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papeFrancois, Le Clown Blanc a reçu les Vieux-catholiques de l’Union d’Utrecht

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L’antipape François a reçu une délégation des évêques Vieux-catholiques de l’Union d’Utrecht jeudi, 30 octobre 2014, au Vatican. Une première historique, depuis la rupture de l’“église” Vieille-catholique avec Rome en 1724.

1579, Union d'Utrecht

L’“église” Vieille-catholique s’est constituée en « Union d’Utrecht » en 1889, lorsque d’autres communautés l’ont rejointe, refusant le dogme de l’infaillibilité pontificale proclamé par le Concile Vatican I (1870).

Le faux pape de la secte Conciliaire a salué le travail de la « Commission internationale de dialogue entre catholiques et vieux-catholiques » qui a permis « de construire des ponts de compréhension mutuelle ».

Le faux pape de la secte Conciliaire François Ø

Mais il a déploré « de nouveaux désaccords » apparus au fil des années : « Les questions ecclésiologiques et théologiques qui ont entouré notre séparation sont maintenant plus difficiles à surmonter à cause de notre distance croissante sur des sujets liés au ministère et au discernement éthique. »

Il a encouragé à « persévérer dans un dialogue théologique et à continuer à marcher ensemble, à prier ensemble et à travailler ensemble dans un esprit de conversion plus profonde à tout ce que le Christ veut pour son Église ». (Jésus-Christ veut que “tous soient Un” dans Son (Sa véritable) Église)

Le faux pape de la secte Conciliaire a aussi décrit les étapes du chemin vers l’unité, qui « commence par une transformation du cœur, par une conversion intérieure » : « c’est un voyage spirituel qui va de la rencontre à l’amitié, de l’amitié à la fraternité, de la fraternité à la communion ».

Il a aussi évoqué l’Europe, dévoilant l’esprit de son prochain voyage au Parlement européen et au Conseil de l’Europe le 25 novembre : « au cœur de l’Europe, si confuse sur son identité et sur sa vocation… il y a une soif de Dieu. Il y a un profond désir de redécouvrir le sens de la vie. Et il y a un besoin urgent de témoigner des vérités et valeurs de l’Évangile de manière crédible ».

« Catholiques et vieux-catholiques peuvent collaborer, en tentant de répondre à la profonde crise spirituelle qui frappe les individus et la société », a estimé l’antipape : « nous pouvons nous soutenir et nous encourager réciproquement, surtout au niveau des paroisses et des communautés locales ».

(31 octobre 2014) d’après Innovative Media Inc.

 

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Union d’Utrecht : un voyage spirituel vers la communion

De la rencontre à l’amitié, à la fraternité, à la communion (texte intégral)

Rome, 31 octobre 2014 (Zenit.org) | (Attention le langage est faussé par la secte conciliaire qui se fait passer pour l’Église catholique qu’elle l’éclipse aux yeux du Monde…)

« Un voyage spirituel qui va de la rencontre à l’amitié, de l’amitié à la fraternité, de la fraternité à la communion » : c’est en ces termes que papeFrançois décrit le chemin vers l’unité des chrétiens, devant une délégation des évêques vieux-catholiques de l’Union d’Utrecht jeudi, 30 octobre 2014.

L’Église vieille-catholique, en rupture avec Rome depuis 1724, s’est constituée en « Union d’Utrecht » en 1889, après le Concile Vatican I (1870).

Discours du faux-pape de la secte Conciliaire aux Vieux-catholiques de l’Union d’Utrecht

J’adresse mes plus cordiales salutations aux membres de la conférence des évêques « vieux-catholiques » de l’Union d’Utrecht. Votre visite nous offre une belle occasion de réflexion sur notre voyage œcuménique commun.

Cette année marque le cinquantième anniversaire de la promulgation du Décret sur l’œcuménisme du Concile Vatican II, Unitatis redintegratio, qui a ouvert une nouvelle ère de relations œcuméniques et d’engagement dans la recherche de l’unité des disciples du Christ. Pour nous tous, le travail de la Commission internationale de dialogue entre catholiques et vieux-catholiques joue un rôle significatif dans la recherche d’une fidélité croissante à la prière du Seigneur « que tous soient un » (cf. Jn 17,21). Des ponts de compréhension mutuelle et de coopérations concrètes ont été construits. Des points de convergences ont été trouvés, et les différences déterminées de manière plus précise, en les plaçant dans de nouveaux contextes.

Si d’un côté, nous nous réjouissons chaque fois que nous pouvons accomplir d’autres pas vers une communion de foi et de vie plus forte, de l’autre nous nous attristons de voir qu’au fil des années de nouveaux désaccords sont apparus. Les questions ecclésiologiques et théologiques qui ont accompagné notre séparation sont maintenant plus difficiles à surmonter à cause de notre distance croissante sur des sujets liés au ministère et au discernement éthique.

Catholiques et vieux-catholiques ont donc pour défi de persévérer dans un dialogue théologique substantiel et de continuer à marcher ensemble, à prier ensemble et à travailler ensemble dans un esprit de conversion plus profond à tout ce que le Christ veut pour son Église. Notre séparation est marquée des deux côtés, par de graves péchés et manques humains. Il nous faut maintenant renforcer notre désir de réconciliation et de paix dans un esprit de pardon réciproque et d’humble repentir. Le chemin vers l’unité commence par une transformation du cœur, par une conversion intérieure (cf. Unitatis redintegratio, 4). C’est un voyage spirituel qui va de la rencontre à l’amitié, de l’amitié à la fraternité, de la fraternité à la communion. Un parcours au fil duquel le changement est inévitable. À nous d’être toujours disposés à écouter et à suivre les conseils de l’Esprit qui nous conduit dans la vérité tout entière (cf. Jn 16,13).

Entre-temps, au cœur de l’Europe, si confuse sur son identité et sur sa vocation, catholiques et vieux-catholiques peuvent collaborer dans de nombreux domaines, en tentant de répondre à la profonde crise spirituelle qui frappe les individus et la société. Il y a une soif de Dieu. Il y a un profond désir de redécouvrir le sens de la vie. Et il y a un besoin urgent de témoigner les vérités et valeurs de l’Évangile de manière crédible. En cela, nous pouvons nous soutenir et nous encourager réciproquement, surtout au niveau des paroisses et des communautés locales. En effet, l’âme de l’œcuménisme réside dans la « conversion du cœur » et dans la « sainteté de vie, ensemble, avec les prières publiques et privées pour l’unité des chrétiens » (Unitatis redintegratio, 8). En priant les uns pour les autres et les uns avec les autres, nos différences seront assumées et surmontées dans la fidélité au Seigneur et à son Évangile.

J’ai conscience que « ce projet sacré, la réconciliation de tous les chrétiens dans l’unité d’une seule et unique Église du Christ, dépasse les forces et les capacités humaines » (Ibid., 24). Notre espoir réside dans la prière du Christ pour l’Église. Pénétrons alors plus profondément dans cette prière, de manière à ce que nos efforts soient toujours soutenus et guidés par la grâce de Dieu.

Traduction de Zenit

 

(31 octobre 2014) © Innovative Media Inc.

 

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