre.

32/ En faisant disparaître la prière « Suscipe, Sancta Trinitas », la nouvelle messe se condamne elle-même. Son “offertoire” a signé sa condamnation en méprisant l’honneur dû à la Mère, à l’Épouse du Divin Crucifié.

33/ Le nouveau rite opère une véritable trahison : “prêtre” et fidèles sont confondus sans aucun souci hiérarchique.

34/ Le rite traditionnel de l’offertoire est théocentrique, celui de l’ “offertoire” nouveau est anthropocentrique et géocentrique !

35/ Par sa présentation du pain et du vin, le nouveau rite institue irrémédiablement « une religion de l’homme » car il ne se réfère plus à la seule oblation en droit agréée qui est celle du Christ.

36/Le rite traditionnel se dit à voix basse, le rite nouveau se dit à voix haute : il y a donc déjà une différence de nature entre les deux rites.

37/ Dans le Memento des vivants du nouveau rite c’est la « louange » qui devient cause de rédemption et de salut. C’est un parfait contresens.

38/ Caricature du Canon romain, la nouvelle « messe » produit tout simplement du pain et du vin bénits ! (?)

39/ L’ “autel”, le pain et le vin, dans le nouveau rite, ne sont plus alors que des « symboles » faisant « mémoire » du sacrifice, et non plus la réalité sacramentelle du Corps et du Sang du Fils de Dieu !

40/ Le sens essentiel du nouveau rite c’est : la création des biens naturels, la “bénédiction” des biens naturels, la vivification des biens naturels, la “sanctification” des biens naturels, enfin le don des biens naturels reçus du « Dieu de l’univers ».

41/ Les nouvelles prières eucharistiques donnent à la nouvelle « messe » son sens intrinsèque de “bénédiction”, “sanctificatrice” des biens naturels.

42/ Le mystère de la foi n’est plus lié au sacrifice de l’autel : La foi qui justifie consiste donc simplement à proclamer la mort du Christ, à célébrer sa résurrection et à attendre sa « venue ».

43/ La substance du mystère de la foi catholique est changée en la substance d’une “foi” hérétique et schismatique.

44/ Le Christ n’est pas là sur la table requise pour la nouvelle messe.

45/ Dans la nouvelle « messe », le pain et le vin n’ont de sens christique que spirituel et non sacramentel.

46/ La pureté de l’oblation sacramentelle est liée intimement, essentiellement, à la rédemption, à la rémission des péchés, à la propitiation.

47/ Le sacrifice de l’Église ne peut être offert à Dieu que dans le Sacrifice du Christ, Sacrifice accompli historiquement au Calvaire et réactué sacramentellement sur l’Autel : redoutable perversion du nouveau rite qui consiste à mettre les esprits abusés dans l’illusion d’une messe véritable !

48/ Avec la nouvelle messe, « le monde entier » ne peut obtenir le véritable salut et la paix véritable !

49/ Leurs « églises » sont vides. Elles ne sont plus des « maisons de Dieu », elles sont devenues des « maisons du peuple ». De nouveau, un voile s’est déchiré, la Divine Présence n’est plus là !

Vatican d'Eux cinquante ans après

50/ Le nouveau rite a profité de l’occasion du « changement » pour supprimer les marques de la foi : le prêtre qui célèbre la Sainte Messe selon le rite catholique est astreint, sous peine de péché, à neuf cents obligations.

51/ Dans le nouveau rite de l’ “offertoire”, la gestuelle autant que les paroles prononcées par le “prêtre” (?), sont absolument dénuées de toute anticipation de l’acte sacrificiel, autrement dit, que le nouvel “offertoire” n’a plus aucun sens sacramentel.

52/ À la “consécration”-élévation du nouveau rite, le nouveau rite a supprimé la première génuflexion, celle même qui révèle le mystère de la Divine Présence ;

53/ la seconde génuflexion suivant l’élévation de l’hostie et celle du calice, entraîne une interprétation opposée à la foi catholique concernant le Saint Sacrifice de la Messe.

54/ Le nouveau rite a fait disparaître l’obligation traditionnelle pour le “prêtre” (?), de tenir joints après la Consécration, les deux doigts de chaque main : en effet à quoi bon cette marque de respect pour du simple pain ? !

55/ Tous les rites, tant naturels que lucifériens (avec les innombrables sens donnés au « Christ »), peuvent se retrouver ensemble pour célébrer l’Eucharistie universelle, produit de la Religion Universelle, promue par les chefs du Gouvernement Universel.

 

Conclusion provisoire : « Non seulement, il n’est pas dans les cérémonies prescrites par les rubriques un geste, une parole qu’on puisse regarder comme inutiles et superflus, mais tous ont pour but de faire briller davantage la majesté d’un si grand Sacrifice et de porter les fidèles, par les signes salutaires et mystérieux qui frappent la vue, (et l’ouïe), à la contemplation des choses divines voilées dans le Sacrifice. » (Catéchisme du Concile de Trente)

 

56/ Seul le sacrifice de la Sainte Messe, qui « actualise » d’une manière sacramentelle le Sacrifice du Calvaire, au sein d’une célébration centrée sur le fait que le Sang Divin y est répandu dans le but essentiel de la rémission des péchés (« in remissionem peccatorum ») peut prétendre à l’agrément de Dieu.

57/ la Divine Ratification est absolument nécessaire à l’accomplissement, à l’achèvement du Saint Sacrifice de l’autel. Pas d’agrément divin, pas de Divine Ratification, sans la propitiation.

58/ Le nouveau rite ne peut « trouver grâce » devant un Père qui n’entend que la voix du Sang de Son Fils. Il n’offre qu’un sacrifice de louange dans un sens rédempteur, comme si la louange était par elle-même rédemptrice !

59/ Ce n’est donc qu’en vertu de l’Immolation Rédemptrice du Divin Crucifié que nous pouvons être l’objet de la bienveillance divine, comme aussi de la divine bienfaisance. La nouvelle « messe » qui n’est pas propitiatoire est dans l’incapacité absolue de bénéficier de la bienveillance de Dieu.

60/ Caïn nous est « revenu », revêtu d’une apparence catholique, pour « tuer » une messe sainte qui se souvient d’Abel et de son Sacrifice agréé par Dieu. Qui dit : nouvelle messe, dit Sacrifice de Caïn.

61/ L’intention du célébrant est manifestée par le rite dont il se sert.

62/ Dans le cas du rite traditionnel l’intention de l’Église est manifestement immanente à ce rite. Nous sommes assurés qu’un prêtre célèbre validement la Sainte Messe, lorsqu’il se conforme au rite traditionnel. (Dans la mesure où l’on n’est pas dans la F$$PX qui ne ré-ordonne plus sub conditione les conciliaires-neo-tradis ou dans les instituts Ecclesia Dei… qui font des “ordinations” totalement invalides !!! ; Ndlr)

63/ Un rite peut avoir un rôle invalidant s’il se refuse à mettre en relief, à préciser la signification essentielle et donc la substance du sacrement, plus encore s’il parvient à faire disparaître cette signification.

64/ L’adoption d’un rite, tel celui de la nouvelle « messe », lequel, à partir de l’ “offertoire” « dénature » le sens propitiatoire du Saint Sacrifice de l’Autel, au point de le « répudier », enlève à la forme consécratoire toute sa valeur.

65/ Il n’y a plus de réalité sacrificielle de propitiation, il ne reste qu’une demande de “bénédiction”, de “sanctification” de réalités naturelles, aboutissant à un « repas » pris en commun, le tout agrémenté d’un « concert » de louange et d’action de grâces.

66/ « L’Église ne juge pas de l’intention dans la mesure où elle reste intérieure, mais elle se doit de la juger lorsqu’elle s’extériorise ». (Léon XIII)

67/ L’intention subjective, si parfaite soit-elle, ne peut corriger l’intention objective. Elle ne peut faire qu’un rite non catholique soit catholique. La valeur de l’intention doit être considérée en fonction d’un rite catholique.

68/ Vouloir faire ce que fait l’Église qui, Elle, veut faire ce que fait le Christ, c’est vouloir accomplir ce que l’Église exprime Elle-même par le rite traditionnel qui est inhérent à son intention à Elle.

69/ L’intention droite d’un ministre reste dans le vide car elle constitue un non-sens absolu dans le cas d’une célébration dans le nouveau rite.

70/ L’intention est nécessairement liée au rite qui l’exprime. « Si les formes changent, le rite change. Si un élément est changé, la totalité signifiante est modifiée… Il faut le dire sans ambages : le rite romain tel que nous l’avons connu n’existe plus. Il est détruit. » (P. Gélineau)

 

Conclusion finale : La Messe traditionnelle est un acte divin c’est Dieu-Verbe Incarné qui S’offre Lui-même à Dieu-Père, à Dieu-Trinité, c’est Dieu qui s’offre Lui-même à Dieu.

Saint Pie X, dans l’encyclique Pascendi (toujours bien actuelle) dit que le Moderniste ne nie pas explicitement les dogmes, mais les vide de leur signification.

Ainsi le nouveau rite moderniste est-il gnostique, ésotérique, symbolique et kabbaliste.

La présence purement symbolique du Christ dans l’Eucharistie est présentée comme une nouvelle manière de concevoir la Présence Réelle. Ainsi la foi se perd en la Présence Réelle et en la sacrificialité de la messe.

Le nouveau rite rend vaines l’Incarnation et la Rédemption et enlève le Seigneur Jésus à l’Occident afin de prévenir une restauration chrétienne.

Le « Concile » Vatican II (d’Eux) a fait faire un pas de géant à la Tradition kabbalistique.

Le sens judaïque de la nouvelle messe fait que la Parole de Dieu, « l’acte eucharistique d’action de grâces » et le repas ne font qu’un. La théologie qui sous-tend la nouvelle messe, n’est pas une théologie catholique.

« Il est évident que le nouvel Ordo renonce expressément à constituer l’expression de la doctrine que le Concile de Trente a sanctionnée comme étant de foi divine et catholique. » (Bref examen critique)

Alors, si la nouvelle messe n’est pas une réalité catholique, c’est qu’elle est une mystification et cela permet de dire : « Satan a visité son peuple ».

Nous assistons au « coagula » luciférien de l’église-secte. Satan ne peut bâtir que sur des ruines. Une église-secte qui a en son cœur même une messe gnostique, ésotérique, kabbalistique, hérite nécessairement de ceux qui ont déclaré à propos du Christ : « Nous ne voulons pas qu’Il règne sur nous » et auxquels notre Sauveur a dit : « Vous avez pour père le diable ».

 

 

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Note de la Rédaction du CatholicaPedia Blog :

Cet ouvrage présente la Messe selon le rite de saint Pie V et selon le « rite » invalide de G. B. Montini alias Paul VI. À vrai dire, tout se passe de commentaire ! (dit-on) Les deux sont en regard et on a vite jugé… Cependant, les auteurs proposent, tout de même, d’excellents commentaires qui poussent plus loin que le simple constat.

Dans l’AVANT-PROPOS il est dit :

Le présent ouvrage est venu à son heure, après d’autres études sur la Messe. Il en constitue le couronnement, et la synthèse lumineuse. Véritable « défense et illustration » de la Sainte Messe, il a le mérite de nous montrer, dans un face-à-face saisissant, la sainteté et la sublimité de la Messe, de plus de 2000 ans, canonisée, en quelque sorte par saint Pie V, en face de la pâle imitation, pauvre contrefaçon, qui sert de culte, à ce qu’il faut bien appeler : la nouvelle religion conciliariste, œcuméno-syncrétiste.

En juin 1969, dans le Bref Examen Critique du «Novus Ordo Missae» les cardinaux Ottaviani et Bacci écrivaient :

Les récentes réformes ont suffisamment démontré que de nouveaux changements dans la liturgie, ne pourront pas se faire sans conduire au désarroi le plus total des fidèles, qui déjà manifestent qu’ils leur sont insupportables, et diminuent incontestablement leur foi. La promulgation du N.O.M. met CHAQUE catholique dans la tragique nécessité de choisir ».

Petit à petit, la résistance s’est organisée, la Messe, et la doctrine de toujours ont été approfondies et méditées : illustrant ainsi la parole de saint Paul « Il faut qu’il y ait des hérésies, afin qu’on voit quels sont, parmi vous, ceux qui ont une vertu éprouvée » (I Co xi, 19)

Cette résistance est plus qu’un droit, elle est un devoir ! Car il est des résistances autorisées par l’Église, et que, partant, nul ne peut condamner. C’est ce qu’écrivait Dom Sarda y Salvany en 1885, écho de toute la théologie catholique :

De telles résistances sont quelquefois non seulement permises, mais encore recommandables ; non seulement recommandables, mais encore obligatoires en conscience ; comme il arriverait si, de bonne ou de mauvaise foi, avec des intentions droites ou non, un supérieur voulait contraindre un inférieur à souscrire à des formules, à prendre des positions, à tremper dans des connivences ouvertement favorables à l’erreur. En ce cas, le devoir du bon catholique est de résister et de mourir, plutôt que de céder ! »

« Notre conscience catholique demeure à jamais liée à la doctrine définie par le Concile de Trente » (Bref examen critique). Elle ne peut accepter un rite qui s’en écarte. Ce devrait être la conclusion, et la décision de tout catholique.

Pour terminer, disons un mot des auteurs de ce précieux ouvrage. Nous disons «auteurs» car Phazael est un nom collectif. Cette étude a été réalisée par plusieurs théologiennes de haut niveau, dont la science n’a d’égale que l’humilité, et l’amour de l’Église. Elle se sont regroupées, pour mieux résister inconnues du Monde.

Qu’elles en soient ici très vivement félicitées, et chaleureusement remerciées.

 

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Tout se passe de commentaire !… nous dit-on. Eh bien ! nous en ferons une paire quand même :

« Cette étude a été réalisée par plusieurs théologiennes de haut niveau, dont la science n’a d’égale que l’humilité, et l’amour de l’Église », étude prévue pour le « grand public » qui n’a pas spécialement la connaissance de la notion et de la valeur de la « Sainte Messe » et qui va peut-être « à la messe » le dimanche…

Mais pour nos lecteurs assidus (donc éclairés) qui savent maintenant, selon la ligne directrice de notre blogue, que seule la sainte Messe catholique peut se valoir du titre de Messe avec un “M” majuscule… nous avons “balisé” les “m” majuscules ou minuscules blasphématoires dans l’utilisation du mot “messe” pour une synaxe de Caïn qui n’en a pas la même valeur.

Second commentaire : Pendant que toute la tradition se focalisait sur le combat de la Messe versus la synaxe de Caïn, les destructeurs Modernistes et usurpateurs s’affairaient à concocter des “nouveaux rites” dont le fameux « Pontificalis Romani » pour détruire le Sacerdoce et la Succession Apostolique de rite latin dans le silence le plus absolu !

Après 48 années de silence des clercs sur cette question gravissime de la validité des consécrations épiscopales selon le Pontificalis Romani promulgué le 18 juin 1968 par Giovanni-Baptista Montini (Paul VI), c’est désormais la Succession Apostolique de rite latin qui semble bientôt irréversiblement compromise dans le monde, l’église [secte marrane] Conciliaire ayant ainsi abandonné l’Apostolicité qui constitue, de fide,  l’une des quatre marques de la véritable Église, fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Pour cela, nous vous invitons à faire circulerRore Sanctifica auprès des fidèles catholiques qui entendent rester authentiquement catholiques selon les promesses de leur Baptême.