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Vatican II & Révolution Française

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Un correspondant, Martin, me communique une vidéo intéressante et bien faite, sur les points communs entre Vatican II (d’Eux) et la Révolution Française :

 

 

Vatican ² a été voulu par EUX… comme la Révolution dite Française avant ce conciliabule.

Franc-Maconnerie

Il n’est pas une seule des grandes journées de la Révolution qui n’ait pas été, plus ou moins longtemps à l’avance, machinée et répétée dans les loges, comme on répète et comme on machine une pièce dans un théâtre…

Le Pape Pie VI dans sa Bulle (Encyclique) Quod Aliquantulum de mars 1791 sur la prétendue “Constitution Civile du Clergé” fait le diagnostic de l’objectif réel de la Révolution Française : Détruire l’Église de Jésus-Christ.

…la Constitution décrétée par l’Assemblée n’a en vue et ne poursuit d’autre but que d’anéantir la Religion catholique, et avec elle l’obéissance due aux rois.

C’est dans cette vue qu’on établit, comme un droit de l’homme en société, cette liberté absolue, qui non seulement assure le droit de n’être pas inquiété sur ses opinions religieuses, mais qui accorde encore cette licence de penser, de dire, d’écrire et même de faire imprimer à son gré en matière de religion tout ce que peut suggérer l’imagination la plus déréglée : droit monstrueux, qui paraît cependant à l’Assemblée résulter de l’égalité et de la liberté naturelles à tous les hommes.

Nous  trouvons, dans les Loges [maçonniques] de Paris, tous les hommes que nous retrouverons, deux ou trois ans plus tard, dans les clubs, les émeutes, les comités, les journaux et les assemblées. C’est la « Loge des Neuf sœurs » où nous voyons :

Condorcet, Brissot, Garai, Bailly, Camille Desmoulins, Fourcroy, Danton, Chénier, Lamettrie, Champfort, Rabaud-Saint-Elienne.

C’est la Loge La Candeur, ou nous rencontrons Lafayetle, les frères Lameth, Laclos, Sillery, le duc d’Aiguillon, et le fameux docteur Guillotin.

Ce sont encore d’autres Loges où nous rencontrerons également Fauchet, Sieyès, dom Gerle, Carra, Chabot, Pélion, Barnave, Guadet, Mirabeau, Duport, Pastoret, Marat, Robespierre (et avec Saint-Just, il fut orateur de la Loge « Saint-Maurice », Clermont-Ferrand), et, avec eux, une quantité considérable de grands seigneurs, le duc de la Rochefoucauld, le prince de Broglie, le comte de Castellane, le comte d’Aumont, le vicomte de Noailles, le comte de Praslin, le marquis de Montalembert, le vicomte de Damas, le comte de Montmorin… Tous aussi, un peu plus tard, joueront le rôle le plus en vue, au début du drame révolutionnaire…

Robespierre

Robespierre ce franc-maçon criminel contre l’Humanité !

Toutes ces Loges, à Paris et dans toute la France, ont été illuminisées par l’intermédiaire de la Loge Les Amis Réunis installée rue de la Sourdière, et présidée par Savalette de Lange. Ce Savalette de Lange est garde du Trésor royal de Louis XVI, mais se révélera ensuite, lorsque le moment sera venu, subitement terroriste.

Toutes ces Loges avaient donc bien pour mot d’ordre l’une des prescriptions maîtresses du code illuministe : « Le frère illuministe pourra avoir l’air de remplir quelque fonction publique en faveur de ces mêmes puissances dont la destruction est son unique objet… »

Et ce qui est peut-être le plus saisissant : une modification capitale est introduite, à cette époque, dans le recrutement maçonnique. Les Loges, jusque-là, ne s’affiliaient que des hommes d’un certain rang, des nobles, des artistes, des écrivains, des négociants, des bourgeois, ou même des petits bourgeois, mais ne descendaient  jamais plus bas. Tout à coup, en 1787, elles s’affilient des crocheteurs, des portefaix, des rôdeurs, des flotteurs de bois, des « tapedur », et toutes sortes de brigands de rues ou de grands chemins, d’assassins et de malfaiteurs de profession. Subitement aussi, on reçoit en masse, par ordre du grand maître le duc d’Orléans, des multitudes de gardes-françaises, et leurs officiers, francs-maçons de longue date, quittent même alors les Loges, pour ne pas s’y rencontrer, sur le pied de l’égalité, avec leurs subordonnés.

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Déjà Joseph de Maistre le soupçonnait...

Ainsi, la Franc-Maçonnerie au dernier degré de l’extension, de la puissance et de la centralisation, les Loges de Paris réunissant les hommes qui seront tous également ceux de la Révolution, ces Loges ralliées à l’Illuminisme qui poursuit, par la conjuration, le retour à l’état sauvage et la destruction des nationalités, enfin les bandits et les assassins de métier tout à coup recrutés comme « Frères », de même qu’un grand nombre de soldats : voilà exactement où nous en sommes, au moment où vont se succéder, avec une précipitation et une rapidité sans précédents, comme les tableaux machinés d’un opéra, l’apparition du Club des Jacobins, la prise de la Bastille, les incendies des châteaux, les paniques de la province, les journées d’Octobre, le 20 juin, le 10 août, les massacres de Septembre, puis l’emprisonnement du Roi, sa condamnation et sa mort.

À lire : « La Franc-Maçonnerie et la Révolution Française » de Maurice Talmeyr (1904) :

 

 

Vatican d'Eux

Les francs-maçons firent des tentatives d’infiltrations similaires contre l’Église Catholique et y élever les leurs aux plus hauts niveaux. La société secrète luciférienne – Les Carbonari – connu sous le nom d’Alta Vendita, a écrit une série d’Instructions Permanentes, ou Codex, apparu en Italie en 1818. Il y est déclaré que :

« … Il est du devoir des sociétés secrètes de faire le premier pas vers l’Église et vers le pape, dans le but de les conquérir tous deux. Le travail que nous nous ceignons n’est pas l’œuvre d’un jour, ni d’un mois, ni d’une année. Il peut durer de nombreuses années, peut-être un siècle … Ce que nous devons demander, ce que nous devrions chercher et attendre, comme les Juifs attendent le Messie, c’est un pape selon nos besoins. Nous avons besoin d’un pape pour nous-mêmes, si un tel pape était possible. Avec un tel homme nous marcherons plus sûrement vers la prise de l’Église, qu’avec tous les petits livres de nos frères français et anglais. »

Toute la curie vaticane depuis le concile Vatican d’Eux était franc-maçonne, en commençant par Jean XXIII et Paul VI…

 

À lire aussi : la révolution définie brillamment par Mgr Jean-Joseph Gaume dans La révolution, recherches historiques :