Mgr Williamson : « église Conciliaire » ?…
…« thèse de la POMME POURRIE » !
WILLY, expert en confitures de roses, nous livre aujourd’hui une recette inédite : la confiture de pomme pourrie…..
Et cette confiture-là, n’est pas allégée, je vous le garantis ! Tant pis pour votre régime !!!
Elle va assurément vous rester sur l’estomac !!!
Mgr Williamson, qui comme chacun le sait est très malin, en même temps que très espiègle, nous livre ses dernières découvertes culinaires en matière de confitures. Malheureusement, notre évêque-confiturier, croyant avoir trouvé LA recette-explication miracle, nous livre une matière sucrée au goût acide et rempli d’amertume….
« Mgr des Confitures Aigres » nous met d’abord l’eau à la bouche, ou du moins le tente-t-il courageusement, en nous rappelant avec ce ton de pertinence qui n’appartient qu’à lui, que le conciliarisme exprime une réalité « en train de glisser dans la pratique de la nouvelle religion humaniste du « conciliabule de Vatican II » (je corrige !). Entre nous cela fait déjà un sacré moment qu’on glisse !!! mais passons…..
Eh bien figurez-vous que pour Mgr, ce « Conciliarisme, ou néo-modernisme, est programmé précisément pour permettre aux Catholiques de conserver les apparences de la Foi, tandis qu’il la vide de sa substance ».
Premier dérapage, à peine contrôlé…mais asséné comme une vérité première, de foi et d’évidence !
Qu’on relise lentement ce passage et l’on verra toute l’énormité de la pensée scabreuse de Mgr !
Lorsqu’on adhère à des apparences de foi (= leurre diabolique), on adhère à rien d’autre – hors l’ignorance invincible – qu’à des chimères dignes de l’anathème ! D’autant que tout de suite après Mgr nous dit que le néo-modernisme a vidé la foi de sa substance, ce qui est exact ! Aussi ne voit-on pas très bien comment des apparences vidées de la substance de la Foi pourraient être confondues pendant plus d’un demi-siècle avec la Foi Catholique elle-même !…. mais sans doute que pour Mgr, le titre ancien (ante-conciliaire !) de « catholique » a une telle vertu de durée et de conservation dans le temps, que l’on peut se prévaloir de son titre même lorsque la substance a été entièrement vidée ! Il y a là un sophisme qui ouvre toute grande la porte à tous les accommodements et indulgences de pensée, allant même jusqu’à encourager la paresse ou la veulerie intellectuelle (ceux qui se laissent « leurrer » durablement), sans même parler de l’aveuglement surnaturel qui en est le fruit le plus immédiat et le plus « concret » !
Dans la vraie vie, Mgr, le concret et l’abstrait se fondent étroitement et ce que vous nommez hardiment « l’abstrait » possède sur le concret un ascendant de taille puisqu’il exprime – rei et intellectus – les vérités de foi que tout un chacun se doit de croire s’il veut assurer son salut éternel…
À vous suivre, il serait moins grave d’exprimer son catholicisme dans le concret « conciliarisé » que dans l’abstrait, qui, comme vous le rappelez justement, s’oppose radicalement « au Catholicisme et, poussé jusqu’au bout, détruit en même temps la Foi et l’Église ».
Sophisme dangereux donc, que de vouloir opérer cette distinction qui on va le voir est loin d’être innocente !!!
Mgr, ayant de la suite dans les idées, nous amuse ensuite, en guise d’hors-d’œuvre, avec les fameux arguments qualifiés d’ « enfantins ». On s’interrogera avec intérêt sur la véritable portée de ce qualificatif dont la preuve par les œuvres aurait plutôt tendance à réduire son sens à une galéjade d’étudiant en théologie ! Il est vrai que beaucoup d’adultes et donc de fidèles (!) sont restés de grands enfants…mais quand même !!! L’argument est spécieux et ne saurait à perpétuité qualifier les agissements à long terme de nos sommités ecclésiastiques traditionalistes…
On notera en passant, la caution nécessaire de Mgr Lefebvre dès qu’il s’agit de préparer un « mauvais coup » !
Au célèbre « La Vérité est Ailleurs », Mgr nous déclare quant à lui « qu’elle n’est pas si compliquée ». Et pour rendre la recette accessible, même à la ménagère de quarante ans, Mgr ne trouve pas mieux, fouillant dans sa mémoire « enfantine », que de nous remémorer Cendrillon et sa pomme …empoisonnée. Encore qu’ici, sacrifiant à la mode nutritionnelle du XXIème siècle, Mgr nous la fait dans le « light » (pardon aux puristes de la langue française et de Radio Courtoisie !) en nous présentant une version édulcorée (?) : la pomme pourrie !!!
Pourrie ? Vous avez dit pourrie la pomme !??? Voyons un peu quelle confiture Mgr va nous faire avec ça !
Commençons par rire de bon cœur, puisque Mgr, qui n’aime tant que les figures de rhétorique, compare l’Église à une….POMME ! Il fallait le faire…il l’a fait !
L’ambiguïté est savamment entretenue dès le départ. Et c’est un départ sur les chapeaux de roue !
Pour Mgr la pourriture fait partie de la pomme ! À un autre niveau, Mgr entretient l’idée que la distinction « Église, sainte et divine » ET « organisme » composé d’êtres humains pécheurs, est légitime ! ET c’est sur ces bases-là, un tantinet « blettes » que Mgr va construire toute une théorie de maintenant la bien-nommée « thèse de la POMME POURRIE » !
Si la « vérité est ailleurs », alors avec Mgr nous sommes vraiment aux confins du réel !!! Les petits hommes verts ne sont pas loin !!! Même si la légitimité d’une impertinente question envahit à l’instant notre esprit : « ces petits hommes verts, aiment-ils la confiture de pomme pourrie ?! ». On aura peut-être un jour la réponse !!!…
Mais continuons à suivre le fil génial de notre Ordinaire-confiturier :
Deuxième assertion en forme de mini-dogme, je cite : « Tout ce qui est pourri était auparavant de la pomme ».
Que nenni Mgr ! D’abord qu’en savez-vous ? Et de qui parlez-vous ? des princes de l’Église, des prêtres de paroisse ou des fidèles…ou des trois à la fois ?
La plus à plaindre, dans cette affaire, convenez-en, c’est la POMME ! Moi à sa place je me sentirais agressée, insultée, dévalorisée !!! Comme si ce fruit merveilleux, objet de notre « Felix Culpa » avait quelque responsabilité personnelle dans l’agression d’agents EXTÉRIEURS qui voulaient lui « faire la peau » faute de faire de bonnes confitures !
Ah ! Je crains que Mgr ne soit obligé de refaire un stage pour augmenter ses compétences culinaires et son savoir-faire de Maître-confiturier….
La recette de Mgr part ensuite en c—— (gros mot censuré !) et s’illustre par son aspect blasphématoire et erroné !
Lisons plutôt :
« D’une façon semblable le Conciliarisme appartient à l’Église Catholique pour autant que tout ce qui est Conciliaire fut en son temps catholique, il s’agit d’une corruption de l’Église catholique, un parasite sur l’Église catholique, qui ne pourrait exister sans l’Église catholique, et qui demeure fermement attaché à quelque partie de l’Église catholique, jusqu’à ce qu’il détruise cette partie (laquelle Mgr ?!), ainsi qu’il fut programmé pour le faire. »
Je me demande, à lire la recette de Mgr, si l’excès de sucre (+ la pourriture de la pomme !) n’est décidément pas un poison violent pour le cerveau…même épiscopal !
Mgr persiste et signe : « D’autre part la pourriture n’appartient pas à la pomme ».
Ah ! on devrait être rassurés n’est-ce pas ? mais avec un tel confiturier débutant, quoique ambitieux et madré, notre enthousiasme et notre confiance retombent aussi vite qu’un soufflé raté !
Je dois être borné et/ou bouché à l’émeri mais, Mgr, si la pourriture n’appartient pas à la pomme, comment le conciliarisme qui en est l’expression « fruitière » pourrait-il appartenir à l’Église Catholique ? Je veux qu’on m’explique ! Na !
Ah ! j’oubliais que pour vous Mgr, les parasites (sic !), les corruptions et corrupteurs ne peuvent exister SANS l’Église. Les pauvres ! Ils n’ont donc aucune autonomie ? aucune liberté ? (y compris celle de se damner…)
Pour la mise en pots, Mgr est très fort et très habile !
Toute pourriture est une transformation d’une pomme…quelconque, nous dit Mgr ! Ah comme vous y allez Votre Excellence !!! Compareriez-vous notre Sainte Mère l’Église à une pomme quelconque ?
Il vous faudra donc, de bon ou mauvais gré, mettre cette confiture là en pots scellés, puisque « l’ « église Conciliaire » (remarquez ici cher lecteur la belle typographie… identique à celle toujours utilisée par notre CatholicaPedia Blog !!!) est l’unique Église divine-humaine en tant que pourrie ». Gare aux coliques et au diabète dans les rangs de la tradition…
À ce stade, je vous le dis tout net : nous eussions préféré qu’arrivassent les petits hommes verts plutôt que de goûter ne serait-ce qu’une cuiller – osons le mot – de ce poison-là, même en confiture…de pomme !
Après cet exploit culinaire et « primeur » que nous devons à Mgr Williamson, gageons qu’il ne faudra pas s’étonner si dans les rangs de nos ennemis proches ou moins proches, nous nous voyons désormais affublés (par erreur !) d’un nouveau nom d’oiseau : celui de « gueule sucrée » !!!
Heureux de vous avoir un peu diverti sur le dos de notre « évêque à la pomme pourrie », je vous remercie bien chaleureusement de votre indulgente attention.
Pierre LEGRAND.
[Mgr Williamson] « Eglise conciliaire » ?
SOURCE – Mgr Williamson – 7 juin 2014
L’expression « église Conciliaire » exprime évidement une réalité, quelque chose de réel, à savoir la masse de personnes et d’institutions qui se proclament Catholiques mais qui en fait sont en train de glisser dans la pratique de la nouvelle religion humaniste du Concile Vatican II. « En train de glisser » car le Conciliarisme, ou le néo-modernisme, est programmé précisément pour permettre aux Catholiques de conserver les apparences de la Foi, tandis qu’il la vide de sa substance. Dans le concret les Catholiques peuvent suivre ce processus aussi rapidement ou lentement qu’ils le désirent, et ils n’ont même pas besoin de le pousser jusqu’au bout, mais dans l’abstrait le Conciliarisme est radicalement opposé au Catholicisme et, poussé jusqu’au bout, il détruit en même temps la Foi et l’Église, ce qui était son objectif.
Le processus n’est pas difficile à observer ni à comprendre, mais les libéraux à la tête de la Fraternité Saint Pie X, en recherchant la réconciliation avec les Conciliaristes à Rome, ont fait de leur mieux pour embrouiller la question de l’église Conciliaire et de l’Église catholique. Par exemple, l’Église catholique est visible, diront-ils, et l’église Conciliaire est l’église visible, donc l’église Conciliaire est l’Église Catholique, argument déjà condamné il y a des années par Monseigneur Lefebvre comme « enfantin » (nombreuses sont les églises visibles qui ne sont pas catholiques). Tout aussi enfantin est l’argument selon lequel il n’y a qu’une seule Église, de telle sorte que l’église Conciliaire et l’Église catholique doivent être une seule et même Église (il y a des milliers de fausses églises).
La vérité n’est pas si compliquée. L’Église Catholique est un organisme vivant, à la fois divin et humain, comme son Fondateur Jésus-Christ. En tant que divine, étant Son Épouse Immaculée, elle ne peut être corrompue ni sujette à la corruption, mais en tant que composée d’êtres humains pécheurs, elle peut partiellement pourrir tout comme n’importe quel autre organisme vivant. Donc une façon utile de comprendre comment l’église Conciliaire se tient par rapport à l’Église catholique est de penser à une pomme partiellement pourrie.
D’une part la partie pourrie appartient à la pomme. Tout ce qui est pourri était auparavant de la pomme. Ce qui est pourri est une corruption de la pomme, un parasite sur la pomme, il ne pourrait exister sans la pomme et il demeure fermement attaché à la pomme jusqu’à ce que la partie pourrie s’en détache et tombe. D’une façon semblable le Conciliarisme appartient à l’Église Catholique pour autant que tout ce qui est Conciliaire fut en son temps catholique, il s’agit d’une corruption de l’Église catholique, un parasite sur l’Église catholique, qui ne pourrait exister sans l’Église catholique, et qui demeure fermement attaché à quelque partie de l’Église catholique, jusqu’à ce qu’il détruise cette partie, ainsi qu’il fut programmé pour le faire.
D’autre part la pourriture n’appartient pas à la pomme. Aucune pomme n’a jamais existé pour être une pomme pourrie. Toute pourriture est une transformation d’une pomme quelconque, une corruption et un parasite de la pomme, la transformant en pire, résultant en quelque chose de tout à fait différent d’une pomme, quelque chose que personne de raisonnable ne rêverait de manger ni de décrire comme n’étant point différente de la pomme. De même le Conciliarisme n’appartient pas à l’Église catholique, c’est la corruption d’une chose catholique et c’est un parasite sur quoi que ce soit de catholique. Il transforme une partie humaine de l’Église catholique en pire, et produit quelque chose d’essentiellement non catholique, qu’aucun catholique raisonnable ne voudrait appeler catholique ni ne voudrait s’y associer, sous peine de perdre sa foi.
Bref, le Conciliarisme est de la pourriture, et l’« église Conciliaire » est l’unique Église divine-humaine en tant que pourrie par Vatican II dans l’un ou l’autre de ses aspects humains. Bien sûr, l’Église catholique durera jusqu’à la fin du monde (Mt.XXVIII,20) tandis que l’« église Conciliaire » ne fait pas plus que partie d’une longue lignée d’églises parasites, au cours des âges, vivant de ce qu’elles pourrissent et pourrissant ce dont elles vivent. Une plaie sur tous les libéraux, confus eux-mêmes, et répandant la confusion !
Kyrie eleison.
L’Église est en partie de Dieu et en partie de l’homme.
La partie humaine peut devenir pourrie, non pas la divine.
(source : http://tradinews.blogspot.fr/2014/06/mgr-williamson-eglise-conciliaire.html)
