Chers Lecteurs, je vous propose une nouvelle étude, qui me semble-t-il est d’une importance fondamentale et achève en quelque sorte mes démonstrations précédentes contre l’infâme blogue « la Question » afin que ce combat contre sa démagogie et son hérésie manifeste soit en quelque sorte continué et je l’espère si Dieu le veut en un sens achevé.
Inquisidor
Loi Divine et Droit Divin
par Inquisidor
Suite aux controverses récentes il semblait nécessaire de mettre doctrinalement les choses au point. Les ennemis permanents et acharnés de la Vérité, et je parle en particulier de ce blogue « la Question » qui a pour marotte une fausse conception du Droit Divin afin de conforter sa thèse honteuse du « Magistère conditionnellement infaillible » de l’Église, conception nous l’avons vu purement légaliste, et de fait purement gnostique, ne recule devant aucun moyen, même les plus pervers, pour nous asséner comme vérité d’Évangile ce qui n’est qu’une horrible hérésie sortie de l’Enfer et dont un Saint Irénée ce serait fait un plaisir de réfuter les sophismes et les contradictions en tout genre, ce blogue dis-je doit par conséquent être combattu et réfuté.
Nous allons donc montrer comment il faut entendre le Droit Divin, ce qu’il est réellement, et comment dans l’Église tout cela s’articule. Suivons donc ce que nous dit cette infâme secte dans cet abject article publié en son Blog créé uniquement pour faire avaliser son hérésie et la faire répandre tel un poison mortel à toute la Catholicité et ainsi nous imposer comme vérité révélée l’a priori calamiteux que la secte conciliaire est l’Église du Christ. Voilà ce que dit « la Question » en citant S. Thomas lui-même et qui sera le départ de notre analyse…
« Qu’est-ce que le « droit divin » exactement ? Saint Thomas nous répond : « On parle de droit divin à propos de ce qui est promulgué par Dieu, et ce peut être soit ce qui est naturellement juste, mais dont la justice échappe à l’homme, soit ce qui devient juste par décret divin. » (Somme théologique, II, II, q. 57, a. 2, ad 3). »
Comme par hasard le texte est tronqué, et il faut lire a.2, ad.3 dans son intégralité :
« On appelle droit divin ce qui est promulgué par Dieu, qu’il s’agisse de choses naturellement justes, mais dont la justice est cachée aux hommes, ou de choses qui deviennent justes par institution divine. En sorte que le droit divin, comme le droit humain, se dédouble : d’un côté, dans la loi divine, les choses commandées parce qu’elles sont bonnes, et défendues parce qu’elles sont mauvaises ; d’un autre, celles qui sont bonnes parce que commandées, ou mauvaises parce que défendues. »
Comme nous le voyons « la Question » oublie la deuxième partie de l’ad tertium qui a pourtant son importance bien qu’il ne semble pas abonder totalement dans le sens de « la Question » comme on, en verra la raison…
Saint Thomas répondait dans cet ad tertium à l’argument suivant :
« Le droit divin n’est pas naturel, puisqu’il dépasse la nature humaine ; ni positif, car il ne s’appuie pas sur l’autorité humaine, mais sur l’autorité divine. Il ne convient donc pas de diviser ainsi le droit en droit naturel et positif »
Ce qu’il y a d’intéressant et qu’il faut bien analyser dans cet ad tertium en réponse à l’argument ci-dessus cité, c’est ce qui suit :
Pour S. Thomas le droit divin est d’abord ce qui est promulgué. Or promulguer semble le caractère exclusif de la loi. On dit d’ailleurs « promulguer une loi » et dans son sens obvie on promulgue pour que soient connus la loi et son contenu et ainsi générer en toute connaissance de cause les droits et les devoirs qui en découlent. Alors pourquoi identifier ici « droit divin » et « ce qui est promulgué par Dieu » ? Pourquoi alors identifier ce qui semble relever de la loi en elle-même, c’est à dire sa promulgation, avec ce qui ne semble relever que du droit ?
Ce qu’il faut ici bien comprendre et je demande au lecteur de bien me suivre en ce raisonnement, c’est que dans la Loi elle-même est contenu le droit comme en son principe, et puisque la Loi Divine en elle-même est transcendante, elle reste en Dieu et est Dieu comme on le verra. Ainsi le Droit Divin qui découle directement de cette Loi Divine ne se distingue de cette Loi Divine que virtuellement en Dieu et il est donc par nature transcendant comme la Loi Divine l’est elle-même. Ainsi, comme on va le voir par ce qui suit, et par le fait même de l’application « ad extra » de la Loi Divine et du Droit Divin, c’est-à-dire « quoad nos », on peut facilement en conclure qu’envers Dieu nous n’avons aucun droit sinon que des devoirs et que le Droit Unique et Divin qui découle immédiatement de la Loi Divine est un Droit Unique, celui de Dieu sur ses créatures. Ainsi la promulgation vaut Droit Divin et non droit humain en ce sens que la promulgation quant à nous ne génère que des devoirs envers Dieu et ne génère pas un droit en tant que tel « stricto sensu ».
En effet, dans l’article précédent, article 1 de la même question de la Somme Théologique, dont une lecture rapide ne permet pas d’en prendre toute la dimension doctrinale, S. Thomas nous dit quelque chose de très important et dont les répercussions sont énormes (ad.2) :
« Parce que la justice implique l’égalité et que nous ne pouvons rendre à Dieu l’équivalent de ce que nous avons reçu, [c’est clair, tout notre être est dépendant de Dieu] il s’ensuit que le juste, au sens parfait du mot, ne peut être atteint par nous dans nos rapports avec Dieu. Voilà pourquoi la Loi Divine [par rapport à nous évidemment comme la suite du texte le prouve] ne peut strictement s’appeler Droit, mais Devoir Sacré [et c’est bien nous évidemment qui avons ce devoir sacré], parce qu’il suffit à Dieu que nous remplissions à son égard ce que nous pouvons. Toutefois la justice exige que l’homme acquitte envers Dieu autant que possible, en lui remettant entièrement son âme. »
On voit bien qu’ici, alors qu’on pourrait passer à côté sans s’en rendre compte, S. Thomas identifie Loi Divine et Droit Divin puisque par rapport à nous (quoad nos) le terme de droit n’est pas approprié. Or s’il n’est pas approprié quant à nous, c’est que le terme de Droit Divin n’est approprié QUE si on le pose en Dieu. En effet ce Droit Divin doit bien être quelque part ! Or ce qu’on pose en Dieu est Dieu. Et puisque le Droit Divin est Dieu, par rapport à nous il ne peut connoter que le Devoir Sacré et les obligations qui en découlent ! Puisque le juste ne peut être atteint par nous dans nos rapports avec Dieu, il s’ensuit que la créature humaine ne peut pas participer univoquement au Droit Divin mais seulement en recevoir un Devoir Sacré.
Ainsi cela signifie clairement, quitte à me répéter pour que le lecteur comprenne bien, que quant à nous, il n’y a pas de droit que nous aurions face à Dieu, comme celui qui découlerait d’une loi humaine positive, mais simplement que nous supportons :
- un Devoir Sacré envers Dieu, puisque le Droit qui découle de la Loi Divine ne s’exprime qu’en Dieu qui seul possède ce Droit qui répond à la Loi Divine, c’est-à-dire le Droit de Dieu sur ses créatures,
- Et parce que ce Droit Divin que S. Thomas ne distingue pas, avec raison, d’avec la Loi Divine puisque en Dieu tout est simple, a seulement, « quoad nos » je le répète, seulement raison de Devoir Sacré.
Ce point me semble d’une importance doctrinale fondamentale. En effet le nier reviendrait à dire que nous aurions des droits sur Dieu, ce qui est absurde, et que d’autre part, nous serions participants, en tant qu’êtres humains, de la Loi Divine de façon univoque au point d’en avoir les droits identiques qui en découlent ipso facto. C’est se faire Dieu, ni plus ni moins ! Si on le nie encore, on prétend alors que Dieu est soumis aussi à quelque loi puisqu’elle serait participée univoquement par les créatures qui auraient donc comme un droit sur Dieu, ce qui est absurde puisque la transcendance de Dieu l’interdit. Ainsi on comprend facilement que quant à Dieu, la Loi Divine et le Droit Divin se confondent nécessairement au sein même de la Transcendance Divine mais que quant à nous ils se distinguent dans le sens où Dieu nous commande (par la Loi Divine prise comme principe) un Devoir Sacré (qui est l’effet ad extra de ce même principe via le Droit Divin) et qui crée donc l’obligation morale et surnaturelle envers Dieu. Ainsi de par la Transcendance même de la Loi Divine il est évident que le Droit qui en découle en acte est quant à nous quelque chose qui se réduit en acte à un simple devoir, mais puisqu’il concerne Dieu directement, ce sera un devoir sacré.
Par là on voit facilement la liaison ontologique entre Loi Éternelle, Loi Divine et Droit Divin. En fait les trois sont Dieu mais quant à nous ils se distinguent. Ainsi, si on daigne y regarder de plus près avec attention on s’aperçoit que :
1° la Loi Éternelle est Dieu.
Saint Thomas Ia-IIae, Q91, art.1
« Conclusion : On a vu que la loi n’est pas autre chose qu’une prescription de la raison pratique chez le chef qui gouverne une communauté parfaite. Il est évident par ailleurs – étant admis que le monde est régi par la providence divine – que toute la communauté de l’univers est gouvernée par la raison divine. C’est pourquoi la raison, principe du gouvernement de toutes choses, considérée en Dieu comme dans le chef suprême de l’univers, à raison de Loi. Et puisque la raison divine ne conçoit rien dans le temps mais a une conception éternelle, comme disent les Proverbes (8, 23), il s’ensuit que cette loi doit être déclarée éternelle. »
Il est donc évident que la Loi Éternelle est Dieu puisque c’est la raison considérée en Dieu prise comme principe de gouvernement de toutes choses.
2° La Loi Divine est Dieu.
La Loi divine également est Dieu puisqu’en fait elle est la raison divine prise comme principe plus particulier de gouvernement de l’homme puisque c’est à l’homme qu’elle s’adresse et elle est donc un cas particulier de la Loi Éternelle. Ainsi c’est la raison pour laquelle S. Thomas nous précise en parlant de la Loi Divine Q91, Ia-IIae, art. 4,
« Conclusion :
Il était nécessaire à la direction de la vie humaine qu’il y eût une loi divine, outre la loi naturelle et la loi humaine. Il y a quatre raisons à cela :
1° C’est par la loi que l’homme est guidé pour accomplir ses actes propres en les ordonnant à la fin ultime. Donc, si l’homme n’était ordonné qu’à une fin proportionnée à sa capacité naturelle, il n’aurait pas besoin de recevoir, du côté de sa raison, un principe directeur supérieur à la loi naturelle et à la loi humaine qui en découle. Mais, parce que l’homme est ordonné à la fin de la béatitude éternelle qui dépasse les ressources naturelles des facultés humaines, comme on l’a dit, il était nécessaire qu’au-dessus de la loi naturelle et de la loi humaine il y eût une loi donnée par Dieu pour diriger l’homme vers sa fin. »
2° Le jugement humain est incertain, principalement quand il s’agit des choses contingentes et particulières ; c’est pourquoi il arrive que les jugements portés sur les actes humains soient divers, et que, par conséquent, ces jugements produisent des lois disparates et opposées. Pour que l’homme puisse connaître sans aucune hésitation ce qu’il doit faire et ce qu’il doit éviter, il était donc nécessaire qu’il fût dirigé, pour ses actes propres, par une loi donnée par Dieu ; car il est évident qu’une telle loi ne peut contenir aucune erreur. »
3° L’homme ne peut porter de loi que sur ce dont il peut juger. Or le jugement humain ne peut porter sur les mouvements intérieurs qui sont cachés, mais seulement sur les actes extérieurs qui se voient. Pourtant il est requis pour la perfection de la vertu que l’homme soit rectifié dans ses actes aussi bien intérieurs qu’extérieurs. C’est pourquoi la loi humaine ne pouvait réprimer et ordonner efficacement les actes intérieurs ; et c’est ce qui rend nécessaire l’intervention d’une loi divine. »
4° S. Augustin déclare que la loi humaine ne peut punir ni interdire tout ce qui se fait de mal ; car, en voulant extirper tout le mal, elle ferait disparaître en même temps beaucoup de bien, et s’opposerait à l’avantage du bien commun, nécessaire à la communication entre les hommes. Aussi, pour qu’il n’y eût aucun mal qui demeurât impuni et non interdit, il était nécessaire qu’une loi divine fût surajoutée en vue d’interdire tous les péchés. »
Ainsi la Loi Divine s’exprime quant à nous sous forme de préceptes qui créent tous les types d’obligation morale envers Dieu. Et si cette Loi Divine peut générer quelques droits, ce ne sera pas envers Dieu en tant que tel que ces droits s’exerceront mais bien envers les créatures. Et ces droits créés ne pourront évidemment pas s’opposer au principe qui les fonde.
Or pourrait-on ajouter : en quoi la Loi Divine trouve-t-elle son achèvement sinon en la Loi Nouvelle ? Et cette Loi Nouvelle est apportée et révélée par le Christ. Ainsi la Loi Divine et la Loi Nouvelle c’est maintenant la même chose et par le fait même, quant à nous, la Loi Nouvelle achève la Loi Ancienne, et le Droit Divin qui en découle est celui qui découle strictement de la Loi Nouvelle. Ainsi le Droit Divin est celui du Christ qui possède le Pouvoir de diriger son Église et ses créatures.
C’est ce que dit Pie XII dans « Mystici Corporis » :
« D’abord la mort du Rédempteur a fait succéder le Nouveau Testament à l’Ancienne Loi abolie ; c’est alors que la Loi du Christ, avec ses mystères, ses lois, ses institutions et ses rites, fut sanctionnée pour tout l’univers dans le sang de Jésus-Christ. »
3° Le Droit Divin est Dieu.
C’est le corollaire de ce qui précède. En effet, comme il a été dit plus haut, et comme la Loi Divine est Dieu, il est nécessaire de poser que le Droit Divin correspondant pris univoquement en Dieu, soit le Droit Unique qui découle directement de la Loi Divine et donc de la Loi Éternelle, et c’est donc purement le Droit de Dieu sur ses créatures et donc c’est Dieu puisque tout ce qui est en Dieu est Dieu. Le nier voudrait dire qu’il y aurait dichotomie en Dieu, entre sa Loi d’une part, qui est la Raison Divine comme on l’a vu, et son Droit d’autre part, qui ne serait alors que quelque chose de créé, puisqu’il ne serait pas Dieu ! Doctrine absurde qui voudrait dire que le Droit de Dieu sur ses créatures est quelque chose de créé ! Ainsi, on le voit facilement, ce type de Droit Divin ne peut pas être participé directement par la créature puisque il est un Droit exclusivement posé en Dieu et fait donc partie de la nature même de Dieu. Comme il n’y a pas de relation réelle qui soit posée entre Dieu et sa créature puisque la Transcendance l’interdit, mais bien l’inverse, la créature étant dépendante selon tout son être de l’Être Divin, la créature ne peut en aucun cas participer sous un mode univoque à quelque attribut divin quel qu’il soit. Le nier aboutit ipso facto à diviniser la créature puisque ce serait la faire participer univoquement à la Nature Divine, et ce genre de doctrine conduit immédiatement à une vision gnostique du divin puisqu’il entraine que la créature se voit alors Dieu sous quelque rapport et donc que Dieu se voit sous quelque rapport comme une créature ! De plus, on voit facilement ici que le Droit Divin réfère aussi à la Volonté Divine puisque la Loi est principe d’action et que le Droit qui en découle est intrinsèquement lié au commandement de la Raison en conformité avec la Loi. Or le commandement relève aussi de la Volonté et non seulement de l’Intelligence puisque le commandement est un pouvoir moral de posséder, faire ou d’exiger quelque chose. C’est ce que dit S. Thomas Ia-IIae, art. 1.
« Conclusion:
Le commandement est un acte de la raison, mais auquel est présupposé un acte de la volonté. Pour s’en convaincre, il faut considérer que les actes de la volonté et de la raison peuvent réagir l’un sur l’autre, la raison en raisonnant sur le vouloir, la volonté en voulant raisonner. Il arrive ainsi que l’acte de la volonté soit devancé par celui de la raison, et réciproquement. Et parce que le dynamisme du premier acte persiste dans l’acte suivant, il arrive parfois qu’il y ait un acte de la volonté dans lequel persiste par son dynamisme quelque chose de l’acte de la raison, comme nous l’avons dit au sujet de l’usage et du choix ; et réciproquement, il y a un acte de la raison dans lequel persiste par son dynamisme quelque chose de l’acte de la volonté. Or, commander est essentiellement un acte de la raison. Car celui qui commande “ordonne” le sujet de son commandement à faire une certaine action qu’il lui révèle et lui signifie. Or une telle ordination est l’œuvre de la raison. Mais la raison peut révéler et signifier de deux façons. La première est donnée dans l’absolu, et cette révélation s’exprime par le verbe à l’indicatif, par exemple si l’on dit à quelqu’un : « Voilà ce que tu dois faire. » Mais parfois la raison communique son ordre à quelqu’un en le poussant à agir, et cela s’exprime par un verbe à l’impératif, comme lorsque l’on dit à quelqu’un : « Fais cela. » Or, parmi les facultés de l’âme, le premier moteur à l’exercice de l’acte est la volonté, nous l’avons dit. Donc, puisque le moteur second ne meut qu’en vertu du premier, il s’ensuit que la motion exercée par la raison lorsqu’elle commande, lui vient du dynamisme de la volonté. Cela nous oblige à conclure que commander est un acte de la raison, qui présuppose un acte de la volonté, en vertu duquel la raison meut par son commandement à l’exercice de l’acte »
C’est pourquoi en Dieu le Droit Divin se prend aussi du côté de la Volonté et non seulement de l’Intelligence, puisqu’en Dieu les deux choses se confondent dans la simplicité même de l’Essence Divine. C’est pourquoi comme la Volonté Divine est Dieu comme l’est son Intelligence, le Droit Divin qui se réfère aussi à la Volonté Divine est Dieu. Ainsi la Volonté Divine ne peut évidemment pas s’opposer à la Loi Divine ou à la Loi Éternelle puisque les deux se résument à la même essence simple de Dieu ! Ainsi la Loi Éternelle radicalement fonde la Loi Divine et le Droit Divin ! On voit par là que le Droit Divin non seulement n’est pas participable en tant que tel par la créature et c’est pour cette raison qu’il ne peut pas subsister en dehors de Dieu, et qu’il ne peut absolument pas s’opposer à la Loi Éternelle prise en tant que telle mais aussi prise comme « ad extra » c’est-à-dire quant au créé, comme principe d’Être et de Vrai et il ne peut évidemment pas s’opposer à la Loi Divine prise en tant que telle et aussi « ad extra » comme principe et règle d’action des créatures. Ainsi on voit l’absurdité de ceux qui posent ce Droit Divin comme une sorte de pouvoir Absolu qui pourrait s’opposer au Vrai et au Bien comme s’il y avait une dichotomie entre l’action et son principe et comme si ce Pouvoir pouvait commander ce qui répugne à la Raison Divine.
Ainsi en reprenant le passage de la Somme Théologique vu plus haut, à savoir : « En sorte que le droit divin, comme le droit humain, se dédouble : d’un côté, dans la loi divine, les choses commandées parce qu’elles sont bonnes, et défendues parce qu’elles sont mauvaises ; d’un autre, celles qui sont bonnes parce que commandées, ou mauvaises parce que défendues. », et en insistant sur la dernière phrase, on voit facilement que dans la Loi Divine les choses sont bonnes parce que commandées pour la simple raison que Dieu étant le Principe absolu de toute chose, ce qu’il pose dans l’être ne peut être que bon et qu’il ne peut commander quoi que ce soit de mauvais. On voit donc que les choses commandées parce qu’elles sont bonnes sont exactement les mêmes que celles qui sont bonnes parce que commandées puisqu’en définitive toute chose provient de Dieu. Ainsi il est impossible que Dieu commande ce qui serait mauvais et que ce qui serait mauvais en soi soit commandé par Dieu. On voit donc que « la Question » a omis ce passage pour nous faire croire en ne citant que la première partie, que ce que Dieu commande pourrait être bon bien que la chose en elle-même serait mauvaise, mais que de toute façon ce ne serait pas grave et même bon puisque Dieu le commande ! Voilà la belle thèse volontariste qui arrive jusqu’à réunir les contradictoires !
Alors, ce qu’il faut bien voir c’est que dans son application analogique à l’homme, il est évident comme le dit S. Thomas, que ce Droit Divin dont on vient de voir la nature exacte, se transforme nécessairement en Devoir Sacré puisque par la transcendance même de la loi divine et du droit divin, il ne peut en aucun cas générer des droits en l’homme qui auraient alors valeur univoque par rapport au droit tel qu’il subsiste en Dieu. Or entre un Droit qui relève de la Transcendance Divine et un droit participé en la créature, il n’y a pas de commune mesure, comme il n’y a aucune commune mesure entre l’infini et le fini. Et s’il y a un Devoir Sacré, ce Devoir Sacré doit donc avoir pour principe non seulement une loi et en l’occurrence c’est la Loi Divine, mais aussi un Droit, Celui de Dieu qui commande puisque c’est son pouvoir moral de le faire.
4° Application de ce qui précède à l’Église.
Le Christ étant la Tête de l’Église, son Chef au sens propre, et L’Église étant le Corps Mystique du Christ, on s’aperçoit donc facilement que l’Église en tant que société humaine et divine, va intégrer nécessairement en elle les deux aspects que nous avons signalés, à savoir d’une part le Droit Divin, puisque le Christ est Dieu, et d’autre part le Devoir Sacré puisqu’elle est aussi humaine. Tout comme la tête commande aux membres, le Christ commande de par son Droit Divin aux membres de l’Église selon tout ce qu’ils sont. Or le Droit Divin dans l’Église et uniquement en elle, va participer univoquement, je dis bien univoquement, au Droit Divin du Christ puisque le Christ est la Tête de l’Église, et ainsi tout commandement de l’Église sera de fait un Commandement Divin, c’est-à-dire du Christ lui-même en tant que Dieu et en tant que Tête de l’Église. Si on nie que dans l’Église le Droit Divin puisse être participé de manière univoque puisque le Droit Divin est purement transcendant, on s’égare gravement, on est même dans l’hérésie manifeste, puisque le Christ en tant que Tête de l’Église est principe de cette Église en son entité intrinsèque, non pas comme un principe purement extérieur mais bien comme un principe intérieur à cette même Église. Comme cette Tête possède une double nature, humaine et divine mais une seule Volonté, ainsi l’Église, comme Corps Mystique sera de nature divine par participation à sa Tête qu’est le Christ et humaine parce que le Christ est aussi homme (et que l’Église est aussi composée d’hommes) mais elle n’aura qu’une seule Volonté, celle du Christ.
« Une seconde raison pour laquelle ce Corps mystique, l’Église, se glorifie de porter le nom du Christ, est qu’il doit en être vraiment considéré par tous comme la Tête. « Lui-même, dit saint Paul, est la Tête du Corps, c’est-à-dire de l’Église. » Il est la Tête, dont tout le Corps, bien ordonné et composé, reçoit sa croissance et son développement en vue de sa parfaite constitution. » (ibid. Mystici Corporis)
Or la Tête par le lien nécessaire qui la relie aux membres, commande aux membres et ce que la Tête commande les membres l’exécutent puisque les membres en l’occurrence n’agissent pas par eux-mêmes mais selon la motion de la Tête. Le Droit Divin va donc également créer dans le Corps Mystique ce Devoir Sacré qui se répand dans tous ses membres. Si on le nie alors on soutient encore de manière hérétique que le Christ n’est pas la Tête de l’Église et qu’il n’est pas la source du Devoir Sacré qui constitue intrinsèquement l’Église. On voit bien ainsi que comme le Christ est source nous seulement du Devoir Sacré mais aussi du Droit Divin qui appartient à l’Église, alors en ce sens on peut dire que l’Église est comme un autre Christ parce qu’elle participe au Christ en tant qu’il résume la Loi Nouvelle en sa Divinité et le Devoir Sacré en son humanité. Et si on me taxait d’hérésie ou à tout le moins de doctrine osée à le dire, j’en appelle encore à l’Autorité de l’Église qui précise ce que cela signifie exactement et évidemment je me soumets entièrement au Magistère en ce domaine :
Voici ce que le Pape Pie XII nous dit encore dans « Mystici Corporis » :
« Comme Bellarmin le remarque finement et ingénieusement, il ne faut pas expliquer cette expression de Corps du Christ seulement par le fait que le Christ doit être appelé la Tête de son Corps mystique, mais aussi par le fait qu’il soutient l’Église, qu’il vit dans l’Église [ce qui prouve bien que le christ est un principe intrinsèque], si bien que celle-ci est comme une autre personne du Christ. C’est ce que le Docteur des Nations affirme dans son Épître aux Corinthiens lorsqu’il appelle l’Église « le Christ », sans rien ajouter de plus, l’exemple du Maître lui-même qui, du ciel, l’avait interpellé, tandis qu’il persécutait l’Église : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Bien plus, si nous en croyons Grégoire de Nysse, assez souvent l’église est appelée « Christ » par l’Apôtre ; et vous n’ignorez pas, Vénérables Frères, le mot de saint Augustin : « Le Christ prêche le Christ ». Toutefois, il ne faut pas comprendre cette noble appellation comme si le lien ineffable par lequel le Fils de Dieu a pris une nature humaine concrète s’étendait à l’Église entière, mais bien en ce sens que notre Sauveur communique à son Église des biens qui lui sont tout à fait propres, pour qu’elle reproduise dans tout son mode de vivre, aussi bien visible que caché, avec toute la perfection possible, l’image du Christ. En effet, en vertu de cette mission « juridique », par laquelle le divin Rédempteur envoya les Apôtres dans le monde comme lui-même avait été envoyé par son Père, C’est Lui qui, par l’Église, Baptise, Enseigne, Gouverne, Lie, Délie, Offre, Sacrifie. Et par cette donation plus haute, intérieure et absolument sublime, dont Nous avons parlé plus haut en décrivant comment la Tête exerce son influence sur ses membres, le Christ Notre-Seigneur fait vivre l’Église de sa vie surnaturelle, pénètre tout ce Corps de sa vertu divine, et il alimente, il entretient chaque membre selon la place qu’il occupe dans le Corps, à peu près de la même manière que la vigne nourrit les sarments qui lui sont attachés et les rend féconds. »
On voit donc que :
a) Pour que l’Église soit Une il faut que le Christ en soit la Tête, et donc que l’Église de par sa Tête soit dépositaire du Droit Divin en tant que tel puisque le Christ est Dieu. Ce qui signifie que l’Église a Tout Pouvoir pour régir les hommes en vue de les faire atteindre leur fin dernière. Ainsi nous avons ici la racine ontologique de la Sessio dans l’Église qui est ce pouvoir d’Autorité qui découle directement du Droit Divin en tant qu’il est participé univoquement par l’Église grâce à sa Tête. On voit donc qu’il est nécessaire dans l’Église que celle-ci soit investie du Droit Divin même du Christ puisque ce Pouvoir et donc le Droit Divin correspondant, est celui du Christ lui-même en tant que Tête de l’Église. Comme il n’y a pas de distribution analogique réelle de ce Droit Divin dans les créatures en tant que telles, et comme il faut bien que le Droit Divin soit pourtant dans l’Église réellement quelque chose, il est donc nécessaire que cette participation de l’Église à ce Droit Divin soit une participation univoque et on peut dire en toute vérité que l’Autorité dans l’Église est l’Autorité même du Christ mais en tant que celle-ci est exprimée par le Magistère. Donc le Droit Divin est constitutif de l’Église. De là le Pouvoir des Clefs, de là tout ce que le Christ dit « qui vous écoute M’écoute » etc… On voit ainsi que si on nie que l’Église soit dépositaire du Pouvoir même de Dieu de commander en raison même du Droit Divin qu’elle détient de par sa Tête, alors l’Église ne peut pas détenir une quelconque Autorité surnaturelle puisque le Droit Divin n’est alors pas réellement présent dans l’Église et par conséquent le Devoir Sacré qui en découle ne peut même pas exister. Or le Devoir Sacré, sans le Droit Divin est une aberration puisque on se demande alors comment il pourrait être un devoir qui génère des obligations surnaturelles. En effet qui dit devoir dit obligation de faire ou de ne pas faire selon la loi. Or ici il s’agit de la Loi Divine ! On serait ainsi en présence d’une obligation surnaturelle sans fondement ce qui est absurde et bien évidemment ce serait nier tout autant le Droit Divin de Dieu de commander aux hommes pour les conduire jusqu’à leur fin surnaturelle, ce qui est tout autant absurde.
b) Pour que l’Église soit Une, il faut donc également qu’elle soit dépositaire de ce Devoir Sacré qui découle directement du Droit Divin et qui consiste en deux choses fondamentales : devoir de conduire les âmes à la vie éternelle, devoir de rendre Gloire à Dieu. De tout cela découle tout ce qu’est l’Église en tant qu’institution sous son aspect humain, à savoir le devoir de transmettre la Saine Doctrine, devoir de conserver intact le Dépôt de la Foi, devoir de condamner les erreurs et de punir, devoir d’exhorter, devoir d’offrir l’Oblation Pure, devoir d’enseigner toutes les Nations, etc… Ainsi ce Devoir Sacré est comme le Droit Divin intrinsèquement constitutif de l’Église en tant que société parfaite et répond directement comme Devoir, au Droit Divin de Dieu qui gouverne ses créatures…
On voit donc, pour que l’Église soit Une et soit L’Église véritable du Christ, qu’on ne peut dissocier ce qui relève du Droit Divin et ce qui relève du Devoir Sacré. Enlever un de ces deux aspects et vous détruisez ipso facto ce qu’est l’Église. Son Unité s’écroule par le fait même. Cette unité profonde entre le Droit Divin et le Devoir Sacré résulte donc du fait que l’Église est une société divine et humaine tout à la fois. Comme c’est le Droit Divin qui crée et fonde ontologiquement le Devoir Sacré, il est donc évident que ces deux éléments sont totalement indissociables dans l’Église. Puisque donc le Magistère participe univoquement du Droit Divin, le Magistère en acte participe donc ipso facto de la Loi Divine achevée en tant que telle dans la Loi Nouvelle. Donc l’Église est dépositaire non seulement du Droit Divin mais aussi de la Loi Nouvelle puisque les deux sont indissociables.
Les conséquences de cette doctrine sont énormes quant aux problèmes qui nous occupent. Comme le Magistère est investi de l’Autorité même de Dieu et qu’il participe univoquement du Droit Divin et de la Loi Divine et que la Loi Divine ne peut pas errer en ce qu’elle commande, il est certain que le Magistère de l’Église lui-même ne peut pas errer en ce qu’il commande puisque son droit de commander et de diriger vers leur fin les hommes est proprement le Droit même de Dieu de commander et de diriger les hommes vers leur fin. Alors il est certain que si le Magistère agit en tant que Magistère et selon son objet propre il ne peut pas errer puisque l’Autorité même de Dieu ne peut pas errer ! Si on le nie on soutient soit que le Magistère n’agit pas comme Magistère, ce qui est absurde puisqu’on le dit en acte d’agir en tant que Magistère, soit on dit de manière tout autant absurde qu’il n’est pas investi de l’Autorité même de Dieu fondée sur son Droit de commander aux créatures, Autorité qui ne peut évidemment pas errer en ses décrets éternels.
En effet le Droit Divin est ce Droit qui fonde en l’Église l’Autorité suprême puisqu’il s’identifie à l’Autorité du Christ. Alors si on prétend que cette Autorité ne repose pas sur le Droit Divin pris univoquement et auquel l’Église participe, on devra soutenir que cette Autorité se réduit à quelque chose de purement humain puisque son principe ne sera pas quelque chose qui lui donnera sa dimension surnaturelle. Et puisque cette Autorité ne sera pas reliée directement en ce qui la fonde comme Autorité spirituelle, c’est-à-dire la Loi Divine et le Droit Divin qui lui est associé, elle ne pourra pas être une Autorité Infaillible.
J’en appelle ici encore à l’Autorité de « Mystici Corporis » du Pape Pie XII qui nous enseigne ce qui suit :
« De même qu’au premier instant de l’Incarnation, le Fils du Père Éternel combla la nature humaine qu’il s’était substantiellement unie de la plénitude du Saint-Esprit, pour en faire un instrument apte de sa divinité dans l’œuvre sanglante de la Rédemption, ainsi voulut-il à l’heure de sa précieuse mort enrichir son Église de l’abondance des dons du Paraclet, pour la rendre un instrument efficace et à jamais durable du Verbe incarné dans la distribution des fruits divins de la Rédemption. En effet, la mission dite juridique de l’Église, son pouvoir d’enseigner, de gouverner et d’administrer les sacrements, n’ont de vigueur et d’efficacité surnaturelle pour édifier le Corps du Christ que parce que le Christ sur la croix a ouvert à son Église la source des dons divins, grâce auxquels elle peut enseigner aux hommes une doctrine infaillible, les diriger utilement par des pasteurs éclairés de Dieu et les inonder de la pluie de ses grâces surnaturelles. » (Ibid.)
Donc,
« … il a communiqué aux Apôtres et à leurs successeurs un triple pouvoir : celui d’enseigner, celui de gouverner et celui de mener les hommes à la sainteté ; ces pouvoirs, précisés par des préceptes, des droits et des devoirs particuliers, constituent la loi fondamentale de toute l’Église. » (Ibid.)
De même en parlant du Pape,
« Car Pierre, par la vertu du primat, n’est que le Vicaire du Christ, et il n’y a par conséquent qu’une seule Tête principale de ce Corps, à savoir le Christ; c’est lui qui sans cesser de gouverner mystérieusement l’Église par lui-même, la dirige pourtant visiblement par celui qui tient sa place sur terre, car depuis sa glorieuse Ascension dans le ciel, elle ne repose plus seulement sur lui, mais aussi sur Pierre comme sur un fondement visible pour tous. Que le Christ et son Vicaire ne forment ensemble qu’une seule Tête, notre immortel prédécesseur, Boniface VIII, l’a officiellement enseigné dans sa lettre apostolique Unam Sanctam et ses successeurs n’ont jamais cessé de le répéter après lui. »
Ainsi dans l’Église Catholique, soutenir que le Magistère puisse errer c’est la même chose que de dire que le Christ puisse errer puisque le Christ et Son Vicaire ne forment ensemble qu’une seule Tête ! Ce qui prouve bien d’ailleurs que ce qui a été dit plus haut concernant le Droit Divin est confirmé par l’Autorité même de l’Église car en effet c’est par un Droit Divin identique à celui du Christ que le Pontife Romain possède son Autorité et le Pouvoir en rapport, puisque ce Droit Divin est celui du Christ et qu’il ne peut pas en être autrement. Alors se pose le fait de savoir comment une créature humaine, en l’occurrence le Pontife Romain et par lui tout le Magistère Universel de l’Église, peut bien participer à un Droit Divin qui en un sens univoque, ne peut être posé de fait qu’en Dieu, vu sa Transcendance. Pour répondre à cette question importante il suffit de considérer ce qui suit et d’en comprendre le sens :
a) Le Christ de Droit Divin étant Tête de l’Église c’est Lui qui de fait agit dans l’Église. Or pour que son action soit efficace, et cette efficacité est nécessaire pour que le Christ agisse réellement en son Église, il faut nécessairement que l’instrument par lequel il agit, c’est-à-dire le Magistère, soit aussi un instrument efficace, c’est-à-dire qu’il réponde exactement à ce que le Christ veut et commande et qu’ainsi les phrases dites par le Christ ne soient pas vaines. Luc 10:16 « Celui qui vous écoute M’écoute, et celui qui vous rejette Me rejette ; or celui qui Me rejette, rejette Celui qui m’a envoyé. ». Alors quand le Magistère agit en tant que Magistère c’est le Christ lui-même qui agit puisque le Magistère du Christ et la motion qu’il entraine sont infaillibles. En effet qui peut résister à la Volonté Divine prise en tant que telle ? On peut résister à la Grâce qui est une réalité créée, mais on ne peut pas résister à la Volonté Divine en tant qu’elle agit directement, puisque la Volonté Divine a une puissance absolue et infinie et ce qu’elle veut elle l’obtient infailliblement. Qui pourrait soutenir le contraire ?
b) Quand le Christ agit, il agit par son propre Magistère et donc il agit également par le Magistère qu’il a institué, puisqu’Il l’a voulu ainsi. Donc quand le Magistère agit en tant que Magistère, cela signifie que ce Magistère s’engage et agit, et donc c’est nécessairement le Christ qui s’engage et agit. Donc il est impossible que quand le Magistère agit en tant que Magistère, il n’agisse pas comme le Christ agit. D’où ce qui est dit dans l’Écriture : Matthieu 16:19 « Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »
c) La métaphysique des causes nous impose de voir que toute cause instrumentale n’agit que sous la motion de l’agent principal. Or la motion de la cause principale est celle du Christ et elle est divine. Donc c’est une motion infaillible puisque divine. Cette motion infaillible s’exerce à deux niveaux. Le premier en tant qu’elle meut infailliblement à agir la cause instrumentale, et deuxièmement en tant qu’elle meut infailliblement la cause instrumentale à agir en vue de ceci ou de cela. Donc le Christ meut infailliblement le Magistère à vouloir et à vouloir ceci ou cela. Il est donc impossible que le Magistère qui agit en tant que Magistère puisse vouloir et faire le contraire de ce que le Christ veut et fait.
d) Quand on dit que le Droit Divin est univoquement en l’Église par le fait que le Christ est Dieu, ce n’est pas dire pour autant que le Magistère institué par le Christ aurait ce Droit Divin posé comme subsistant en ce même Magistère [alors que le Droit Divin subsiste bien en lui-même dans l’Église puisque le Christ en est la Tête !], c’est simplement dire que ce Droit Divin est principe d’action infaillible en tant que le Christ meut et commande infailliblement ce Magistère comme cause instrumentale, de telle sorte que l’action de ce Magistère soit vraiment et toujours l’action du Christ lui-même. Et si on soutient qu’il serait possible que ce Magistère n’agisse pas comme le Christ le veut et l’ordonne, alors c’est que ce Magistère en acte ne serait pas celui de l’Église puisque le Magistère en acte est mû infailliblement par le Christ !
Ainsi, comme tout Magistère dans l’Église Catholique repose sur le Magistère Infaillible et Divin du Christ, il est évident qu’il repose de la même façon sur celui du Pontife Romain puisque de fait c’est comme une seule Tête dont l’Infaillibilité est absolue pour les raisons que l’on vient de voir ! On se rend donc compte facilement de l’absurdité et de l’hérésie fondamentale de ceux qui créent une dichotomie entre Autorité et Infaillibilité puisque l’Infaillibilité est constitutive de cette Autorité et que cette Autorité est celle du Christ qui ne peut errer et dont la motion est infaillible. Ainsi comme je l’ai toujours soutenu, le Magistère est infaillible selon tous ses modes ou bien il n’existe pas, puisque de fait c’est le Christ qui agit par son propre Magistère Divin et que le Christ ne peut pas errer et ne peut pas ne pas obtenir ce qu’il veut. On voit donc l’erreur sans nom de ceux qui soutiennent que dans l’Église Catholique il pourrait y avoir un « Magistère conditionnellement infaillible » puisque cela revient strictement à soutenir ce que l’on vient de voir, à savoir que Le Christ lui-même pourrait errer en son Magistère qui gouverne l’Église et que sa Volonté serait impuissante !
D’après ce qui précède on en déduit les lois générales suivantes :
- L’Église est Infaillible dans tous les modes d’expression de son Magistère puisque ce Magistère est en fait celui du Christ et le Christ est Infaillible en ses jugements et en sa motion.
- L’Église ne peut se contredire puisque le Christ ne peut se contredire.
- Toute doctrine nouvelle qui n’est pas une simple précision d’une doctrine antérieure et qui n’est pas confirmée par la Tradition et l’enseignement constant de l’Église selon les modes ordinaire et extraordinaire de son Magistère, ne peut pas être une doctrine de l’Église.
- L’Église par la voix de son Magistère, en tant que Magistère, ne peut pas errer puisque le Christ ne peut pas errer.
On voit donc par-là que puisque l’église Conciliaire propose une doctrine nouvelle qui s’oppose en de nombreux points fondamentaux à l’Enseignement constant de l’Église, non seulement cet enseignement nouveau ne peut pas être produit par l’Église, mais vue la Nature même de l’Église, il est impossible que ce soit l’Église qui enseigne une telle doctrine mais bien plutôt une de ses caricatures comme le sont toutes les sectes. Donc comme ce n’est pas l’Église qui enseigne ce type de doctrine on en conclut que l’église [secte] Conciliaire ne peut pas être l’Église Catholique. Tous ses actes sont donc nuls, tant sur le plan doctrinal (bien qu’elle puisse accidentellement proférer ce que l’Église profère, pour mieux donner le change), que sur le plan moral et disciplinaire (bien qu’elle puisse là-encore proférer par accident ce que l’Église profère). On voit ainsi que le magistère de cette pseudo-église ne peut donc pas être le magistère réel et légitime de l’Église Catholique et il faut donc le rejeter comme on rejette sa fausse doctrine. Se séparer de cette pseudo-église n’est donc pas un acte schismatique et encore moins de libre examen, mais bien plutôt un acte nécessaire et salutaire car c’est alors se mettre réellement et résolument du côté de la Vérité, du côté du Christ qui par la voix de son Église dont il est la Tête, ne peut ni se tromper ni nous tromper.
Les hérétiques de tout poil imbus d’un volontarisme doctrinalement faux et qui dans la simple intention de sauver les apparences de l’Institution et au nom d’un Droit Divin faussement entendu, sans se poser plus de questions sur le Mystère d’Iniquité que nous subissons, se voient donc dans l’obligation de poser que la Volonté Divine pourrait s’opposer à l’Intelligence Divine en posant une Autorité posée comme un Absolu et qui serait indépendante de fait des critères de Vérité, comme si le Bien pouvait s’opposer au Vrai et comme si l’Autorité du Christ pouvait s’opposer à la Vérité, puisque de fait et en droit, l’Autorité trouve son fondement en la Loi Divine et la Loi Éternelle. Ils introduisent ainsi en Dieu une contradiction fatale qui non seulement détruit toute possibilité de comprendre l’essence même du problème, mais qui de plus détruit de fond en comble Dieu et son Église. Qu’ils soient anathèmes et puisse Dieu nous libérer de ce cloaque d’impureté !
Note sur le volontarisme.
Cette conception délirante que nous avons vue ressort d’une théorie philosophique fausse que s’appelle le volontarisme qui permettrait dans son aberrante expression ultime, le fait que Dieu puisse poser les contradictoires puisqu’il le voudrait ainsi. Ce volontarisme est une conception philosophique qui pour la résumer en quelques mots pose de quelque façon le primat de la volonté sur l’intelligence. En fait selon les volontaristes, c’est la volonté qui crée l’être car en tant que bien, cette réalité est l’objet propre du vouloir. Et comme l’être est plus réel que la simple idée ou essence abstraite, il est certain que la volonté en son rôle de créatrice du réel semble posséder une priorité ontologique sur la simple intelligence. Ce qui signifie donc que la volonté pose dans l’être ce que de son côté l’intelligence seulement conçoit, c’est-à-dire qu’elle unie en quelque sorte l’essence abstraite à l’acte d’être pour réaliser quelque chose. Appliqué à Dieu, cela signifie que si Dieu veut que quelque chose soit, cela est. En poussant un peu plus le système en son expression extrême, on pourra affirmer que si Dieu veut que des contradictoires soient, ils seront puisqu’il le veut. Prétendre le contraire serait comme poser une limitation à la Toute Puissance de Dieu. On voit bien ici la dissociation qui s’exerce entre les exigences du principe de non-contradiction, règle absolue de la raison, et le vouloir qui est posé comme un absolu en indépendance totale de cette même raison. On va voir que cette théorie philosophique pour séduisante qu’elle soit, est totalement fausse qu’on la prenne en son expression extrême ou bien en ses expressions plus mitigées… En effet, le principe de non-contradiction n’est pas seulement comme le laissent entendre les volontaristes une règle de la raison dont la volonté divine ou humaine pourrait se passer, mais elle est aussi l’expression d’une règle de cohérence des choses elles-mêmes et sur un plan transcendantal, y compris de l’essence divine.
En effet que nous dit le principe de non-contradiction ? Il dit qu’une chose ne peut pas « être » et « n’être pas » en même temps et sous le même rapport. Or ici il est bien parlé de « chose » posée comme réalité extra-mentale et qui comme objet connu impose à l’intelligence ses conditions intrinsèques. Et c’est donc l’objet connu qui impose à l’intelligence de saisir que cet objet en tant que réalité extra-mentale ne peut pas être autre qu’il est, en même temps et sous le même rapport. Ainsi avant d’être une loi de la raison, le principe de non-contradiction est avant tout une loi de l’être qui s’impose à l’intelligence en tant que celle-ci est une puissance de l’âme apte à connaître la réalité. L’exclusion des contradictoires dans la chose impose l’exclusion des contradictoires dans l’intelligence et non l’inverse. Or dans le domaine des contradictoires il n’y a pas de milieu comme le souligne Aristote, car entre l’Être et le Non-Être on ne peut trouver de moyen terme. Ainsi le volontarisme, en son expression extrême, soutient explicitement ou implicitement que les lois de l’Être ne sont pas celles de l’intelligence qui elle-même en tant que réalité ontologique échapperait donc aux lois de l’Être ! On se demande bien pourquoi l’intelligence serait ainsi comme une réalité ontologique au-delà de l’Être et du Non-Être ! Chacun pourra voir les conséquences absurdes d’une telle opinion. Ainsi quant à ce qui concerne Dieu, soutenir que sa Volonté puisse poser dans l’être ce que son Intellect ne peut concevoir puisque contradictoire, est une de ces conséquences absurdes, car dans la simplicité de l’Être Divin il n’y a pas de distinction entre l’Intellect et la Volonté sinon « quoad nos » c’est-à-dire selon notre mode de comprendre limité par notre nature créée qui pense par composition et division. Ainsi ce que Dieu conçoit éternellement il le veut éternellement tel qu’il le conçoit, c’est-à-dire nécessaire ou contingent, actuel ou possible. Il ne peut y avoir en Dieu une distinction qui permette d’opposer Intellect et Volonté au point de poser en Dieu comme une sorte de composition qui lui permettrait de vouloir ce que son intelligence n’a pas conçu et de connaître ce que sa Volonté ne veut pas. En effet l’objet immédiat du Vouloir divin et de l’Intelligence divine est Dieu lui-même. Et Dieu se voulant et se connaissant veut et connait toute chose selon le mode même de sa conception éternelle et transcendante.
D’autre part quant aux créatures rationnelles, soutenir cette dichotomie ente l’Intelligence et la Volonté serait soutenir que l’on puisse vouloir ce que l’on ne connait pas, alors que de toute évidence l’on peut connaître quelque chose sans le vouloir. En effet il y a une différence entre vouloir quelque chose, vouloir savoir quelque chose, et savoir quelque chose. Vouloir savoir est saisir de manière appétitive que le savoir est un bien de l’intelligence et donc vouloir ce bien. Mais pour que ce bien soit saisi comme bien par la volonté encore faut-il que la volonté se réfère à l’intelligence qui lui présente le savoir sous la raison de bien, car on ne peut désirer ce que l’on ne connait pas. Ainsi la volonté n’est pas une entité autonome car elle dépend de l’intellect en son opération. Sans la raison la volonté est aveugle. S. Thomas en donne la raison par le fait que l’objet propre de la volonté c’est le bien en général et que le bien particulier pour qu’il soit objet de la volonté se doit d’être compris sous la raison universelle de bien déterminée à tel bien particulier et connu comme tel par l’intellect.
On pourrait objecter à ce qui vient d’être dit que Dieu ne veut pas tout ce que son Intelligence conçoit et qu’il y a alors dissociation entre l’objet voulu et l’objet conçu quant aux choses créées par Dieu, à moins de soutenir que Dieu a créé une infinité de monde, ce qui s’oppose à l’Écriture Sainte. La réponse à cette objection est facile : Dieu peut vouloir de toute éternité exactement ce que son intelligence conçoit dans le sens où de toute éternité Dieu conçoit ceci comme possible et le veut comme possible, ceci comme créé et le veut comme créé, ceci comme contingent et le veut comme contingent, ceci comme nécessaire et le veut comme nécessaire et tout cela en un seul acte divin et éternel qui est Dieu lui-même. Ce qui signifie qu’en Dieu il n’y a pas d’antériorité de l’Intellect sur la Volonté et il n’y a pas d’antériorité de la Volonté sur l’intellect, sinon selon notre mode de comprendre, mais seulement Procession Éternelle au sein même de la simplicité divine. Ici le lecteur pourra se reporter utilement au Traité de la Trinité dans la Somme Théologique, Ia Pars, Q. 27.
Concluons donc que la cohérence de l’essence divine est donc la raison et la garantie de la cohérence ontologique des créatures en tant qu’elles sont l’effet de la causalité divine et comme créatures, des similitudes de la cause première. En effet selon les lois de l’analogie et de la causalité, tout effet ressemble à sa cause, et les lois de l’être créé se réfèrent donc à celles de l’Être Divin qui en garantie non seulement l’existence mais aussi la cohérence.
Inquisidor.
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Voilà au moins un effet bénéfique de vos controverses avec La Question Inquisidor, vous qualifiez, il y a pas plus tard que 4 jours le « droit divin » « d’entité purement juridique dénuée de fondement, située au-delà de la foi et de la vérité » (sic). On constate donc que vous avez progressé…
http://wordpress.catholicapedia.net/dou-il-est-encore-question-des-positions-heretiques-du-blog-la-question/#comment-61718
Mais il reste des efforts notables à faire pour parvenir à une conception vraiment catholique, votre texte laisse passer quelques erreurs notoires en oubliant la double nature de l’Église, qui parle au nom du Christ, mais sous des modes humains ne possédant pas tous le même degré d’infaillibilité et d’autorité.
Le Magistère, n’est pas « d’autorité divine » parce que le droit fondateur de l’Église est « divin » — c’est une grave erreur de le soutenir comme vous le faites ici : « c’est par un Droit Divin identique à celui du Christ que le Pontife Romain possède son Autorité (…) L’Église est Infaillible dans tous les modes d’expression de son Magistère puisque ce Magistère est en fait celui du Christ et le Christ est Infaillible en ses jugements et en sa motion. »
On regrettera donc qu’à peine aviez-vous récemment entrevu la lumière par rapport à ce que représente le « droit divin » vis-à-vis de la nature ontologique de l’Église, que vous retombez immédiatement tête la première dans la conception « magique » de l’infaillibilité du Magistère … il vous en faudra plus, à mon avis, pour pouvoir vous affronter doctrinalement à La Question.
En fait de « grand mage ambassadeur de La Question » vous ne manquez pas d’air, PIE, de venir ici même nous (re)débiter vos sempiternelles fadaises, avec toute la morgue et la condescendance dignes d’un clerc traditionaliste……

Conception magique de l’infaillibilité, dites-vous ? Je vous mets au défi de démontrer que la notre n’est pas catholique… Comme vous êtes incapable de réfuter Inquisidor sur le fond — comment le pourriez-vous d’ailleurs en un si court message — vous inventez et cherchez des poux magiques dans la tête d’Inquisidor !!!
Le seul « effort notable » que nous allons faire PIE-le-bien-mal-nommé c’est de vous renvoyer, vous et tous vos sectaires, à vos chères études et vous mettre le nez dans votre…droit divin…qui lui est réellement magique !!!

Inquisidor va certainement vous répondre…je vous conseille vivement (car il faut aimer ses ennemis !) de bien attacher votre ceinture de sécurité !!!
Bon voyage…Pie !
S’agissant du premier commentaire figurant sous l’étude d’Inquisidor, je ne comprends pas comment l’on peut en écrire un, — quel qu’il soit, — à peine une heure après sa publication sur ce blogue, puisque que la lecture de ce texte passionnant, si dense et si profond nécessite beaucoup de temps, d’attention puis de réflexion afin de pouvoir le commenter, et a fortiori le critiquer.
Rien que ce détail nous autorise à nous interroger sur la probité, le niveau intellectuel et les capacités d’analyse et de synthèse des amis de La Question.
Très juste remarque Martial…ce qui tendrait à penser que ces gens là ont des a priori sectaires et ne sont plus accessibles à une recherche sereine de la vérité……
Pie vous avez bien lu ou il faut que je vous apporte des lunettes ?
Je crois surtout que vous n’avez rien compris à l’argumentation ! Je parle dans l’autre intervention de Droit Divin comme « d’entité purement juridique dénuée de fondement, située au-delà de la foi et de la vérité » SELON LA CONCEPTION qu’en a « la Question » qui a une conception volontariste du Droit Divin et quasi gnostique ! Je n’ai jamais dit que c’était la mienne !!!
Je crois surtout que vous avez lu ce texte avec les lunettes déformantes de l’a priori sectaire qui est le vôtre ! En plus c’est cette conception que j’attaque dans cette dernière intervention ! ah vous me faites bien rire !
Quand vous dites :
« oubliant la double nature de l’Église, qui parle au nom du Christ, mais sous des modes humains ne possédant pas tous le même degré d’infaillibilité et d’autorité. » j’en reste sans voix car le Magistère s’engage en tant que Magistère ou il ne s’engage pas !
Vous devriez revoir vos notions sur le principe de contradiction et surtout revoir ce que dit le Christ : « TOUT ce que vous lierez etc… » . Vous introduisez des degrés d’Autorité qui n’ont AUCUN fondement scripturaire, AUCUN dans la Tradition, et encore moins de fondement philosophique ! Vos degrés de Magistère à géométrie variable je le répète son un pur a priori sectaire pour servir votre cause tout autant sectaire, un point c’est tout !
Quand vous ajoutez enfin ce qui est quelque part risible : « Le Magistère, n’est pas « d’autorité divine » parce que le droit fondateur de l’Église est « divin » ; alors que toute l’encyclique Mystici Corporis vous dit le contraire, en parlant de fait du Christ et du Pontife Romain comme d’une seule Tête, j’en reste sans voix et que je pense de plus clairement avoir démontré l’impossibilité du contraire !
Vous n’avez rien compris, strictement rien compris à l’argumentation, et en particulier comment le Magistère est mu par le Magistère propre du Christ et de manière infaillible quand son engagement porte sur ce qui concerne son objet propre ! Et en plus j’ajoute EN CLAIR que le Droit Divin ne SUBSISTE PAS en tant que tel dans le Magistère institué par le Christ mais que en tant que Magistère EN ACTE il est mu infailliblement par celui du Christ ce qui revient exactement à dire que c’est le Christ qui agit infailliblement par le Magistère qu’il a institué. Réfutez alors tout cela auparavant, faites un peu de métaphysique, essayez de comprendre avant de travestir de manière malhonnête ce que je dis et d’essayer de me faire dire ce que je n’ai jamais dit !
… Alors Pie je n’ai pas une conception « magique » du Magistère mais plutôt une conception catholique et vous une conception purement a priori, de libre examen sectaire, où le Magistère est infaillible quand ça vous chante et ne l’est pas quand cela ne vous agrée pas, et vous voulez un Magistère avant toute chose qui doit servir évidemment les intérêts de votre secte, ni plus ni moins !
Quand à votre petite phrase assassine qui montre bien l’état d’esprit des gens de votre genre qui préfèrent les attaques « ad hominem » que les démonstrations plus rigoureuses, mais plus fatigantes : « … il vous en faudra plus, à mon avis, pour pouvoir vous affronter doctrinalement à La Question. » et bien je vous dirai ceci : les lecteurs jugeront ! Vous n’êtes pas tout seul au monde Pie !
Note additionnelle à tous ceux qui n’ont pas compris (comme Pie ou qui font semblant de ne pas comprendre) le sens de la phrase :
« C’est par un Droit Divin identique à celui du Christ que le Pontife Romain possède son Autorité. »
Le dire n’est pas une « erreur grave » comme un certain sectaire le prétend hypocritement, et c’est une sentence totalement exacte et orthodoxe quand on comprend que ce Droit Divin ne subsiste pas en tant que tel dans le Magistère, c’est-à-dire univoquement, comme je l’ai souligné dans mon intervention, mais quand on considère que c’est PAR le même Droit Divin que le Magistère possède l’Autorité comme le Christ la possède. On doit donc le comprendre dans le sens où comme je l’ai déjà dit, le Magistère est investi de L’AUTORITÉ qui lui vient de celle du Christ en qui SUBSISTE le DROIT DIVIN. Le contradicteur confond DROIT DIVIN ET AUTORITÉ d’ailleurs ! Ainsi le Droit Divin N’EST PAS PARTICIPABLE univoquement puisqu’il est le PRINCIPE DIVIN de l’Autorité, mais l’Autorité elle, EST PARTICIPABLE parce que c’est de Droit Divin, celui du Christ, que l’Autorité SOIT participée puisque le Christ l’a voulu ainsi… Alors c’est bien PAR le même Droit Divin EN TANT QUE PRINCIPE d’AUTORITÉ que l’Autorité est participée ! On peut très bien détenir l’Autorité comme déléguée par le Prince avec la même puissance et cependant ne pas être principe de cette Autorité puisqu’on n’est pas le Prince. C’est exactement ce que j’ai voulu dire… Mais quand on est investi de l’Autorité, ici déléguée au Magistère, il est évident que pour ceux qui y sont soumis c’est comme si on en était le principe puisque en l’occurrence on la détient, bien que ce soit par participation ! Si on le nie, alors il se pourrait que le Droit Divin qui fonde cette délégation de Pouvoir ne soit pas principe de participation de l’Autorité ce qui est absurde ! Ainsi on peut dire n’en déplaise au contradicteur que c’est PAR le même Droit Divin identique à celui du Christ (et j’entends par « identique » non pas comme deux réalités substantielles qui s’opposeraient, mais bien selon la NOTION et d’ailleurs comme il n’y a qu’un Droit Divin c’est forcément celui du Christ !!!) que le Christ détient l’Autorité (puisque de fait C’EST celui du Christ !) et que le Magistère détient l’Autorité par ce même Droit Divin ! On voit donc la malhonnêteté intellectuelle, il n’y a pas d’autre mot, du contradicteur qui laisse entendre que j’aurais comme dédoublé le Droit Divin comme si je l’avais rendu subsistant d’une part dans le Christ et d’autre part dans le Pape, alors que toute mon intervention signifie CLAIREMENT que ce n’est pas ma pensée et le contradicteur le sait très bien ! Alors il est facile, technique très sectaire, d’extraire un tout petit passage d’un texte pour le tordre et lui faire dire le contraire en oubliant tout le reste et le contexte ! Vieille technique subversive par laquelle je ne me laisserai pas manipuler ! Et ces gens-là se disent CATHOLIQUES alors qu’ils se conduisent comme les pires révolutionnaires !!!!
Un nouveau brûlot des sectaires de La Question vient de sortir !
« le droit divin » de l’église catholique vient de Jésus-Christ (comme si on ne le savait pas !) »
Comme chacun pourra le voir ces sectaires de La Question qui se congratulent les uns les autres, s’enferrent dans leurs erreurs en nous sortant sans vergogne une nouvelle hérésie sans nom ! Non seulement ils trouvent normal avec leur notion de Magistère à géométrie variable que l’Église puisse enseigner de façon habituelle l’erreur depuis Vatican II mais aussi que la lutte serait intérieure à l’Église, pour ainsi dire comme constitutive d’Elle et même que ce serait un Mystère ! On verra ce qu’il faut penser de tout cela ! Et quand on voit leur argumentation d’une pauvreté à faire pleurer on en reste pantois ! C’est toujours le même discours sectaire qui tourne en rond bien évidemment !
Suivons le raisonnement du sectaire en Chef :
« Les auteurs traditionnels s’accordent sur ce point : « Depuis 1958 Rome prend le contre-pied de ce que la papauté a toujours enseigné ». »
Ah quel bel aveu ! Rome est contre Rome ! Comment donc cette Rome peut-elle s’opposer à celle d’avant ? Comment cela est-il compatible avec les promesses de Notre Seigneur que tout le monde connait ?
Alors les avis divergent nous dit le Grand Gourou ! Oui c’est le moins que l’on puisse dire pourrais-je ajouter ! Je cite :
« Mais à partir de là, les avis diffèrent radicalement, et c’est le grand jeu hasardeux des suppositions vagues.
L’idée admise par les partisans de la vacance du Siège de Pierre, n’est au fond que la reprise et l’adhésion à une proposition de Pierre le vénérable formulée ainsi : « Le Christ a permis ceci : que l’Antéchrist – tête de tous les schismatiques – siègerait dans le Temple de Dieu, que les siens [= les chrétiens] seraient exilés, et que ceux qui ne sont pas les siens occuperaient un jour le Siège de Pierre » (Sanctus Petrus Venerabilis : De miraculis libri duo, livre II, ch. 16).
Pierre le vénérable, qui fut abbé de Cluny au XIIe s. et fit traduire le Coran en latin, ne s’exprime pas en docteur de l’Église, son opinion est une opinion personnelle, une conviction issue d’un point de vue subjectif. Ce qu’il soutient n’a aucun caractère d’infaillibilité, c’est ce que l’on désigne sous le nom de pure et libre « hypothèse » de théologien privé. »
Ah bon parce que les opinions du Grand Gourou de La Question et La Question elle-même, sont sans doute revêtues de l’Infaillibilité ? Il faudrait d’abord qu’ils nous le démontrent avant qu’on puisse les croire et les suivre ! Alors moi j’oppose opinion privée à opinion privée et en ce domaine la discussion est libre et je dénie le droit à La Question d’imposer ses points de vue comme vérité d’Évangile !
La suite est savoureuse :
« Il n’en reste pas moins que cette opinion constitue un véritable article de foi pour les sédévacantistes, car pour eux l’Église a été remplacée par une « contre-église » qui aurait « éclipsé » l’Église authentique. »
Quel vilain mensonge ! Faire croire à leurs lecteurs que l’on soutient comme article de foi, oui vous avez bien lu comme article de FOI ce que dit Pierre le Vénérable ! Remarquons que lui au moins est vénérable et pas La Question et son Grand Gourou ! Ce qui me laisse penser qu’il pourrait dire des choses plus intéressantes que ce que dit La Question ! En plus soutenir fallacieusement en travestissant la vérité que l’on soutiendrait que l’Église aurait été « remplacée » par une « contre-église » est une vision qui ne correspond absolument pas à ce que nous disons. La notion d’Éclipse renferme en effet trois éléments essentiels :
a) La première est que l’astre éclipsé reste tel qu’il est en lui-même sans altération.
b) La seconde c’est que l’astre qui éclipse cache à la vue l’astre éclipsé et impose à cette vue une autre chose qui est justement cet astre éclipsant !
c) Qu’une éclipse est toujours temporaire, et que l’astre occulté sera de nouveau un jour bien visible !
Ainsi « éclipser » ne signifie pas du tout que l’astre éclipsé est « remplacé », puisque c’est impossible, mais qu’il est OCCULTÉ par l’astre éclipsant, ce qui est très différent ! Et en l’occurrence c’est en ce sens et uniquement en ce sens que nous affirmons que l’Église Catholique est éclipsée par cette secte conciliaire. Cette secte se montre à la VUE du monde COMME l’Église alors qu’elle n’est pas l’Église mais seulement une entité qui l’occulte !
Et pourquoi ne peut-elle pas être l’Église ? Parce que justement elle enseigne une doctrine contraire et contradictoire à ce que l’Église a toujours enseigné !
Alors je pose la question, comment cela est-il possible selon ce que soutient La Question que la même entité selon eux dise le contradictoire et le contraire de ce que disait auparavant cette même entité ! Et bien c’est très simple ! Ce sera comme on le verra, un MYSTÈRE ! Oui vous avez bien lu, un MYSTÈRE !
Je cite : « Ceci, à savoir que le Christ, par son Saint-Esprit, assiste depuis son Ascension en permanence l’Église, au point que Jésus-Christ « maintient l’Église liée à lui par une providence si particulière, une sollicitude si constante, un amour si jaloux qu’il est lui-même le sujet responsable de ses activités ».
Oui le Christ est « responsable de ses activités », celles de la vraie Église, c’est la pure vérité mais alors selon ce que disent La Question et son Grand Gourou en Chef dans son optique hérétique, le Christ est responsable du fait que l’église conciliaire profère des erreurs et des hérésies par son Magistère puisque c’est la MÊME ÉGLISE selon eux ! C’est bien ce que je disais auparavant, ces gens sont des blasphémateurs, qui introduisent en Dieu l’erreur et pire encore que ce serait une voie normale puisque constitutive de cette Église ! Mais que cette voie normale serait quand même un Mystère ! La providence toute particulière du Christ qui assiste en permanence l’Église serait donc de Droit Divin cause d’erreurs et d’hérésie dans l’Église !
Alors en bons hérétiques pervers qu’ils sont, ils vont soutenir que non, non, non, ce n’est pas le Christ qui est responsable des actes mauvais du Magistère de la secte conciliaire mais seulement responsable de ses bons actes ! Comme si on pouvait rendre le Christ à géométrie variable comme le serait son Magistère institué de Droit Divin ! Ceci est une vaste hérésie qu’ils sont obligés de poser pour nous faire croire encore que cette secte est l’Église catholique ! De plus qui ne voit que cette conception folle de l’Église est impossible, contraire à l’Écriture Sainte et à toute la Tradition !
C’est une hérésie abominable de dire que le Christ en son Église serait un principe qui serait responsable de l’erreur ou à tout le moins qu’il la laisserait s’introduire dans l’expression même de son MAGISTÈRE UNIVERSEL ! Magistère qui comme on l’a vu, est nécessairement infaillible quand il se prononce sur son objet propre !
Ensuite notre Grand Gourou devant l’Éternel a le toupet de nous citer Journet, qui de fait enfonce le clou quant à la contradiction interne du même Grand Gourou !
« L’Église jamais n’apostasiera ni ne perdra l’amour. Les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle, l’assistance divine la soutiendra tous les jours jusqu’à la fin des temps. »
Alors comment une telle Église « qui JAMAIS n’apostasiera ni ne perdra l’amour », peut-elle proférer des erreurs dans son enseignement constant et universel par la voix de son Magistère et que de plus comment « l’assistance divine [qui] la soutiendra tous les jours jusqu’à la fin des temps. » peut permettre que cette église dise le contraire de ce que dit l’Église Catholique ?
Qui ne voit alors que les contradictoires s’opposent selon l’être et le non-être et ne peuvent pas provenir d’un même principe en acte ! Et le Christ serait le même principe en acte et de Droit Divin qui permettrait que le vrai et le faux découlerait de LUI !!!
Qu’ils soient anathèmes ceux qui soutiennent une telle doctrine !
Alors quand le Grand Gourou ajoute :
« Comment donc, si l’Église bénéficie d’une promesse d’assistance constante du Christ, accompagnée de la certitude que « Les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle », l’assistance divine la soutiendra tous les jours jusqu’à la fin des temps aurait-elle pu en 1958 porter sur le trône de Saint Pierre un moderniste, soupçonné de collusions avec la franc-maçonnerie qui permit le triomphe des idées libérales en prenant l’initiative de convoquer un nouveau concile ? Le Christ aurait-il failli à ses promesses, serait-il trompeur et menteur ? C’est impossible !
Oui cher Grand Gourou c’est impossible en effet parce que de fait le Christ n’a pas porté quelqu’un sur le trône de Saint Pierre en 1958, puisque cet usurpateur n’était déjà plus catholique et n’avait aucun droit au Pontificat ! Et on le prouve comment ? Par ses œuvres et les conséquences de ses œuvres ! Tout effet ressemble à sa cause cher Grand Gourou, l’auriez-vous oublié ?? « Vous jugerez de l’arbre à ses fruits » a dit Notre Seigneur ! Les fruits amers sont là ! La perte de la Foi dans l’humanité entière, le retour des peuples au naturalisme et au paganisme ! VOILA les vrais fruits de cette pseudo-église ! Et c’est cette pseudo-église que vous voulez nous faire croire soutenue en permanence par l’Esprit Saint ? Quel blasphème !
Alors on voit l’absurdité de ce que dit pour finir ce Grand Gourou :
« Nous sommes donc en présence d’un « mystère » en effet, non pas un « mystère d’iniquité », mais un mystère intérieur à l’Église elle-même ; nous ne sommes pas confrontés au triomphe d’une « autre entité » qui aurait remplacé la véritable Église – ce qui ne se peut aucunement, sous peine de souscrire à l’idée d’un abandon de l’Église par le Christ, proposition impie et blasphématoire à laquelle souscrivent implicitement et explicitement les schismatiques sédévacantistes qui imaginent la fin des temps déjà arrivée »
Voilà les choses sont dites ! Il n’y a pas de Mystère d’Iniquité, tout va bien ! Il y a seulement un petit Mystère sans gravité au sein même de l’Église et selon ce qui la constitue ! Et ce petit mystère c’est qu’il y a du mal dans l’Église en tant que telle ! Quelle hérésie sans nom ! On en reste sans voix ! Il y a un mystère du Mal dans l’Église elle-même puisque l’Église intègre le Mal ! En effet le Gourou gnostique dit bien l’ÉGLISE, oui l’ÉGLISE et il ne dit pas qu’il y a du mal dans tel ou tel membre de cette Église ! Eh bien moi je dis que c’est une hérésie et je le prouve ! Car effectivement s’il y a des membres corrompus dans l’Église cela ne signifie pas que ce mal est dans l’Église constitutivement, en tant qu’Église, alors que si on dit que l’Église par son Magistère enseigne l’erreur de façon habituelle alors on dit que l’erreur est dans l’Église constitutivement puisque le Magistère est constitutif de l’Église ! Et ce que soutient le Grand Gourou est donc une hérésie puisque que comme le dit Pie XII dans Mystici Corporis déjà cité :
« … il a communiqué aux Apôtres et à leurs successeurs un triple pouvoir : celui d’enseigner, celui de gouverner et celui de mener les hommes à la sainteté ; ces pouvoirs, précisés par des préceptes, des droits et des devoirs particuliers, constituent la loi fondamentale de toute l’Église. »
Donc la Loi de l’Église serait faillible ! Que soient anathèmes ceux qui le prétendent !
Alors pour finir je dirai seulement ceci au Grand Gourou de La Question : vous n’êtes plus catholique et comme la secte conciliaire vous avez seulement l’apparence de la catholicité, et le Mystère que vous introduisez dans l’Église est une vilaine hérésie car moi quant aux Mystères, je ne connais que ceux de la Foi, ceux que m’enseigne par la voix de son Magistère, l’ÉGLISE UNE SAINTE CATHOLIQUE ET APOSTOLIQUE !
« Il y a un mystère du Mal dans l’Église elle-même puisque l’Église intègre le Mal ! En effet le Gourou gnostique dit bien l’ÉGLISE, oui l’ÉGLISE et il ne dit pas qu’il y a du mal dans tel ou tel membre de cette Église »
Le pire semble être, cher Inquisidor, qu’ils sont tellement nuls qu’ils ne doivent pas même savoir pas qu’ils finissent par penser maintenant comme les Dualistes Parfaits de Montségur !
Cette phrase est fausse Inquisidor que vous le vouliez ou non et vous pouvez vous agitez en utilisant l’arsenal des adjectifs favoris de votre courant à mon endroit (sectaire, etc.), elle met à bas tout l’édifice de votre argumentaire : « C’est par un Droit Divin identique à celui du Christ que le Pontife Romain possède son Autorité. »
Vous avez d’ailleurs très bien perçu la difficulté et vous tentez de vous en expliquer par vos deux commentaires.
Mais peine perdue, votre explication amplifie plus encore l’erreur lorsque vous insistez de nouveau par cette affirmation : « c’est PAR le même Droit Divin identique à celui du Christ (et j’entends par « identique » non pas comme deux réalités substantielles qui s’opposeraient, mais bien selon la NOTION et d’ailleurs comme il n’y a qu’un Droit Divin c’est forcément celui du Christ !!!) que le Christ détient l’Autorité (puisque de fait C’EST celui du Christ !) et que le Magistère détient l’Autorité par ce même Droit Divin ! »
Non Inquisidor, l’autorité du Pape est certes de « droit divin », cependant c’est une autorité « participée », autrement c’est faire du Pape un demi-dieu.
Votre conception du droit divin est donc entièrement à revoir.
Vous ne respectez pas la distinction entre « droit créé » et « droit incréé », votre vision de l’infaillibilité aboutit de la sorte à de l’immanentisme gnostique de tendance panthéiste, et c’est ce qui vous empêche de comprendre convenablement la crise actuelle de l’Église consécutive à cette « vie créée » sujette, parfois dans l’expression du « Magistère conditionnellement infaillible », aux aléas du monde, vous contraignant au schisme.
Pie XII a parfaitement expliqué ce point dans Mystici Corporis, montrant que l’Église possède bien sûr son droit et ses éléments juridiques voulus par Notre-Seigneur, mais « d’un ordre tout à fait inférieur (…) à leur source divine » :
Je le répète donc, votre conception est à revoir sérieusement si vous désirez aborder le sujet « droit divin » sans vous faire sévèrement renverser théoriquement par les clercs de La Question.
Espérons tout au moins que cette étude de la nature du droit régissant l’Église, vous permette d’avancer vers une conception vraiment catholique …
Pie vous me dites :
« Mais peine perdue, votre explication amplifie plus encore l’erreur lorsque vous insistez de nouveau par cette affirmation : « c’est PAR le même Droit Divin identique à celui du Christ (et j’entends par « identique » non pas comme deux réalités substantielles qui s’opposeraient, mais bien selon la NOTION et d’ailleurs comme il n’y a qu’un Droit Divin c’est forcément celui du Christ !!!) que le Christ détient l’Autorité (puisque de fait C’EST celui du Christ !) et que le Magistère détient l’Autorité par ce même Droit Divin ! » Non Inquisidor, l’autorité du Pape est certes de « droit divin », cependant c’est une autorité « participée », autrement c’est faire du Pape un demi-dieu. »
Qui le nie que ce soit par participation ? Où avez-vous lu que je disais que dans le Pontife Romain le Droit Divin subsistait comme il subsiste dans le Christ ? Alors que je dis dans mon intervention tout le contraire, relisez-moi ! J’affirme dans celle-ci que le Droit Divin ne peut être attribué qu’à Dieu de manière univoque :
« Ainsi, on le voit facilement, ce type de Droit Divin ne peut pas être participé directement [c’est-à-dire univoquement] par la créature puisqu’il est un Droit exclusivement posé en Dieu et fait donc partie de la nature même de Dieu. Comme il n’y a pas de relation réelle qui soit posée entre Dieu et sa créature puisque la Transcendance l’interdit, mais bien l’inverse, la créature étant dépendante selon tout son être de l’Être Divin, la créature ne peut en aucun cas participer sous un mode univoque à quelque attribut divin quel qu’il soit. »
Et donc par conséquent la créature ne peut pas participer univoquement au Droit Divin ! C’est une évidence et c’est facile de sortir une phrase du contexte général pour lui faire dire exactement le contraire de ce qui est affirmé. Me croyez-vous assez stupide pour poser une réalité divine subsistante dans une créature et de plus écrire une chose et son contraire dix lignes plus loin ? Arrêtez Pie de prendre pour des imbéciles les gens qui ne pensent pas comme vous ! Ce que je nie donc c’est que vous me fassiez le mauvais procès que de fait j’aurais soutenu que le Pontife Romain détenait le Droit Divin univoquement, comme le Christ le détient, c’est-à-dire comme réalité subsistante et divine ! Où vous m’attaquez c’est en définitive dans l’interprétation fallacieuse sortie de son contexte, du mot « PAR ». Je dis bien c’est PAR le même Droit Divin en tant que PRINCIPE bien évidemment que le Pontife détient l’Autorité ! Mais où est donc le principe ? Eh bien dans le Christ évidemment ! Ainsi il est évident que le « PAR » ici est visiblement CAUSAL puisque Dieu est cause efficiente de toute réalité finie, et réfère donc au principe comme cause efficiente, non comme une identité formelle dans la chose qui serait alors univoquement prise ! Ce « PAR » n’est pas fait pour poser une identité formelle DANS L’ÊTRE entre ce qui est le principe de la participation, et ce qui participe au principe ! Mais ce que vous ne voyez pas de plus, c’est que l’attribution analogique n’enlève rien au fait que de manière notionnelle, et la notion abstrait du suppôt puisqu’elle ne subsiste en notre esprit que selon le mode de notre esprit, dois-je le rappeler, l’idée de Droit connote la même idée, je dis bien quant à nous, que ce soit par rapport à Dieu ou par rapport à l’homme, alors que dans le suppôt elle se diversifie selon une analogie de type transcendantal, ce qui signifie que l’idée abstraite se diversifie dans le RÉEL et non en tant qu’idée, selon le mode d’existence du suppôt, l’un Transcendant et l’autre fini. Donc on peut dire ici que le droit est une notion analogique comme le vrai, le bien, le bon, le beau etc…
De plus, dans un concept dont l’attribution est analogique ce qui est formel dans la chose est UNE SIMILITUDE du principe qui fonde l’analogie et qui répond au niveau d’être de celui qui reçoit cette forme. Ce qui prouve bien qu’on est ici, en parlant de droit, dans l’analogie et non dans la saisie univoque de la réalité. Alors vous pourrez toujours chipoter pour me faire dire ce que je ne veux pas dire et que je ne dis pas, et on peut tourner en rond longtemps encore ainsi ! Car de fait vous opposez intention supposée à intention réelle et en ce domaine c’est un dialogue de sourd qui peut continuer à l’infini ! Alors comme je vous ai AFFIRMÉ CLAIREMENT ce que je pense de tout cela je vous dénie maintenant le droit de m’opposer votre interprétation personnelle !… Et pour moi le débat est clos !
Je poursuis…
« Vous ne respectez pas la distinction entre « droit créé » et « droit incréé », votre vision de l’infaillibilité aboutit de la sorte à de l’immanentisme gnostique de tendance panthéiste »
Alors là vous faites fort, les bras m’en tombent ! Là encore vous me faites un procès d’intention pour amener de l’eau à votre moulin ! Je distingue très bien droit créé et droit incréé puisque je soutiens exactement cette doctrine comme je viens de le dire ! De plus me traiter « d’immanentiste gnostique de tendance panthéiste » à part le fait que cela m’a bien fait rire, je dois surtout avouer que vous proférer là un vilain mensonge et vous le savez bien et vous devrez rendre compte un jour de ce que vous affirmez de façon péremptoire alors que vous le savez pertinemment faux ! De plus et c’est une grave erreur comme on le voit par tout ce vous affirmez, vous réduisez de fait le Droit de l’Église en tant que tel au droit créé, ce qui est faux ! L’Église et son Magistère ne participe pas seulement du droit créé puisque le Christ est principe intérieur de cette même Église et puisqu’il en est la Tête ! Ainsi le Droit de l’Église est par le Christ qui en est la Tête quelque chose d’incréé et il en participe par le fait même univoquement ! Et l’Infaillibilité de l’Église est celle du Christ ! Mais par quoi s’exprime cette Infaillibilité de l’Église ? Par son Magistère ! Et pourquoi ce Magistère est Infaillible ? Parce qu’il parle non pas comme un magistère seulement humain mais parce qu’il parle au Nom de l’Église et au Nom de son principe intérieur qu’est le Christ et en ce cas-là il ne peut pas proférer des erreurs car ce serait exactement dire que l’Église ou le Christ profèrent des erreurs ! C’est la raison fondamentale pourquoi quand le Magistère s’engage en tant que Magistère DE L’ÉGLISE il ne peut proférer d’erreurs ou bien la notion de Magistère DE L’ÉGLISE ne veut plus rien dire et c’est soutenir que le Christ aurait institué un Magistère qui pourrait parler en son Nom et en même temps proférer des erreurs !
Et c’est pourquoi dans mon intervention j’ai affirmé que le Magistère qui agit en tant que Magistère et donc au nom de l’Église et du Christ, agit de manière infaillible sous l’action de la motion divine puisque le Christ ne peut pas permettre que dans l’Église l’erreur soit proférée en Son Nom et au Nom de sa Sainte Église ! Si l’erreur est proférée par le Magistère comme enseignement de ce même Magistère, il est évident que ce Magistère ne peut être celui de l’Église ! Si on le nie alors le négateur ferait mieux de changer de religion puisqu’il ne pourra jamais avoir un critère certain et objectif de là où se situe la Vérité !
« …et c’est ce qui vous empêche de comprendre convenablement la crise actuelle de l’Église consécutive à cette « vie créée » sujette, parfois dans l’expression du « Magistère conditionnellement infaillible », aux aléas du monde, vous contraignant au schisme. »
Et c’est ici que cela ne va plus du tout comme on vient de le voir ! C’est l’hérésie majeure qui est la vôtre, c’est une grossière erreur naturaliste qui méprise la Nature même de l’Église ! Et je nie de toutes mes forces que le fait que le Droit et l’Autorité soient participés, entraine par le fait même que dans l’Église l’Autorité légitime soit possiblement faillible puisque l’Église ne se réduit pas à une société humaine comme on l’a vu ! Vous oubliez ici qu’on parle du MAGISTÈRE DE L’ÉGLISE et non d’un pouvoir purement humain ! De plus vous affirmez un sophisme des plus énormes je l’espère sans vous en rendre compte, à savoir que la « vie créée » serait pour reprendre vos dires, sujette de toute manière dans l’expression du Magistère aux aléas du monde comme si l’Autorité dans l’Église n’avait pas pour Principe le Christ qui agit en son Église. L’action du Christ EN SON ÉGLISE serait-elle sujette aux aléas du Monde ? C’est du naturalisme encore une fois ! Alors je vous pose la question, si ce que vous affirmez est un principe général et il doit l’être, comment l’Église peut-elle être Infaillible ? Comment son Magistère peut-il bien l’être s’il y a dichotomie permanente et en principe, entre la Volonté du Christ et son Magistère et si de fait le Magistère ne peut pas se prononcer en toute vérité au Nom de l’Église et au Nom du Christ et que même en se prononçant ainsi il ne soit pas certain qu’il profère la Vérité ?… Il y aura donc toujours le doute sur le fait qu’il soit infaillible ou non et cela ouvre la porte au libre examen qui est le vôtre ! Donc nécessairement le Magistère participe de l’Infaillibilité du Christ qui ne peut ni se tromper ni nous tromper parce qu’il est Dieu et la Tête de l’Église, ou bien il n’est pas le Magistère ! Or comme le Magistère parle au Nom de l’Église et du Christ de manière ordinaire et extraordinaire, ces deux modes d’expression sont donc infaillibles ! Je vous renvoie à ce que j’ai déjà écrit…
Merci cher Inquisidor !
Ces gens là sont fous !
Triste. Prions pour eux.
La Question est un blog-troll.
Ils sont, j’en ai peur, in-convertissables, tant leur mauvaise foi les aveugle.
Oui , Louis-Hubert je crains fort en effet qu’ils le soient… Leur « folie » est sans doute le résultat d’un aveuglement spirituel, aveuglement qui lui-même est le fruit du châtiment de ceux qui volontairement dévient de la foi et ne cherchent pas la vérité…surtout s’ils sont clercs.
………
Oui , Abenader, ils le sont en effet et d’ailleurs ce n’est pas pour les convertir que nous écrivons et défendons la vérité catholique…
Toutefois nous pouvons et devons prier pour leur conversion car Dieu ne nous demande pas d’y croire mais de Lui faire confiance et d’adorer ainsi la mystérieuse économie de Sa Miséricorde et de Sa Justice qui échappent à notre entendement humain parce qu’à Dieu rien n’est impossible et qu’il n’y a en Lui ni contradiction ni injustice tout étant pesé et bien pesé de toute éternité. Un chrétien doit toujours espérer même et surtout quand il n’y a plus grand chose à espérer !!!
Vous vous défendez hardiment Inquisidor d’une conception panthéiste de l’infaillibilité, que vos formulations imprécises manifestent néanmoins objectivement dans votre texte.
Vous auriez donc gagné à une plus juste attention dans vos définitions, cela vous épargnerait à présent les efforts consentis pour votre défense, et s’ils sont importants vous en avez besoin, puisque évidemment, et non en raison d’une volonté polémique de ma part, votre écrit laisse transparaître une pensée mal fixée à propos de l’action du droit divin.
D’autant que le sujet exige une grande fidélité à la doctrine éternelle de l’Église, la vigilance doctrinale est donc un principe.
Il n’en reste pas moins que vous écrivez : « quand le Magistère s’engage en tant que Magistère DE L’ÉGLISE il ne peut proférer d’erreurs », très bien, c’est pourquoi lorsque cet engagement fait défaut, le Magistère n’est plus infaillible, car l’infaillibilité n’est pas un attribut d’essence, pour ce qui concerne le Magistère, mais de puissance, ce qui réduit à néant votre définition de « l’univocité » ainsi formulée : « c’est par un Droit Divin identique à celui du Christ que le Pontife Romain possède son Autorité (…) L’Église est Infaillible dans tous les modes d’expression de son Magistère puisque ce Magistère est en fait celui du Christ et le Christ est Infaillible en ses jugements et en sa motion. »
Non Inquisidor, L’Église n’est pas Infaillible « dans tous les modes d’expression de son Magistère » !, il y a bien des domaines qui relèvent des pouvoirs faillibles qui comportent, possiblement, des lacunes, des faiblesses et même des erreurs.
C’est d’ailleurs toute la doctrine des pouvoirs « faillibles de l’Église », exposée par le cardinal Charles Journet, pouvoirs faillibles qui peuvent – lisez bien Inquisidor « INDUIRE EN ERREUR » :
« Les pouvoirs faillibles de l’Église ne peuvent jamais me fourvoyer en m’imposant de pécher malgré moi : pour que je pèche, il faut que je le veuille. Ils peuvent m’induire en erreur. L’erreur peut être spéculative (…) Dès que la défaillance des directives juridictionnelles faillibles est découverte, ces directives sont invalides et d’avance désavouées et annulées. Si ce qu’elles prescrivent apparaît comme un péché, une injustice à commettre, il est de plus interdit d’obéir. Mais tant que la défaillance des directives juridictionnelles faillibles reste encore cachée, ces directives relèvent provisoire ment, conditionnellement, du message juridictionnel de l’Église. Elles n’apparaissent pas, à ce moment, comme scandaleuses. Elles sont de l’humain qui n’est pas encore évangélisé. Elles sont, dans le Nouveau Testament, comme un poids lourd, une réplique atténuée de ces erreurs et de ces iniquités, qui, dans l’Ancien Testament, n’apparaissaient pas alors comme telles, et que Dieu, pour cette raison, tolérait qu’Israël lui imputât. Dès que le progrès de la vérité et de la charité aura révélé leur vice, elles seront répudiées. Si nombreuses soient-elles, ces défaillances sont, dans la Loi nouvelle, partielles et précaires, et les principes capables de les réduire et de les évacuer un jour demeurent dans l’Église constamment actifs. » (CARDINAL CHARLES JOURNET, LE TRAITÉ DE L’ÉGLISE, CHAPITRE VII : La sainteté de l’Église, 1957).
Ainsi, en vertu de sa dignité d’épouse du Christ, l’Église participe à sa connaissance infaillible de la Vérité. Ce que tous les fidèles croient ensemble, unanimement, comme de révélation divine, est infailliblement vrai. En revanche, s’il advient que le Pape ou les évêques, même dans leur enseignement “ authentique ”, enseignement donné par eux en vertu de leur fonction, avec l’autorité de leur rang, en viennent à proférer quelque nouveauté ou quelque opinion discutée, pareille doctrine ne peut être considérée comme relevant due l’infaillibilité du Magistère ordinaire. Elle ne présente alors aucune garantie d’infaillibilité … « c’est de l’humain qui n’est pas encore évangélisé »
C’est ce que soulignait l’abbé de Nantes (que connaît bien Charles…) :
« L’infaillibilité attribuée inconsidérément à tout acte du Magistère peut devenir une arme terrible aux mains des pervers. Il suffirait alors au diable pour dominer toute l’Église et y imposer les pires erreurs, d’arriver à placer aux plus hauts sommets de la Hiérarchie des êtres perdus tout gagnés à sa cause. C’est le plan, cent fois exprimé, de la Franc-Maçonnerie. Il faut savoir qu’une telle inversion de l’ordre établi par le Christ pour le salut de tous peut se rencontrer parfois dans l’Église, pour la ruine et la perdition de la multitude égarée par ses Pasteurs. » (Abbé Georges de Nantes CRC n° 69, juin 1973).
Sachez donc effectuer à l’avenir les justes distinctions Inquisidor, votre analyse alors vous permettra de comprendre que ce qui n’est point infaillible, n’a pas attenté à la visibilité de l’Église…en l’éclipsant au profit d’un corps étranger…et vous épargnera la tentation schismatique.
Ch. Journet (L’Église du Verbe incarné, t.I) (1955)
« Les évêques disséminés sur le globe régissent leur Église particulière. Ils font davantage. Du fait qu’ils sont étroitement unis au pasteur suprême et qu’ils agissent avec son consentement tacite ou exprès, ils contribuent, d’une manière lente, vivante, diffuse, à conserver et à expliquer dans le monde le dépôt de la vérité révélée, à maintenir et à formuler les règles de la discipline commune, en un mot à régir même l’Église universelle. Est-il question, par exemple, du pouvoir déclaratif, le corps épiscopal, pour autant qu’il est en accord avec le souverain pontife, devient un organe par lequel l’enseignement ordinaire et quotidien de l’Église peut être donné au monde avec une infaillibilité propre et absolue. La foi divine et catholique, selon le concile du Vatican, embrasse, en effet, toutes les vérités qui se trouvent contenues dans la parole de Dieu écrite ou traditionnelle et que l’Église propose à notre foi comme divinement révélées, qu’elle fasse cette proposition par un jugement solennel ou par son magistère ordinaire et universel (I) et Pie XI précise que l’exercice du magistère ordinaire peut se faire sur tout le globe : « La foi divine ne doit pas se restreindre aux points expressément définis par les décrets des conciles œcuméniques, ou des pontifes romains et du siège apostolique ; mais elle doit s’étendre aussi aux points qui sont donnés comme divinement révélés par le magistère ordinaire de toute l’Église dispersée sur la terre. »
Dublanchy (Dictionnaire de théologie catholique de Vacant et Maugenot, édit. Letouzey, 1920)
Ce théologien a rédigé l’article « Église » du Dictionnaire de théologie catholique. Il traite la question qui nous intéresse au chapitre IV de cet article, intitulé « Le dogme catholique sur le Magistère infaillible de l’Église » ; il y résume l’enseignement sur l’infaillibilité du Magistère de l’Église tel qu’il fut donné à différentes périodes. Voici un extrait de son article relatif à la période contemporaine.
Dublanchy montre que les deux textes romains de référence déjà cités (Vatican I et bref du 21 décembre 1863) ont attiré sur cette question du Magistère l’attention des théologiens ; il mentionne A. Vacant (1887 et 1895), Franzelin (1896), Horter, de Gust, Wilmers, Billot, J. Bellamy (1904) et dit à leur propos :
« Il nous suffira de résumer ici leurs conclusions principales. — Le magistère ordinaire et universel de l’Église s’exerce tout d’abord par l’enseignement exprès habituellement communiqué, en dehors de définitions formelles, par le pape et par le corps des évêques dispersés dans tout l’univers ; enseignement auquel participent les auteurs spécialement approuvés par l’Église, comme les Pères, les docteurs de l’Église et les théologiens dont elle approuve ou autorise l’enseignement d’une manière formelle ou simplement tacite — Le magistère ordinaire et universel peut encore s’exercer par l’enseignement implicite manifestement contenu, comme nous l’avons précédemment montré, dans la discipline et dans la pratique générale de l’Église, du moins en tout ce qui est vraiment commandé, approuvé ou autorisé par l’Église universelle ; car dans cet enseignement, dès lors qu’il existe véritablement, l’Église n’est pas moins infaillible que dans les définitions solennelles de ses conciles. — Le magistère ordinaire et universel s’exerce enfin d’une manière simplement tacite, par l’approbation tacite que l’Église donne à l’enseignement des Pères, des docteurs et des théologiens, quand elle le laisse se répandre dans l’Église universelle, pour y diriger effectivement les croyances et la vie pratique des fidèles. Car l’Église manquerait effectivement à sa mission de garder intégralement le dépôt de la Révélation, si, même par son silence, elle autorisait un enseignement universel qui ne fût point conforme à cette Révélation ou qui tiendrait à l’affaiblir. — Pour que, dans ces diverses occurrences, le magistère ordinaire et universel soit infaillible, il est nécessaire que son enseignement soit manifestement donné comme appartenant, directement ou indirectement, à la Révélation chrétienne. Et s’il s’agit d’une doctrine des Pères et des théologiens qui doit être considérée comme exprimant, en vertu de l’approbation tacite de l’Église, un enseignement certain de son magistère infaillible, il est requis que le consentement des Pères et des théologiens soit moralement unanime et qu’il porte effectivement sur une vérité positivement donnée comme appartenant certainement au dépôt de la Révélation chrétienne ». (Dictionnaire de théologie catholique, colonnes 2194-2195).
« Dans un traité de Théologie de 7 ou 8 gros volumes, le cardinal Billot consacre à peine deux pages à cette question. Mais il y écrit :
« Mais à bon droit on affirme que le signe le moins équivoque d’un tel enseignement (celui du Magistère ordinaire et universel) est le consentement constant et unanime des théologiens catholiques »
Or, il est clair que l’enseignement des Évêques actuels ne peut se prévaloir du « consentement constant et unanime des théologiens catholiques » »
Traitant de la question de la concélébration, le père Joseph de sainte Marie reçut d’un moine la remarque suivante :
« Au sujet de la concélébration, vous me dites votre regret de ne pouvoir concorder avec (…) (nous) — il faudrait dire « avec la pratique universelle de l’Église telle qu’elle est vécue actuellement ». Car à N… et à N…, nous ne faisons que nous y conformer, sachant qu’elle a valeur normative suprême qui s’impose à tous les théologiens ».
Réponse du père Joseph de sainte Marie
« 1 – Bien que le problème qui nous occupe soit celui d’un usage liturgique à juger en tant que tel, c’est-à-dire dans sa valeur liturgique et pastorale, en parlant de « valeur normative suprême qui s’impose à tous les théologiens », notre correspondant élève le débat au niveau de la règle de la foi.
Or, à ce niveau de la foi, le principe énoncé est manifestement faux, d’abord parce qu’une pratique n’a jamais été en tant que telle ni à elle seule une norme suprême pour la réflexion théologique et dogmatique ; ensuite parce qu’elle peut encore moins prétendre à un tel titre Si on la considère uniquement « telle qu’elle est actuellement vécue », c’est-à-dire indépendamment de son antiquité et de son enracinement dans la tradition. Cette canonisation de l’actualité, c’est-à-dire du temps présent, sans référence au passé, est une attitude commune aujourd’hui. Il n’est pas superflu d’en souligner la gravité ni de rappeler à quel point elle va contre le sens même de la Tradition, dont le développement homogène est la loi de la vie de l’Église.
2. – On objectera peut-être que l’universalité de la pratique actuelle a valeur normative en tant qu’elle est le signe de cet enracinement dans la Tradition. En ce cas, il ne faut pas lui attribuer cette valeur en la considérant principalement dans son actualité, comme on invite à le faire en la présentant « telle qu’elle est vécue actuellement ». Il faut, à l’inverse, ajouter aux deux critères d’universalité (spatiale) et de consentement unanime celui d’antiquité. Tel est l’enseignement de Vincent de Lérins, depuis longtemps assumé par l’Église : « Curandum est, ut id teneamus quod ubique, quod sempei; quod ab omnibus creditum est » — « il faut veiller à tenir ce qui a été cru partout, toujours et par tous ». Et Vincent ajoute : « Hoc est enim vere proprie que catholicum » — « C’est cela qui est catholique au sens propre et véritable » . Ainsi l’universalité d’une pratique et le consentement unanime dont elle jouirait ne seraient d’aucune valeur sans son enracinement dans la Tradition et, à travers elle, dans la Révélation apostolique, enracinement qui ne peut être affirmé sans le critère de l’antiquité.
Un tel critère, c’est bien évident, ne saurait, sous peine d’un impossible fixisme, être pris dans un sens trop littéral et trop matériel. Mais on sait qu’en même temps que le défenseur de l’immutabilité du dogme, Vincent de Lérins est celui de son progrès et de son développement homogènes. Il en a fixé la loi fondamentale dans une formule non moins célèbre ni moins autorisée : il faut, dit-il, que tout ce qui touche à la foi soit maintenu « in eodem dogmate, eodem sensu eadem que sententia » — « dans la même croyance, dans le même sens et dans la même pensée » . Cette formule, souvent reprise, a été canonisée par l’autorité de l’Église au 1er Concile du Vatican. L’immutabilité de la foi a donc pour condition cette continuité substantielle dans le développement de ses différents articles. De même une pratique liturgique n’aura-t-elle valeur de témoin de la foi que dans la mesure où elle pourra établir sa propre continuité avec les formes antiques de la Tradition.
Ainsi, sans cette antiquité et sans l’enracinement dans la Tradition qu’elle assure, une opinion ou un usage actuels, même universels et jouissant d’un consentement unanime, sont sans valeur normative pour la foi. D’une telle situation, Vincent donnait déjà comme exemple l’arianisme, cette hérésie universellement répandue en son temps et qui avait recueilli le consentement unanime des évêques et des théologiens. Seuls quelques-uns, les meilleurs, les Athanase d’Alexandrie, les Hilaire de Poitiers, s’y étaient opposés »
Les actes ordinaires du Magistère, en ce qu’ils proposent de croire comme vérité révélée », reçoivent (…) eux aussi la garantie de l’assistance divine (…).
(Pour que cette garantie soit acquise) ils doivent être considérés, non pas à titre individuel, mais dans la continuité de l’enseignement de l’Église ils sont ainsi infaillibles pour autant qu’ils s’insèrent dans cette continuité, pour autant qu’ils reflètent l’enseignement permanent et inchangé de la foi de l’Église, en d’autres termes, pour autant qu’ils sont en accord avec la Tradition catholique. Deux conditions sont requises :
1. l’enseignement doit être porté au titre de vérité révélée ;
2. dans l’universalité de la Tradition catholique ». Il serait abusif de déclarer irréformables tous les actes du Magistère ordinaire. Pour être obligatoirement préservé de l’erreur, selon la promesse de l’assistance divine, le Magistère ordinaire doit être universel dans le sens de la foi catholique, c’est-à-dire, il doit enseigner ce que l’Église a toujours cru et toujours enseigné depuis le Apôtres, depuis le dépôt de la Révélation. Le Magistère est ainsi universel, lorsqu’il proclame la foi de l’Église, permanente à travers l’universalité des siècles de foi chrétienne. L’universalité comporte ainsi ces deux dimensions qui sont : l’ensemble de l’Église et l’ensemble des siècles chrétiens, et s’oppose au caractère privé d’une doctrine qui serait enseignée ou dans une église particulière seulement ou encore dans un temps restreint ».
C’est bien ainsi que les théologiens l’ont compris. Pour administrer les preuves de leur enseignement, selon une méthode qui leur est commune, ils ont toujours procédé en recherchant le fil continu de la Tradition catholique, à travers de multiples témoignages du Magistère, recensés au long des siècles. On ne les voit jamais se baser pour leur argumentation sur un seul témoignage du Magistère ordinaire, fut-il pontifical.
De même les Souverains Pontifes, dans leurs documents doctrinaux, ont coutume de présenter leur enseignement comme émergeant du passé catholique, en multipliant les références aux témoignages anciens du Magistère.
C’est donc bien implicitement l’aveu qu’une rupture avec le passé de l’Église serait contraire à leur devoir d’état de gardien du dépôt révélé. Et c’est aussi l’aveu que leur témoignage isolé ne suffisait pas à étayer la foi de l’Église…
Est-il possible de déclarer infaillible dans son principe un magistère qui, à plusieurs reprises, s’est montré défaillant ? C’est ici que les leçons de l’histoire sont précieuses.
Deux exemples sont particulièrement frappants : la crise arienne, la crise du concile Vatican II.
La crise arienne
Pour Arius, prêtre d’Alexandrie (280-336), le Christ n’était pas Dieu. Sa théorie, l’arianisme, envahit tout le monde chrétien, à tel point que saint Jérôme put écrire « Ingemuit totus orbis et arianum se esse miratus est », « Toute la terre était dans le gémissement, surprise de se voir devenue arienne ».
Rares furent les évêques qui combattirent l’arianisme, le plus célèbre d’entre eux étant saint Athanase, évêque d’Alexandrie.
Les conciles de Tyr, de Jérusalem, de Milan, de Sirmium, de Constantinople (360), de Rîmini, condamnèrent Athanase et soutinrent l’hérésie arienne. Le pape Libère, à une heure critique, sacrifia Athanase, paraissant ainsi donner raison à l’arianisme. Selon une tradition ancienne épaulée par les témoignages de saint Athanase, de saint Hilaire, de saint Jérôme — mais discutée par des historiens d’aujourd’hui — il aurait fléchi à la longue et souscrit à l’hérésie.
Ainsi, le Magistère de l’époque apparut-il plus ou moins acquis à l’hérésie arienne. D’où la réaction des catholiques fidèles : ils ne se sont pas référés à ce Magistère mais à « l’antique foi » comme en témoigne saint Vincent de Lérins :
« Quand le venin de l’arianisme eut infecté, non plus une faible portion du monde mais le monde presque entier, alors que la plupart des évêques latins s’étant laissé séduire, les uns par la violence, les autres par la fraude, un nuage obscurcissait les esprits au point de dérober, en une Si grande confusion, la route qu’il fallait suivre ; ce fut en préférant l’antique foi à ces perfides innovations, que tous les vrais amis et serviteurs du Christ se préservèrent de la contagion du fléau ».
La crise engendrée par le concile Vatican II
Le concile Vatican II est incontestablement une expression du Magistère vivant de son époque (le pape Paul VI et l’ensemble des évêques de son époque en communion avec lui). Si celui-ci est infaillible, tout ce que le concile a enseigné clairement en matière de foi et de morale (avec référence à la Révélation) serait couvert par l’infaillibilité.
Une telle proposition se concilie mal avec un certain nombre de textes romains sur l’autorité des textes du concile Vatican II. Et, par ailleurs, elle conduit – comme la chose a déjà été remarquée — au relativisme doctrinal. Prenons l’exemple de la liberté religieuse au for externe ; il faudrait admettre que se seraient succédées, sur ce sujet, deux doctrines infaillibles : la doctrine conciliaire de 1965 et la doctrine traditionnelle enseignée antérieurement « toujours et partout », rappelée par tous les papes depuis la Révolution jusqu’à Pie XII et exprimée dans l’encyclique Quanta cura du 8 décembre 1864 dans un passage où le pape Pie IX a engagé son infaillibilité.
Or ces doctrines ne sont pas compatibles, comme le montre un examen, même sommaire, des textes en cause…
Acte de Foi :
Acte de Pie :
C’est d’ailleurs toute la doctrine des pouvoirs « faillibles de l’Église », exposée par le cardinal Charles Journet, pouvoirs faillibles qui peuvent – lisez bienInquisidor « INDUIRE EN ERREUR »
Reformulé :
l’Église peut nous tromper !!! (sic) !!!
J’admire la patience d’ Inquisidor, vraiment !!
Moi ce serait plutôt ceci, un peu plus sommaire, mais définitif :
Je ne sais plus exactement où j’ai lu l’aventure assez naïve de cet ancien chevalier, siégeant en sa qualité de haut notable dans un synode assemblé pour le jugement ecclésiastique d’un rabbin turbulent qui avait mis en circulation de damnables gloses contre la Vierge Marie.
— Juif, dit-il, tu as bien parlé, mais il reste un argument que tu n’avais pas prévu et qui te laissera sans réponse.
À ces mots, il dégaîne son immense épée de Ptolémaïs ou d’Antioche et le fend en deux, comme un Sarrasin félon, de la tête aux pieds.
De telles anecdotes sont précieuses pour exaspérer les imbéciles et rafraîchir l’imagination des bons chrétiens.
J’ai tellement bien aimé votre réponse mon cher Erick, que je l’ai mise en valeur !
Bravo !!!
Elle sera sans nulle doute raillée voir carrément ignorée par nos « maitres en doctrines », nos théologiens de … lumières (au dessus c’est l’soleil !!), tant il est vrai qu’ils n’aiment pas ce qui est « simple ».
Mais le vrai travail à mettre en avant, c’est celui d’Inquisidor. Il met sans dégout, comme d’autres parmi vous, les mains dans le fumier de la Tradition.
De la Dissolution de l’Orthodoxie à la Coalition de l’Hérésie.
C’est une vérité fondamentale que l’Écriture Sainte et la Tradition Apostolique ne cessent d’enseigner et de célébrer :
Car Dieu n’a pas d’autre raison pour créer que sa charité et sa bonté :
Et le concile du Vatican inachevé explique :
Ce que saint Ignace de Loyola résume en une courte phrase :
Il est notre Père [dans l’acception : Créateur direct de nos âmes et indirect de nos corps par génération] de Lui nous tenons tout, « la vie, le mouvement et l’être… » (Act. XVII, 25).
Le Droit de Dieu est propriétaire de toutes choses créées visibles et invisibles.
Or, c’est un devoir de stricte justice de respecter filialement le souverain domaine de Dieu vis-à-vis duquel la créature humaine n’a pas plus de droit à l’existence que son âne « car qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller ? Ou bien qui lui a donné le premier, pour qu’il ait à recevoir en retour ? »
L’Homme n’a aucun droit, Dieu aurait très bien pu se passer de son existence !
La pie violeuse de la loi chante bien mal le dogme papal.
En effet, de l’Universelle Royauté divine tant spirituelle que temporelle du Christ Rédempteur, reçue de Lui en principe par son vicaire, n’y participe de plein droit d’après la loi qu’en vertu exclusive de la profession de la vraie Foi gardée ainsi que l’exige le Concile de Constance (1414 – 1418), un non catholique ou un catholique « de fide dejectus » n’a aucun droit à la Royauté ni au Souverain pontificat de Notre Seigneur Jésus-Christ et la donation du charisme de l’assistance de l’Esprit Saint attribué à l’inerrance de l’Office papal doué d’infaillibilité est inefficiente.
Vaticand’Eux talmudique en sa syncrétique pastorale maçonnique mondialisée depuis plus de cinquante ans professe-t-il la vraie Foi !?
Beaucoup se tâtent encore… chez les lefebvristes de la superbe « Question »
« De Lui, par Lui et pour Lui sont toutes choses. À lui la gloire dans tous les siècles ! Amen ! »
Occidetur. Celui qui sacrifie à d’autres dieux qu’au Seigneur seul, sera mis à mort. Exod. XII / 20
Peine capital sous le Saint Patriarche Moïse signifiant le péché mortel dans la Nouvelle Alliance.
Non addetis. N’ajoutez ni ne retranchez rien aux Paroles que je vous dis. Gardez les Commandements de Dieu. Deut. IV / 2
Ajouter à la loi ou en retrancher quelque chose, c’est la changer, et par conséquent la violer. La lettre tue et l’esprit vivifie. Trop d’esprit infatué pourrait tuer la lettre du dogme, si à la racine de l’hétérodoxie écônienne ne se trouvait le mal lefebvrien de Marcel, où l’on abuse de l’interprétation par trop subtile de son esprit trompeur pour justifiait la dérive du dogme papal.
L’Enseignement du Magistère pontifical est infaillible quelque soit le mode de l’expression de l’Office papal exercé dans la personne physique publique, soit en Chaire dogmatique dit solennel, soit en Chaire pastorale quotidienne, et ne diffère en rien de défendre la vérité de la Foi relevant de sa charge de juger les questions relatives à la Foi, attendu qu’il ressort de l’Office charismatique papal de garder la Foi et de La confirmer en affermissant la définition de sa profession ; son autorité d’enseignement est celle même du Christ-Roi Souverain Prêtre, Notre Seigneur Jésus-Christ, dévolue chez son vicaire pour gouverner et sanctifier l’Église « Pais mes agneaux, pais mes brebis » en un absolu pouvoir plénier divin dans « tout ce que tu lieras sur la terre sera lié aussi dans les cieux ; et tout ce que tu délieras … » le privilège du pouvoir préternaturel dit « des Clefs du Ciel » d’ouvrir et de fermer aux hommes les portes du Royaume de Dieu. C’est pourquoi Boniface VIII a pu définir, dans la bulle Unam Sanctam, que toute créature humaine est soumise au Pontife romain.
La superbia « Question » est-elle violatrice de la loi !? Je ne me tâte même pas, la Pie chante toujours aussi mal sub Pedro de Luna pour justifier en des exagérations violentes la préemption captieuse d’un droit divin que l’indigne personne de Georges Mario Bergoglio — une nouvelle régurgitation nauséeuse d’un premier Jean 23 appelé François — ne pourra jamais en défection notoire de la Foi et en dehors d’icelle, le revendiquer légitimement et en aucune façon parce que dans la Foi, la Mission rédemptrice prime tout, conformément aux exigences de la fin surnaturelle.
Bien avant la Bulle de Paul IV,
Cet homme Bergoglio, d’après le Concile de Constance : « Potestatem a Christo immédiate habet, cui quilibet cujuscumque status vel dignitatis, etiam papalis exsistat, oboedire tenetur in his quae pertinent ad fidem » la Puissance du Christ immédiatement donné, quelque soit son état ou dignité, étant pape, il est tenu d’obéir dans les choses qui ont trait à la Foi — qui d’après un texte du Décret de Gratien : « papa a nemine est judicandus, nisi deprehendatur a fide deuius » pape n’est jugé par personne, sauf s’il chute (infidèle au Dépôt) de la Foi.
« Restat videre. Utrum papa subjiciatur judicio Concilii generalis, non obstante suae potestatis plenitudine. Ad quam quaestionem breviter respondeo affirmative,
nec ei solum subjicitur in casu quo accusaretur de crimine haeresis proprie dictae, sed etiam in quibusdam aliis casibus, qui possunt quodam modo reduci ad haeresim, large sumptam, ut ratione obstinationis et incorrigibilitatis in crimine : Haec autem conclusio in condemnatione et depositione Joannis papae 23 practicata est, per hoc Concilium generale, cujus determinationi contradicere non licet.
De Ecclesiae et cardinalium auctoritate. »
Reste à voir. Si le pape est soumis au jugement d’un Concile Général, en dépit de sa propre plénitude du pouvoir.
Pour cette question, brièvement, la réponse est oui, il est soumis à proprement dit, dans le seul cas où il a été accusé du crime d’hérésie, mais aussi dans certains autres cas, dans un sens, qu’ils peuvent être ramenés à l’hérésie, largement reprises, tant en raison de l’obstination et incorrigibilité dans le crime :
C’est la conclusion pratique de la condamnation et déposition du Pape Jean 23 par le moyen de ce Concile Général, dont il n’est pas permis de contredire la volonté.
De l’autorité de l’Église et des cardinaux.
Maintenant demeure à prouver aux faux frères de La « Question » superbia, si cet homme Bergoglio alias Ratzinger emploie l’Office papal usurpé ad aedificationem vel ad destructionem Ecclesiae !?
Pour les hypocrites traditionalistes-matérialistes bergoglioniens, ne pas agréer la pseudo-papauté conciliaire ni être en communion spirituelle et/ou canonique (ricossanienne) avec elle,
est une erreur,
est luthérien,
est un péché mortel,
est une hérésie,
Toute une très séduisante nébuleuse hétéroclite clair-obscur et crépusculaire s’assemble et participe communément à soutenir malgré tout, attitude révélatrice de leur démonstrative prévarication hétérodoxe, l’idolâtrie de l’engeance bergoglionienne vaticane comme s’il était pape au même homme Georges Mario Bergoglio et au regard de l’Orthodoxie de la Foi accepte malgré tout et sans rire comme « pape » celui-là,
Bibliothèque de combat
Christ-Roi
Christus Imperat
DICI
FSSPX
La Contre Réforme Catholique au XXIe siècle
La Porte Latine
Le Forum Catholique
LE SAINT-SIEGE
Le Salon Beige
Les documents contre-révolutionnaires
Nephtar et Nephtali
Patrick Ferner
Perepiscopus
Semper Fidelis
Verbum
Deo Gratias ! Il existe heureusement de par le monde des clercs non idolâtres d’un pharisaïque droit controuvé du Droit divin au mépris de la Foi théologale, lequel est toujours assorti au risque de nous répéter, d’une clause impérative de fidélité exclusive en la concordance de l’Orthodoxie de Foi, qui en leur bonne volonté, manifestent le respect de la raison humaine et jouissent encore de toutes leurs paisibles facultés intellectuelles et spirituelles :
► http://vkpatriarhat.org.ua/fr/
Avant que le père Barbara dans la faiblesse de sa vieillesse ne se fasse circonvenir par la secte ricossanienne “légalisatrice” de la canonique légitimité d’un Bergoglio, écrivait :
Sainte Colette de Corbie et saint Vincent Ferrier ont refusé, pendant toute une partie de leur existence, de reconnaître pour vrai et légitime pape le pontife qui siégeait à Rome.
Avaient-ils alors cessé d’être catholiques ?
Le bienheureux Pierre de Luxembourg refusait de reconnaître pour vrai et légitime pape le pontife siégeant à Rome. Et il est mort dans de telles dispositions.
Est-il mort hors de l’Église catholique ?
Peut-on être bienheureux et déclaré tel par l’Église sans être membre de l’Église catholique ?
Le pape Clément VII qui a béatifié Pierre de Luxembourg le 9 avril 1527 s’est-il trompé et a-t-il induit en erreur l’Église catholique ?
L’Église catholique est-elle dans l’erreur — au sujet de Pierre de Luxembourg — depuis au moins 1527 ?
Ou bien la réalité est-elle toute autre que ne peuvent le laisser accroire vos raccourcis pour le moins hâtifs ?
Et, pendant que tous ces groupuscules voraces tels des vers grouillant sur le cadavre spasmodique en putréfaction de vaticand’eux feront leurs divertissantes animations ridicules, et à n’en pas douter, leur fétide beurre noir pendant la Crise affreuse antichristique sise au Vatican ; les naïfs conciliaires tout comme la majorité des Français rendus apostats et apatrides, considèrent jour après jour béatement la ruine totale et des Diocèses et de la France, incités par des esprits trompeurs, ceux qui s’enorgueillissent dans les pensées de leur cœur, à s’aveugler mutuellement dans cette nébuleuse hétérodoxe, contemplent bêtement, de Lefebvre à Ricossa, de Roncalli à Bergoglio, de perfides fossoyeurs reconduits allégrement d’une génération à l’autre et ce sans offensive publique dénonciatrice radicale depuis plus de cinquante ans.
L’Église du Golgotha, quant à Elle — clercs et laïcs en petit nombre mais fidèles au Credo des Conciles du Magistère romain — éclipsée par ce cadavre pourrissant mais encombrant, cachée, attend au Cénacle dans la Foi et la Charité théologales, l’Espérance avec le relèvement du Trône de France, du Jour consolant et glorieux de Sa Résurrection universelle.
Idolâtrie et Sexe… au Vatican des voleurs et des brigands…
la revanche de Satan…
… qu’est-ce donc que le Renouveau du paganisme antique ?
Si ce n’est l’Orgueil enté sur la Sensualité !
Revue succincte de presse :
Le 23 janvier 2015
Lundi, l’Évêque de Rome s’est adressé à ses adeptes catholiques concernant la supposée importance de démontrer la tolérance religieuse. Lors de son discours d’une heure, le Pape François, tout souriant, a été cité en disant aux invités du Vatican que le Coran, et les enseignements spirituels qui y sont contenus, sont tout aussi valables que la Sainte Bible.
« Jésus-Christ, Mahomet, Jéhovah, Allah. Ce sont tous des noms utilisés pour décrire une entité qui est nettement la même à travers le monde. Pendant des siècles, le sang a été versé inutilement en raison de la volonté de séparer nos religions. Ceci, cependant, devrait être le concept même qui nous unit en tant que peuple, en tant que nations, et en tant que monde relié par la foi. Ensemble, nous pouvons apporter un âge de paix sans précédent, tout ce qu’il faut faire pour atteindre une telle condition est de respecter les croyances des autres, parce que nous sommes tous des enfants de Dieu, quel que soit le nom que nous choisissons pour lui adresser la parole. Nous pouvons accomplir des choses miraculeuses dans le monde en fusionnant nos religions, et le temps pour le faire est maintenant. Nous ne devons plus massacrer nos voisins à cause de la différence du nom de leur Dieu. »
Le souverain pontife s’est attiré de sévères critiques en décembre lorsque des photos du dirigeant catholique, âgé de 78 années, ont été publiées représentant le Pape François embrassant un Coran. Le livre saint musulman avait été donné au Pape François lors d’une réunion avec des dirigeants musulmans après une longue prière musulmane tenue au Vatican.
Le Pape François a attisé plusieurs controverses depuis son élection en tant que remplacement pour le Pape Benoît XVI en 2013. Le Pape François est allé jusqu’à dire que les homosexuels ne doivent pas être jugés, que le prosélytisme est insensé et il a approuvé l’utilisation de la contraception par les catholiques.
Le Vatican rencontrera à nouveau les dirigeants musulmans à la fin de février où ils envisagent de parler d’autres mesures qui peuvent être prises pour répandre la compréhension et la prise de conscience de la religion islamique.
► http://nationalreport.net/pope-francis-followers-koran-holy-bible/
► http://www.atlantico.fr/pepites/pape-francois-en-2010-se-prononcait-pour-union-civile-homosexuelle-675204.html#kDWo7rLkjJCeS2pj.99
Or, tandis que nous disputons doctement de savoir si Bergoglio est pape ou non de droit divin et de genre masculin ; tel Saint pape Léon le Grand en présence d’Attila, allons sereinement au devant de l’état islamique saluer le fléau de Dieu avant que
la Russie ne châtie prochainement le blasphème rieur de l’ Apostasie Générale…
Le Saint Carême, temps propice à la libéralité de la Miséricorde divine, au Sacrifice de la Messe comme au Saint Rosaire, à mon exemple, prions instamment pour toutes les intentions de Notre Dame notamment,
Ut inimicos Sanctae Ecclesiae’ humiliare digneris,
te rogamus, audi nos !!!
Merci OMNIBUS !!! Votre revue de presse est sans appel !!!!
La « Pie violeuse »
a le « pape » qu’elle mérite !…
Pie,
La Vérité est simple mais ce sont les hommes qui la rendent compliquée !… C’est ce que je me dis quand je vous lis ! Et vous Pie dans le genre un peu obtus vous êtes très fort ! Vous êtes comme un témoin de Jéhovah, vous suivez votre a priori sectaire et sophistique et rien ne vous en détourne ! En plus on voit facilement que vous êtes complètement contradictoire…
En effet vous affirmez d’une façon péremptoire comme toujours et sans rien démontrer et en affirmant comme vérité d’Évangile :
« lorsque cet engagement fait défaut, le Magistère n’est plus infaillible, ce n’est pas un attribut d’essence, pour ce qui concerne le Magistère, mais de puissance »
Ah quelle belle trouvaille que voilà, on en reste pétrifié. Pie, quand le Magistère passe de la puissance à l’acte il est mu, puisque « tout ce qui est mu est mu par un autre », y compris l’acte volontaire ! Donc c’est dans le cadre de sa motion et en particulier par sa motion divine que le Christ exerce aussi en son Église son action et c’est là et pas ailleurs qu’il faut trouver la solution de l’Infaillibilité du Magistère, et non poser comme vous le faites un Magistère qui s’engage, et qui pourtant en tant que Magistère profère des erreurs, comme vous le dites, car c’est absurde… Quand il s’engage et comme il est le Magistère de l’Église et qu’il s’engage au nom de l’Église, il ne peut donc proférer d’erreur, et il ne peut pas faire défaut que ce soit dans le cadre ordinaire ou extraordinaire. Sinon le Christ serait un menteur ! Alors ce Magistère ne peut pas faire défaut puisque c’est de fait l’Église qui parle qui commande, qui condamne, qui enseigne etc…
Voilà c’est simple et ce fut toujours une certitude dans l’Église, et c’est de Foi comme le rappelle Vatican I. C’est INCROYABLE que votre aveuglement vous empêche de voir cela !
De plus soutenir qu’il n’y aurait QUE la volonté d’engagement du Magistère qui conterait en ce domaine, je le nie et c’est faux comme je l’ai montré car l’objet sur lequel se porte le Magistère est la raison de son engagement et dans le cas présent il engage l’Église toute entière.
Donc il y a une loi générale et c’est que quand le Magistère s’engage il est mu de deux façons :
— par l’objet en tant que l’objet est considéré comme un Bien et comme Vrai (sinon il pourrait être de l’intention de ce Magistère de vouloir le mal et le faux, ce qui est absurde puisque les promesses de NSJC nous assurent du contraire)
— Et ce Magistère est mu par NSJC (non pas comme un objet inerte comme le soutiennent quelques imbéciles qui croient que nous faisons de cette motion quelque chose de mécanique) en qui réside cette Infaillibilité de Droit Divin et auquel le Magistère participe donc par cette motion divine qui empêche le Magistère de proférer des erreurs. Un point c’est tout !
Donc le Magistère en se prononçant, s’il engage l’Église toute entière par sa volonté mue ET par la nature même de l’objet, doit être infaillible par nature sinon l’Église ne serait pas la source de la Vérité en tant qu’Église.
Ainsi j’affirme contre toutes vos erreurs volontaristes et hérétiques, que L’Église est Infaillible « dans tous les modes d’expression de son Magistère en tant que Magistère » et soutenir le contraire est bien une HÉRÉSIE…
Ainsi je nie et réfute la notion d’un Magistère « authentique » faillible qui se distinguerait d’un Magistère lui infaillible. C’est une distinction non fondée, moderniste et qui conduit au libre examen, contraire à la vérité et à la Tradition comme je l’ai déjà dit dans mes interventions passées, et elle génère seulement l’obligation de poser des jugements privés quant à la Foi, la Morale et la discipline ce qui est contraire à la nature même de l’Église.
Donc s’il y a des des défaillances ce ne peut être celui du Magistère de l’Église EN TANT QUE TEL et engageant l’Église comme source de Vérité, mais bien plutôt il faut rechercher la cause de ces défaillances dans le fait de jugements et d’actions de personnes privées et qui ne relève absolument pas du Magistère en tant que tel. Un point c’est tout.
Alors ajouter comme vous le faites :
« En revanche, s’il advient que le Pape ou les évêques, même dans leur enseignement “ authentique ”, enseignement donné par eux en vertu de leur fonction, avec l’autorité de leur rang, en viennent à proférer quelque nouveauté ou quelque opinion discutée, pareille doctrine ne peut être considérée comme relevant de l’infaillibilité du Magistère ordinaire. Elle ne présente alors aucune garantie d’infaillibilité »
Donc il est impossible que ce soit le Magistère qui se prononce sinon sa singerie ! Quand un Magistère se prononce selon « son autorité » et selon « son rang » et « en vertu de sa fonction » c’est exactement du Magistère de l’Église dont on parle ! Donc il ne peut être faillible puisqu’il se prononce au Nom de l’Église et ce NÉCESSAIREMENT puisque cette nécessité est INHÉRENTE à « son autorité », à « son rang » et « en vertu de sa fonction ».
Alors c’est quoi cet enseignement « authentique » dont vous nous rebattez les oreilles comme un leit motiv de pur sectaire ? Et bien c’est RIEN DU TOUT parce que ÇA N’EXISTE PAS !
Alors ce que dit l’Abbé de Nantes c’est une hérésie, oui je dis bien une hérésie, car le Magistère en tant que Magistère se prononce toujours au Nom de l’Église sinon IL N’EST PAS LE MAGISTÈRE ! Et quand on se prononce au Nom de l’Église on le fait selon toute l’Infaillibilité de l’Église ! Point final !
Alors vos leçons qui suintent l’arrogance la suffisance et l’orgueil de votre Maître le Diable, vous vous les gardez et vous feriez mieux de vous convertir à une saine notion de ce qu’est l’Église en tant qu’Institution et en tant que Corps Mystique du Christ.
À quoi bon converser avec des gens comme vous qui ne sont que des sectaires sur lesquels Dieu a envoyer un esprit d’aveuglement…
Vous dites : « la vérité est simple »
Pouvez vous expliquer simplement comment a-t-on pu avoir un bon pape, avec un conclave éclairé par le St Esprit, pour l’élection de Pie XII et un mauvais pape issu d’un conclave, à priori, aussi (ou non) éclairé par le St Esprit pour l’élection de Jean XXIII ???
La réponse est simple.
Sainte Marguerite-Marie avait enseigné ce qu’il fallait faire ; on ne l’a pas fait, on a été châtié.
La Très Sainte Vierge Marie avait enseigné, à La Salette, ce qu’il fallait faire ; on ne l’a pas fait, on a été châtié.
Pie IX et saint Pie X ont protégé l’Église pendant quelques dizaines d’années, en enseignant et faisant ce qu’il fallait faire, mais par la suite on a contré et détruit leurs œuvres, d’où le châtiment.
Ce châtiment dure parce que tous se moquent plus ou moins du message de La Salette. On n’a pas fini de pleurer avec la Très Sainte Vierge !
Quand une entreprise fait faillite, nous avons coutume d’en faire porter le chapeau à son chef ou chefs successifs.
Or depuis Marguerite Marie et La Salette, l’Église a vu passer plusieurs papes réputés INFAILLIBLES qui auraient donc conduit progressivement l’Église à la faillite …c’est ce que vous m’expliquez … simplement !
Si sur le papier des érudits il parait clair qu’un pape soit infaillible, dans la réalité il semble bien que les papes ne le soient pas, ou pas tous.
Et en fait Dieu les auraient abandonnés en permettant le châtiment « Jean XXIII ».
Dieu ne peut pas être avec quelqu’un qui n’est pas avec Lui.
Tous les papes ont ils toujours été entièrement avec le Créateur ?
Morin ! J’vous aime bien mais vous êtes parfois…fatiguant !
L’Église n’est pas une entreprise……
L’Église n’est pas en « faillite« ….
Tous les papes sont obligatoirement infaillibles sur la foi et les mœurs… s’ils sont de vrais papes…
La « réputation » n’a rien à voir là-dedans !!!
Dieu n’abandonne personne mais prend en compte la liberté de chacun de ne pas Le suivre…en se mettant volontairement hors de Son Église…
L’antipape Jean XXIII a subi son châtiment bien avant son élection comme « pontife »……sinon il serait vrai Pontife !!!
Ce n’est pas Jean XXIII seulement que Dieu a « abandonné » comme vous dites mais l’ensemble des cardinaux et évêques…
« Dieu ne peut pas être avec quelqu’un qui n’est pas avec Lui. » ……
:
Ah !……j’ignorais, cher Morin, que vous étiez un lointain descendant de M. Jacques de Chabannes de La Palice, seigneur de La Palice, de Pacy, de Chauverothe, de Bort-le-Comte et de Héron, ainsi que Maréchal de France. Bon sang ne saurait mentir !……
Chapeau bas donc ! je ne pourrai plus vous voir comme auparavant !!! Je vous dois le respect…enfin…quand vous ne dites pas trop de bêtises ou de « lapalissades » !!!!
@ Mr Charles alias Mr smileys
Puisque vous êtes d’accord avec une vérité « auto démontrée » telle que : « Dieu ne peut pas être avec quelqu’un qui n’est pas avec Lui », vous devriez en conclure que L’INFAILLIBILITÉ NE SE DÉCRÈTE PAS, ELLE S’OBTIENT.
Comme vous avez raison de le rappeler Louis-Hubert !
Et ce châtiment, bien que sur nous tous, est surtout et avant toutes choses celui des clercs. La destruction (des institutions) de l’Église a commencé bien avant le conciliabule !
Arrogants, et du haut de leurs tours d’ivoire traditionalistes, les clercs et leurs fidèles courtisans continuent de se moquer de La Salette, continuent de se croire toujours dans l’Église en ordre, continuent de se retrancher derrière la liturgie et les sacrements pour entretenir leur déni schizophrénique de la crise, continuent de penser, dans leur orgueil insensé, qu’ils vont convertir par leurs œuvres les apostats modernistes, continuent de croire que ces derniers reprendront toutes leurs places hiérarchiques au sein de l’Église du Christ, continuent de croire que le magistère n’est pas toujours infaillible et donc continuent d’accorder, contre vents et marées, leur reconnaissance d’autorité à tous ces hérétiques notoires et pertinaces…
Un demi-siècle après, leurs mauvais fruits commencent à voir le jour d’une manière très visible… Ce qui, paradoxalement, renforce l’acharnement et l’aveuglement des plus corrompus doctrinalement d’entre eux ! Il suffit de voir tous ces beaux messieurs (les clercs) de La Question …et d’ailleurs, redoubler de rage et de volonté d’extermination de leur seul et véritable ennemi : le catholique semper idem (CSI) qu’ils raillent et stigmatisent en leur affublant le vocable infâmant de « sédévacantiste complet »…sans parler, bien sûr, des centaines de noms d’oiseaux qui illustrèrent il n’y a pas si longtemps leurs feuilles infâmes et sectaires.
Seul Dieu les convertira, s’Il le veut, mais quant à nous il est de notre devoir d’informer notre prochain afin de le préserver, s’il est possible, de l’influence délétère de tous ces gens là dont les leurres « catholiques », tout comme leurs très belles illustrations, sont particulièrement puissants et capables de subjuguer les âmes sensibles, naïves, craintives et/ou imbues des mensonges traditionalistes depuis si longtemps…
Entre eux et nous la guerre est totale et absolue car « qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? » (Corinthiens 5,14)
Cher Morin, quand cesserez-vous de jouer au Candide, nous ne sommes tout de même pas des Pangloss !?
Monsieur Remy, révérence parlée, papa gâteau, a la douce charité de vous répondre, et je n’ai rien à ajouter car il a tout synthétisé.
L’éloquence métaphysique de Inquisidor ne vous a-t-elle donc pas profité et suffi ? Son miel est pourtant bon et il ne dégouline pas ; butinez-le et vous apprendrez que la Chaire de Moïse et la Chaire de Pierre n’en font qu’une, en effet, outre que l’infaillibilité est conditionné exclusivement à la Loi mosaïque (I Commandement) de la Fidélité en la Foi chrétienne (Saint Baptême),
« de Foi divine et catholique, il faut croire tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu, écrite ou transmise par la Tradition, et qui est proposé par l’Église, soit par un jugement solennel, soit par le magistère ordinaire et universel, comme devant être cru divinement révélé. » telle est la profession de la doctrine au Concile inachevé du Vatican.
Et, candide, vous me rétorquez encore : — Oui !… Mais, comment discerner un vrai pape d’un faux pape ou un prophète d’un faux prophète !?
(Beaucoup de vierges folles, hélas ! ne s’en gardent même pas, la soutane blanche leur suffit, même si elle prévaut contre la Foi)
Ma réponse n’est pas mienne mais celle du Roi en personne :
— « C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez ! »
Et, que sont ces fruits ? Répliquez-vous encore.
Des fruits contraires au Dépôt de la Foi. Cela va sans dire !
Mais je ne blogue pas pour cela ce soir mais pour louer Monseigneur Saint Joseph qui a tenu en ce monde la place du Père Éternel :
Si le Fils se donna une mère en s’incarnant dans notre monde,
Le Père s’est choisi un homme d’exception pour Le signifier auprès de l’humanité du Fils, à tel point qu’il fut dans ce monde, malgré sa conception adamique, hors du commun à cause de sa force morale suréminente, que l’Église à raison honore sa gloire dans l’ordre de préséance au dessus de tous les Saints avant Saint Jean-Baptiste après Notre Dame.
De ma vie, je n’ai rien entendu de si charmant,
spéciale dédicace gracieuse à Monseigneur Saint Joseph,
Il aurait été mille fois plus productif de dogmatiser « l’obéissance au chef » que de dogmatiser l’infaillibilité qui s’obtient par la sainteté et pas par décret.
Dieu abandonne les hommes quand ils s’enorgueillissent de leur fonction.
Les hommes d’Église ont failli dès lors qu’ils ont souffert du syndrome du « peuple élu ».
Mais enfin Monsieur Morin !!
Vous n’avez quand même pas la prétention d’apprendre à l’Église Catholique comment elle doit se diriger ?
Et de décréter que tel ou tel dogme, car l’Infaillibilité est un dogme, est mauvais (sic) !!
Ce n’est pas l’Infaillibilité qui est en cause puisque les Souverains Pontifes en ont usé comme il se doit et ce n’est pas par là qu’est venu la chute et le châtiment !
C’est par les cardinaux, prévaricateurs depuis des lunes, que le mal est venu, ces derniers n’ayant pour la plupart plus la Foi (il faut voir le nombre d’entre eux qui était moderniste, rien que sous St Pie X ).
Le Bon Dieu a permis qu’ils ne fussent plus assistés du Saint Esprit et qu’ils élisent l’un d’entre eux, un impie, un hérétique.
Le conclave n’était plus celui de l’Église Catholique.
Cette assemblée n’étant plus Catholique, il se peut fort que la plupart des Cardinaux, conformément à la bulle de Paul IV, eurent leur élection nulle et non avenue !!
Ce qui importe c’est de constater que tout ceci, qui n’est effectivement pas une « vérité révélée », se vérifie cependant par les faits, les « fruits » pourris.
Pie XII, quoi qu’on puisse pester de sa liturgie, de son gouvernement, d’erreurs et de mauvais choix, n’a jamais failli.
Il a canonisé Saint Pie X promulgué le dogme de l’Assomption, en sus de nombreuses bonnes encycliques.
Roncalli, d’entrée à publié une encyclique hérétique « Pacem In Terris ».
Mis en musique d’ailleurs par un compositeur juif : ►
Puis il a ouvert un conciliabule complètement hérétique, avec un discours d’introduction complètement mondialiste, marquant ainsi l’Éclipse de l’Église Catholique par sa secte conciliaire.
Ce sont là de grands classiques que vous connaissez, je ne vous donne pas de références.
Cher Omnibus c’est toujours un vrai plaisir de vous lire…
Un grand merci pour vos leçons de Catholicité toujours passionnantes…
« Des leçons, des leçons », c’est beaucoup dire, mon bien cher frère en Jésus-Christ, ce ne sont que quelques réflexions glanées de-ci de-là… ah ! Ça me rappelle une vieille chansonnette d’opérette :
Cahin, caha Cahin, caha
Va ! chemine
Va ! trottine
Va ! petit âne,
Va ! de ci, de là
Cahin, caha
Le picotin
Te récompensera.
Oui ! mais de simple bon sens !
Pour paraphraser les pâtes Panzani de don Patillo !
N’empêche, c’est très aimable à vous, mais, nous avons bien plus à apprendre de vous. La métaphysique est chose difficile, d’une lecture intellectuelle ardue.
« Le Bon Dieu permit que les cardinaux ne fussent plus assistés par le St Esprit »
Ce n’est qu’une supposition, c’est pas une vérité de foi.
Ces cardinaux (faillibles ?) qui ont élu Jean XXIII avaient bien été élevés à la pourpre cardinalice par Pie XI et Pie XII (infaillibles ?) qui n’ont pas voulu consacrer la Russie comme demandé par la Vierge.
Le drame de cette infaillibilité (dont l’Église s’était bien dispensée pendant 1800 ans) c’est que les ralliéristes de la frat s’en servent pour tromper les fidèles sur la vraie nature de l’apostasie Romaine actuelle.
Cette infaillibilité limite la portée des paroles de St Paul : « si un ange du seigneur venait vous dire le contraire de ce qui vous a toujours été enseigné qu’il soit anathème ».
Pour ma part ces recommandations de St Paul me suffisent pour me détourner des singeries Romaines, que Jean XXIII and Co soient papes ou pas, a peu d’importance pratique et éviterait des discutions stériles qui détournent des vrais problèmes.
Par contre j’attache beaucoup plus d’importance a tout ce qui a été enseigné avant Vatican II et qui nous a conduit à la catastrophe que nous connaissons.
Si nous n’arrivons pas à identifier clairement ce qui nous a conduit là, nous recommencerons sans cesse les mêmes erreurs.
L’état de bêtise de beaucoup de prêtres de la tradition, toutes tendances confondues, mérite largement encore les reproches de la Vierge à La salette.
Si nous voulons rester fidèles aux enseignements de Nôtre Seigneur nous avons besoin de Saints prêtres, et pour qu’ils soient Saints il faut qu’ils soient exempts des erreurs qui ont conduit à Vatican II.
Il nous faut démasquer ces erreurs sans complaisances.
MORIN ! arrêtez de dire des c***ris…
Sinon vous serez « banni » pour faire vos Pâques (jusqu’à Pâques)…
Dire des aberrations telles que : « …cette infaillibilité (dont l’Église s’était bien dispensée pendant 1800 ans) » n’est pas admissible !
L’Église justement, définie des Dogmes à un moment précis — bien que ces faits dogmatiques existent depuis toujours [depuis la création de Son Église par NSJC] — pour que les gens comme vous soient contrains d’accepter ces faits précis (qui existent depuis toujours) sans plus aucune contestation quitte à se retrouver hors de l’Église !
Vous cherchez encore… « à identifier clairement ce qui nous a conduit là »… mais depuis 50-60 ans… tout catholique semper idem a parfaitement identifié tout cela !
Lisez et travaillez tous est disponible… au lieu de pérorer sur l’Internet !
Sans doute, cher Cave ne Cadas, serait-il bien plus efficace de ne pas publier certains commentaires (Pie, Morin) plutôt que de les laisser cracher leur venin infâme ici pour ensuite les re-re-re réfuter ou les menacer de ban.
En Provence* (et ailleurs) on dit bien « on ne donne pas à boire à un âne qui n’a pas soif ».
Et dans les saintes Écritures (là c’est pour Pie) : « ne pas donner des perles aux pourceaux ».
* Aaaahhh la Provence !!!
Le seul lieu au Monde où Saint Joseph est apparu officiellement après sa glorieuse mort !!!
Et pas chez ces *bips* de Bretons … Quand même !!
Certes, mon cher Édouard…
Mais je suis pas partisan d’une censure effrénée !
Et c’est aussi matière éducative pour démontrer aux lecteurs les erreurs
Quant au Glorieux Saint Joseph… c’est aussi le seul lieu au Monde où Notre Dame et Saint Joseph sont apparus (à 3 km de distance) à quelques années de différence !
Vous qui avez accès au texte des commentaires, il serait peut-être bon (c’est une idée, en passant), de simplement sortir des extraits de leurs âneries (sans diffuser leur message) et d’y mettre directement les réfutations qui vont bien.
La méthode qu’avait employé Jean XXII (méthode Thomiste) qui consiste à exposer l’erreur et à lui opposer la Vérité pour mieux la pilonner (l’erreur).
Ce que les pseudos dominicains menteurs-manipulateurs-malhonnêtes-d’Avrillé ont sciemment occulté dans le dernier numéro du « sale de la terre », disant exactement l’inverse. Et accusant le Pape Jean XXII, qui a canonisé le fondateur de l’ordre Dominicain (dont ils se réclament), d’être ni plus ni moins (sic) qu’un hérétique.
Morin…mon petit…vous allez finir par être banni…je le crains …si vous continuez et persistez à vous singulariser ainsi… Vous réussissez même à faire ressortir notre bien-aimé Édouard-Marie de sa longue torpeur hivernale…… Faut l’faire !!!!
Méfiez-vous, à force de le titiller, il demandera votre tête + les oreilles et la queue comme pour le taureau ! On ne badine pas chez les Laugier …avec l’esprit provença l!!!…
Redevenez le bon Morin que nous connaissons et ne gâchez plus notre Carême, car la perte d’un seul d’entre nous est une douleur insupportable……
Soyez le bon Morin qui dit que :
1/ ces recommandations de St Paul me suffisent pour me détourner des singeries Romaines
2/ j’attache beaucoup plus d’importance a tout ce qui a été enseigné avant Vatican II
3/ L’état de bêtise de beaucoup de prêtres de la tradition, toutes tendances confondues
4/ nous avons besoin de Saints prêtres
5/ Il nous faut démasquer ces erreurs sans complaisances.
Que voilà de bons programmes Morin ! Contentez-vous donc de les creuser et de les développer !
Nous serons de tout cœur avec vous…et vous pouvez compter sur nos coups de main incessants !!!
Bonne fin de Carême !!!
Une petite précision, Charles, je ne risque pas de demander la tête et les oreilles, si vous faites allusion à la corrida.
En effet ce n’est pas une tradition Provençale, mais une saloperie hispano-paienne, résurgence des cultes de mithra, et condamnée par l’Église Catholique.
– De salute Gregis dominici (Saint Pie V)
– Mgr Plantier et Mgr Besson, évêques de Nîmes :
► http://wordpress.catholicapedia.net/en-1567-saint-pie-v-par-la-bulle-de-salute-gregis-bannit-a-jamais-les-corridas/
Et qu’on ne vienne pas nous dire « les condamnations c’est juste pour les Princes ».
Un Prince, c’est un chef, c’est un exemple : ce qui est mauvais pour lui l’est pour nous.
Je plaisantais cher Édouard mais cela ne vous aura pas échappé… J’admire votre profonde culture et vos rappels au sujet des barbaries de l’arène viennent fort à propos et je vous en remercie.
Je vous souhaite une bonne fin de Carême et une joie pascale totale.
Pour faire écho aux propos tauromachiques de nos deux « posteurs », et pour adresser un clin d’œil à notre ami Édouard, le preux chevalier franc royaliste:
« vive le roi ! vive l’arène ! »
Ah ! revoilà notre cher Fert3 avec ses bons vieux jeux de mots !!! Ne craignez-vous pas de fâcher notre ami Édouard ?!!!…… Non en fait je ne pense pas…car à côté des « saloperies hispano-païennes », ce petit jeu de mot semble bien innocent !
MAGNIFICAT… des Gloires de l’Annonciation aux Sept Douleurs de la B. V. Marie
Plaise à Dieu,
Dogme futur de la Co-Rédemption & Médiation de Grâce…
Sans prétention aucune, étant resté un peu sur ma faim dans mon précédent propos insuffisamment circonstancié à mon goût, une dernière petite réflexion bien longue peut-être et je m’en excuse « qui trop embrasse mal étreint » que je livre à la sagesse de votre jugement pour répondre à qui s’interroge, accessoirement à Morin envers lequel je réclame malgré tout votre indulgente et compréhensive patience.
Je n’ai évidemment pas non plus la superbe prétention d’être exhaustif en la matière ni de faire de l’épate en étalant inconsidérément ma réflexion pour ne pas dire « ma science », loin s’en faut, seulement épris d’amour de la Vérité… j’essaye modestement de m’employer à motiver ma recherche en y apportant toutefois un éclairage nouveau encore plus incarné et précis à mon précédent commentaire :
— au sujet de ce que c’est ou n’est pas le dogme de l’Infaillibilité,
confronté en soi aux erreurs ou imperfections de gouvernement des derniers papes régnant, de Della Chiesa à Pacelli sous la houlette diabolique des agents du satanique Rampolla.
► http://www.a-c-r-f.com/html/SLB_Ricossa_juillet-2009.html
Que le champ immédiat de l’Infaillibilité papale en ce qui regarde les Fins dernières de l’Homme et la Gloire de Dieu ne concerne directement QUE l’autorité absolue dont elle est investie pour avoir compétence péremptoire de trancher et en dernier ressort les questions religieuses disputées sur la Foi et/ou les Mœurs et non pas accessoirement la discipline ecclésiastique des clercs, la philosophie, la science profane, à moins que celles-ci ne soient en connexion intime avec la Foi et les Mœurs de telle sorte qu’elles se révèleraient nuisibles et offensantes à l’intégrité des Dogmes divins et/ou la dignité de la Morale divine, ainsi en est-il à tout bien considérer en bien des égards au regard de la Foi en Chrétienté, le salut impérieux de l’âme est chose extrêmement bien plus grave et sans commune mesure que la médecine pour la santé du corps ou la sécurité sociale ou bien encore la police pour la défense des biens et des personnes, l’un n’empêchant pas l’autre, de rechercher en somme le bien matériel temporel après le bien spirituel éternel,
c’est entendu !
Que sur la Terre des hommes, cette prérogative singulière de ne point se tromper en des questions si fondamentales sujettes à des matières doctrinales capitales de la plus haute importance pour le Salut des âmes en proie à la déréliction, de cette sûreté d’esprit en l’inerrance spirituelle dans la Vérité divine que seul tranquillise le Magistère catholique, tel le médecin envers le patient, relève évidemment de la complète compétence exclusive de l’Église Catholique par la voix de ses évêques et docteurs sous la dilection de l’autorité suprême de l’Office papal, avant toute définition solennelle du souverain pontificat, unique Juge d’appel universel de la Science théologique et Témoin dépositaire de la conscience morale naturelle.
À titre d’exemple, l’Église par le magistère ordinaire universel du pape Pie XII ne s’est pas vraiment prononcé en engageant particulièrement son infaillibilité sur cette question disputée précise pour clore cette controverse de par un jugement définitif dans l’Encyclique Humani Generis : « C’est pourquoi le magistère de l’Église n’interdit pas que la doctrine de “l’évolution”, [entendre sans doute l’étude de l’ingénierie des différents matériaux nécessaires procédant de la matière inerte du limon de la Terre (carbone et eau) en un corps animal vivant sagement ordonné constitué viable « vita est motu » et par génération géographique accidentellement diversifié en autant de races variées] dans la mesure où elle recherche l’origine du corps humain à partir d’une matière déjà existante et vivante — car la Foi catholique nous ordonne de maintenir la création immédiate des âmes par Dieu — soit l’objet, dans l’état actuel des sciences et de la théologie d’enquêtes et de débats entre les savants de l’un et de l’autre partis : il faut pourtant que les raisons de chaque opinion, celle des partisans comme celle des adversaires, soient pesées et jugées avec le sérieux, la modération et la retenue qui s’imposent ; à cette condition que tous soient prêts à se soumettre au jugement de l’Église à qui le mandat a été confié par le Christ d’interpréter avec autorité les Saintes Écritures et de protéger les dogmes de la foi. »
De cette compétence magistérielle de Droit divin « in-fallibilis » = qui ne peut pas se tromper, subsiste souverainement dans l’interprétation de la Révélation divine encore indéfinie par la théologie spéculative sous la forme d’un corps de motions doctrinales proposé d’après un long processus linéaire de maturation de la Science théologique et morale, progrès fondé sur la théologie positive, soit dans le Dogme (Science théologique définie des vérités révélées) soit dans la Morale du Décalogue (Conscience ontologique du bien et du mal moral), ainsi s’illustre dans la Révélation divine implicite dont il émanait, le rayonnement marial du dogme de l’Assomption, lui-même consécutif à celui de l’Immaculée Conception lequel dérive de l’élection à la Maternité divine, desquels l’Église enseignée des laïcs par les clercs et les clercs par l’Église enseignante des évêques en communion « una cum » avec le pape selon l’organigramme biblique de la société hiérarchique mosaïque, de Moïse aux anciens, des anciens aux lévites et des lévites au peuple, l’Église militante est en conscience aujourd’hui obligée d’adhérer sous peine d’offenser gravement contre la Foi théologale, la Vérité en Dieu… sans Laquelle, il est impossible, d’honorer, d’adorer et glorifier la Majesté divine.
Mais encore, la condamnation du délire maçonnique de la liberté de l’idolâtrie comme liberté religieuse, que la Loge enjoignait à l’Église de professer avec elle, ce qu’elle fait à présent par vatican d’eux ou pour la morale, la condamnation outre de tout ce qui est contraire à l’intégrité de la finalité de la génération dans la sainteté du mariage de pourvoir a la juste conservation du genre humain, le blasphème, l’injustice et ingratitude envers Dieu et ses parents, ne pas tuer gratuitement, ne pas mentir malicieusement, ne pas voler par envie, ne pas faire d’usure par esprit de lucre etc.
De telles doctrines sont du Magistère infaillible dit Ordinaire de l’Église Universelle (Mandements, Officialités, Rescrits épiscopaux, Sacrée Pénitencerie, Encycliques, Motu proprio, Brefs pontificaux, etc.) sous la diligente attention de l’autorité papale, auquel cas encore une fois l’église enseignée des prêtres et les laïcs est tenue d’admettre et de considérer si elle veut et se sanctifier et se sauver « Una Cum Omnibus Orthodoxis atque Catholicae, et Apostolicae Fidei Cultoribus » Soit !
L’Infaillibilité Ordinaire est bien plus visible encore et sensible dans l’œcuménicité conciliaire du Haut conseil des évêques en présence de l’autorité vicariale du Christ Roi Souverain Prêtre, c’est-à-dire le Concile du pape — d’autant plus lorsqu’à la demande expresse de la Chrétienté en péril, l’urgence de la nécessité faisant loi, oblige en conscience les rois en un diligent devoir, et l’exige surtout de l’Office des papes, Roi des rois et Seigneurs des seigneurs, de défendre vigoureusement la vérité de la Foi comme l’intransigeance de son Orthodoxie contre toute hérésie et de l’extirper de la Terre comme elle le fut du Ciel par Saint Michel — délibérant contre l’hérésie, le Concile énonce de la Révélation avec sa condamnation pendante, l’enseignement développé d’une science de Dieu déclaré infaillible ou sans erreur, de certitude morale ou métaphysique, soit l’évidence certaine d’une convenance d’aucune erreur relative aux doctrines scripturaires implicites appartenant à l’économie du Salut rédempteur du Christ Sauveur, et dogmatisée, pour faire taire si nécessaire à jamais une « disputatio » séculaire fluctuante, au seul jugement solennel du pape en vertu de l’Autorité souveraine du Haut du Trône du Souverain Pontificat du Christ Roi dont il est, substitut, le vicaire tenant lieu et place selon la formule dogmatique du Christ : « En vérité, en vérité, Je vous le dis »
…et demain, plaise à Dieu, les futurs dogmes de la vertu de Co-Rédemption de la Bienheureuse Vierge Marie & Sa Médiation de Grâce en vertu du Trésor commun des mérites salvateurs associés dont on est pas encore de nos jours en conscience obligé d’adhérer sans encourir de péché grave contre la Foi mais dont il est toutefois bien téméraire, si ce n’est irrévérencieux, à tout le moins indélicat, de douter du crédit en l’assentiment des évêques, des docteurs et prescience des papes d’alors comme confirmé dans l’enseignement pastoral du Magistère Ordinaire Infaillible de l’Église militante ainsi que le confesse la Liturgie des Sept Douleurs de la B. V. Marie Ad Majorem Dei Gloriam.
En conclusion, nous résumons que l’Infaillibilité Ordinaire de l’Église enseignante et du pape jugeant solennellement de la Foi et/ou des Mœurs en vue de la Gloire de Dieu & du Salut du Genre humain, demeure néanmoins présent et tout spécialement attachée seule et hors Concile par privilège charismatique spécifique quant à son objet ordinaire ou pastoral ou dogmatique à l’Office propre de la papauté « Una Cum Christo » c’est-à-dire de confirmer la Foi théologale ou infirmer l’hérésie diabolique qui divise… car il est surtout du devoir de la papauté de chercher à mettre la Lumière là où sont les ténèbres, de mettre la Vérité là où est l’erreur, la Foi où est le doute.
En revanche, il n’est nulle part écrit dans le dogme quand il s’agit par exemple de décrets disciplinaires en ce qui regarde le prisme du gouvernement pastoral ou de piété liturgique cultuelle ou bien encore de politique temporelle, quand ces circonstances, des membres de la hiérarchie de la Curie voire son chef d’État ne pourraient pas se tromper, étant sauve bien entendu l’intégrité de la Foi comme les bonnes Mœurs, sans mettre automatiquement en jeu leur autorité infaillible en dehors de la Foi et de la Morale :
Saint Jérôme. (…) Il donne donc ici aux Apôtres un pouvoir vraiment extraordinaire, de manière à faire comprendre à ceux qui sont frappés par leur condamnation, que la sentence de la terre est confirmée par le jugement de Dieu ; c’est pour cela qu’Il ajoute : « Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez, » etc.
— Orig. Il ne dit pas : « dans les cieux », comme dans le pouvoir qu’il a donné à Pierre, mais « dans le ciel » au singulier ; car les Apôtres n’étaient pas aussi parfaits que Pierre.
— Saint Hilaire. L’intention du Sauveur dans ces paroles est d’inspirer à tous les hommes la crainte la plus vive, pour les contenir ici-bas dans le devoir ; c’est pour cela qu’Il déclare irrévocable le jugement prononcé par le tribunal sévère des Apôtres, jusque là que tous ceux qu’ils auront liés sur la terre, c’est-à-dire qu’ils auront laissés dans les liens du péché, et ceux qu’ils auront déliés en leur donnant dans la rémission des péchés le gage du salut, seront liés ou déliés dans les cieux.
— Saint Chrys. (homélie. 60.) Et remarquez qu’Il ne dit pas à celui qui est à la tête de l’Église : Liez un tel, mais : « Si vous liez, les liens ne pourront être rompus ». Il laisse ainsi à son PROPRE jugement la conduite qu’il doit tenir. Voyez encore comme il a chargé d’une double chaîne le pécheur incorrigible, d’abord par une peine actuelle, c’est-à-dire sa séparation de l’Église, dont Il a parlé plus haut en ces termes : « Qu’il soit pour vous comme un païen », et par le supplice de l’autre vie, qui est d’être lié dans le ciel ; et c’est par cette multitude de jugements qu’il veut éteindre l’indignation du frère coupable.
— Saint Augustin. (serm. 16 sur les paroles du Seigneur.) Ou bien dans un autre sens : Vous avez commencé à regarder votre frère comme un publicain, vous le liez sur la terre, mais faites attention de le lier pour des motifs justes ; car l’éternelle justice brise les liens qui sont imposés injustement. Lorsqu’au contraire vous aurez corrigé votre frère, et rétabli l’accord entre vous et lui, vous l’avez délié, et lorsque vous l’aurez délié sur la terre, il sera également délié dans le ciel. Or, en cela, vous rendez un service signalé, non pas à vous, mais à votre frère, parce qu’il s’est fait à lui-même un tort immense plutôt qu’à vous.
Or, des erreurs de discernement, de jugement, de gouvernement imparfait des Congrégations romaines souvent sujets à la personnalité du pape et des cardinaux préfets de ses dicastères ne sont pas à proprement parlé quant à la promesse de l’Infaillibilité doctrinale touchant au Salut des âmes, des erreurs dogmatiques, non pas, mais bel et bien des maladresses, du respect humain, faisant preuve d’inconséquence disciplinaire, pastorales et politiques inopportunes contraire somme toute à la vertu de prudence par excès ou par défaut, ce n’est pas à dire que par esprit d’obéissance ou d’abnégation, on ne doive pas se soumettre à de tels décisions même réputées injustes si ces dernières nous paraissent ainsi comme non ajustées ou inappropriées,
quoique il y a une heureuse différence « Bonum obedientiae » entre le gouvernement vertueux d’un pape déclaré d’après miracles à posteriori saint par l’Église et celui d’un autre non moins pape mais pas pour autant canonisé … ce ne sont ni plus ni moins souvent que de bonnes actions pour de mauvaises raisons… la franchise absolue n’étant pas toujours le mode de communication le plus diplomatique ni le plus sûr avec des êtres émotifs et pécheurs à qui Dieu a donné malgré tout l’usage conditionnel du Pouvoir « per Fidem, et Fides »,
« […] Le pouvoir religieux ne saurait se contenter d’une soumission extérieure, il lui faut une soumission complète, une soumission intérieure, une soumission de l’esprit et du cœur. Or, l’homme ne saurait être condamné à plier de la sorte devant un pouvoir qui ne commanderait point avec l’infaillibilité la plus entière. Concluons donc que, si Dieu a voulu faire de l’Église une société religieuse, Il a dû lui conférer, au plus haut degré, la prérogative de l’infaillibilité.[…] »
Redisons-le donc, oui, il est bien vrai que l’Esprit Saint plane sur l’Église et qu’il lui communique une assistance surnaturelle de tous les jours ; oui, il est bien vrai encore que Dieu ne pouvait rien négliger pour conserver intacte la vérité au milieu des hommes, et que quand il aurait fallu, pour atteindre ce but, le miracle le plus grand, le plus extraordinaire, le plus étrange, le plus inouï, ce miracle aurait eu lieu. Mais aussi hâtons-nous d’ajouter que jusque dans son élément humain, l’Église a toujours été admirablement appropriée à sa tâche et à son rôle, et que son infaillibilité ne doit plus être une énormité qui nous étonne et qui nous choque. […]
Catéchisme du Concile de Trente :
Parce que l’Infaillibilité, ce n’est pas :
— l’impeccabilité, la première empêche l’intelligence de tomber dans l’erreur, la seconde empêche la volonté de tomber dans le péché,
— ni l’absolutisme dans le pouvoir de gouverner en despote, car le charisme de l’infaillibilité associé à l’Office papal n’est seulement qu’une préservation d’erreur de doctrine en ce qui regarde vertueusement la justice et sainteté de la Vérité, surnaturellement adjointe au pouvoir d’enseigner pour lui faire atteindre sa perfection véridique,
— l’infaillibilité n’est pas non plus d’abroger ou diminuer la portée des Lois divines du Saint Décalogue comme de déclarer bien ce qui est mal mais les respecter et faire observer,
Enfin, l’infaillibilité n’est pas non plus le don préternaturel de la science infuse géniale en toutes choses.
Je parle en mon nom sans engager les autres disait le père Barbara, j’emploie la même prudence oratoire à l’endroit de CatholicaPedia et à l’adresse de son aimable administrateur.
Or, pour faire simple et court, je remarque que mes moult circonlocutions et précautions à l’excès sont beaucoup trop verbeuses et fatiguent l’esprit, j’en conviens, et vous demande excuse, c’est pourquoi j’en viens donc à la délicate question de « qualifier » dans les affaires temporelles profanes ou pas plutôt récentes au regard de deux mille ans d’histoire d’Institution ecclésiastique, les actes politiques voire pastoraux des derniers pontifes romains légitimes, faisant uniquement et succinctement le constat à l’amiable d’apprécier leurs actes au for externe et en aucune manière juge de leurs intentions au sens propre ou sous influence (négative) au for interne dans l’art surhumain de gouverner universellement les hommes et des hommes tous pécheurs car, « là ou il y a de l’homme, il y a de l’hommerie »,
or, à ce titre, devons-nous entre autres choses à vue humaine déplorer ou nous réjouir d’une telle recension non exhaustive…
— le Concordat de Pie VII qui signe la paix entre l’Église et la Révolution (maçonnique) ou le fait que Pie VII accepte, contre l’avis de sa Curie romaine de venir sacrer donc sanctifier le sacre du révolutionnaire Napoléon ?
— la politique de Ralliement de Léon XIII qui pacifie les relations tumultueuses entre hérétiques (libéraux) et orthodoxes (intransigeants) catholiques français au profit de la république (maçonnique)
► https://books.google.fr/books?id=WqP5Kvu1p3cC&pg=PA212&lpg=PA212&dq=action+fran%C3%A7aise+archives+l%27%C3%A9glise+et+le+ralliement&source=bl&ots=yE8es5fHTg&sig=l8iiYXc4IH52gpL67U_dtPDQzrg&hl=fr&sa=X&ei=0qsUVdrIM8HraKC2gsAG&ved=0CD0Q6AEwBTgK#v=onepage&q=action%20fran%C3%A7aise%20archives%20l%27%C3%A9glise%20et%20le%20ralliement&f=false
— L’abrogation du Droit de veto des princes chrétiens qui avait empêché providentiellement l’élection d’un suppôt de Satan, retardant de plus cinquante ans environ la subversion infiltrée du lobby rampolla par vatican-d’eux à la faveur de la simplicité de l’innocence d’un Saint Pie X qui par respect humain moralement restrictif d’un affect déréglé envers sa personne influente qu’il admirait — un peu comme les lefebvristes envers la personne de Mgr Lefebvre — après sa mort occulta et détruisit irrémédiablement au détriment de la vérité événementielle de l’Histoire de l’Église l’évidence manifeste des preuves matérielles accablantes du masque infernal « larvatus prodeo » que son prédécesseur Léon XIII demandait pourtant d’arracher et de faire tomber, s’interdisant même de le dénoncer pour éventer un scandale hénaurme, camoufle inconséquemment sa trahison Iscariote contrairement à l’exemple des Bienheureux Saints Apôtres qui ne cachèrent pas celle de Judas à juste titre appelé le traître, l’Iscariote du Christ.
— Benoît XV, toujours dans l’ombre du cardinal Rampolla, adopte une attitude modérée dans la querelle qui à l’époque oppose encore les hérétiques (modernistes) aux orthodoxes (conservateurs), solde la crise moderniste et dissout les services secrets antimodernistes de la Sapinière de Mgr Benigni par Saint Pie X et surtout dédaigna le Message marial de La Salette.
— Pie XI quant à lui fut le premier chef d’État à reconnaître — à sa décharge peut-être pour des raisons humanitaires — l’État soviétique et à capituler devant l’État mexicain d’obédience maçonnique en demandant à la résistance héroïque des martyrs Cristeros de déposer les armes puis derechef condamna par ailleurs à tort ou à raison l’Action Française contre-révolutionnaire et hostile au Ralliement du Vatican à la république qui en est issue, semble-t-il à cause de l’incrédulité religieuse de certains de ses cadres, l’interdit pontifical opportunément frappe indistinctement la renaissance de l’aspiration royaliste française de tous ses membres et fauche à tort le mouvement en vogue dans son ensemble si bien que Pie XII importuné le réhabilite in extremis une fois complètement essoufflé…
► https://www-persee-fr.bibliopam-evry.univ-evry.fr/web/ouvrages/home/prescript/article/efr_0223-5099_1996_act_223_1_5067
— que pouvons nous penser enfin du dernier pape Pie XII, son ralliement à la démocratie dite chrétienne, Pie XII me fait beaucoup penser à Louis XVI, dans son dernier enregistrement vidéo couleur, il est en pleine forme, une semaine après, il meurt !? Dans la posture pontificale c’est un perfectionniste, l’Office papal l’a comme transcendé en bien des manières bien que très peu liturge, l’étiquette du lourd appareil de la majesté royale du souverain pontificat l’incommodée parfois mais il s’y pliait de bonne grâce en esprit d’humilité face au devoir de sa charge de glorifier Dieu en tout temps et en tout lieu.
Pie XII plus diplomate que liturge me confiait un clerc spécialiste bien que très respectueux et défenseur en général de la tradition liturgique dans « Mediator Dei », ceci explique sans doute la réforme critique ainsi que l’exprime Mgr Gromier in « la Semaine Sainte restaurée » fût dit-il en premier lieu une question d’horaire c’est tout, or, l’ennemi rampollesque tapi dans l’ombre dit par ailleurs moderniste en profita pour diminuer l’enthousiasme (l’élan vers Dieu) de la discipline, de ramollir la Piété liturgique de la Semaine Sainte et d’affaisser l’apogée de toute l’Année liturgique, ainsi amoindrie par un Bugnigni doublé d’un Antonelli ou un Bea au psautier complètement inchantable, machiavel manœuvre afin de préparer par la praxie de cet exemple, les esprits à la déflagration future de la déformation sacrilège de la liturgie cultuelle du Rit romain, attentatoire au Sacrifice de la Messe catholique.
Enfin quoiqu’il en soit de la conjoncture ecclésiastique, le pape Pie XII qui fut tantôt l’un des secrétaires privés de Rampolla, fit sacré Montini et Roncalli dont le dossier à charge pour modernisme fut retiré de l’Index par le pape Benoît XV, lequel Giacomo Della Chiesa était aussi auparavant l’un des secrétaires privés de Rampolla, Pietro Gasparri quant à lui son collaborateur direct comme secrétaire d’État auprès de Benoît XV et Pie XI, Pie XII sous l’influence peut-être de Roosevelt prétextant la paix et la sécurité a reconnu la légitimé de la création (maçonnique) de l’O.N.U. et nomma Roncalli comme premier observateur du Vatican aux Nations Unies.
Prophétie de Mélanie Calvat dans une lettre à l’abbé Roubaud datée du 30 septembre 1894 :
Politique vaticane insolite et incongrue, je n’en dirai pas plus ; c’est pourquoi Pie XII me rappelle beaucoup par certains côtés Louis XVI qui se convertie de cœur à la prison du Temple, … comme le roi de France disait la Sacré Cœur, ils n’ont pas voulu entendre mes demandes par la Reine des prophètes à la Salette et à Fatima…
► http://books.google.fr/books?id=Cqceepp-rTAC&pg=PA120&lpg=PA120&dq=soeur+lucie+et+la+guerre+%C3%A0+venir&source=bl&ots=aIbmd4QCFW&sig=qxoiaE1ckXGVhejPHSGj3UJhAdw&hl=fr&sa=X&ei=cdr8UsjQFKeH0AXx0oGoAQ&ved=0CGYQ6AEwCQ#v=onepage&q=soeur%20lucie%20et%20la%20guerre%20%C3%A0%20venir&f=false
{Les nouveaux rois seront le bras droit de…}
Ainsi donc, s’expliqueraient les paroles de Notre Dame à propos de l’Église Elle-même, non pas l’Église institutionnelle mais l’Église militante, pérégrine et terrestre, sainte de par son institution divine, paroles mariales qui laissent sous-entendre que ses vertus ecclésiastiques lui faisaient alors défauts,
— « la Sainte Église, qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de Jésus-Christ. » La Salette
Humainement, il n’y a plus de solution. « Humainement, l’Église est perdue », disait le cardinal Liénart sur son lit de mort.
Tout a été savamment pourri jusqu’à la moelle et comme nous en avertit Notre Dame à La Salette en 1846,
« ce qui est
pourri doit tomber »,
et est tombé vatican d’eux !!!
► http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/textes-et-declarations/365621-message-de-mgr-pontier-pour-les-40-ans-du-sri/
Sainte Semaine Sainte in Ecclesia domestica
Merci Omnibus Orthodoxis atque Catholicae, et Apostolicae Fidei Cultoribus !!!
…tout cela est si bien dit !
Très bonne Semaine Sainte à vous aussi « in Ecclesia domestica »…