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Le Clown Blanc François “déterminé” à réformer après de nouvelles révélations au Vatican d’Eux

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Le Clown Blanc François “déterminé” à réformer après de nouvelles révélations au Vatican d’Eux

 

Le clown blanc François, sur la place Saint-Pierre à Rome.

La silhouette du Clown Blanc François, sur la place Saint-Pierre à Rome, ce 4 novembre 2015.
(Alessandra Tarantino - Keystone)

 

L’antipape François Ø est « déterminé » à aller de l’avant dans les réformes, après la fuite de documents qui révèlent des frasques financières au Vatican, a assuré mardi soir le numéro trois du Sous-Siège.

Après les nouvelles révélations en cascades, évoquant en particulier des détournements de fonds destinés aux pauvres ou aux malades pour financer le train de vie luxueux de certains pseudo-cardinaux, Angelo Becciu a révélé sur son compte Twitter les propos du Clown Blanc François : « Allons de l’avant avec sérénité et détermination ».

Tweet d'Angelo Becciu

Le Clown Blanc déguisé en Pape « déconcerté et mécontent »

VatiLeaks : scandales financiers peu reluisants selon deux nouveaux livres

Auparavant, ceux qui avaient pu rencontrer le Clown Blanc ces derniers jours l’avaient trouvé « très amer », mais aussi « déconcerté et mécontent », selon des propos rapportés par la presse italienne.

Le secrétaire général de la Conférence des pseudo-évêques conciliaire italiens, Nunzio Galantino, a commenté l’affaire sur la chaîne TV2000 : « Je me mets à sa place. Tout fils de l’Église (…) ne peut rester indifférent ». « Quelqu’un a certainement peur du processus de renouveau que le pape est en train de mener », a estimé le laïc déguisé en évêque Galantino, considéré comme proche de l’antipape François.

Les auteurs des révélations fustigés (bien sûr !)

 

Francesca Immacolata ChaouquiGalantino a également dénoncé Lucio Angel Vallejo Balda et Francesca Chaouqui (comme on la retrouve !), l’espagnol de l’Opus Dei et l’experte laïque italienne soupçonnés de vols de documents, ainsi que les deux journalistes italiens auteurs de livres de révélations, Emiliano Fittipaldi et Gianluigi Nuzzi : « Ces quatre personnes, si elles ont vraiment affirmé qu’elles agissaient pour le bien du pape, ont dit des âneries ».

« Elles savent qu’elles mentent, car on n’aide pas quelqu’un en le poignardant dans le dos ou en lui volant des conversations privées, et en faisant du mal à l’Église », a-t-il insisté.

afp/tmun

“Avarice” et “Via crucis” en librairie jeudi

Les deux livres, « Avarice » d’Emiliano Fittipaldi et « Via crucis » de Gianluigi Nuzzi, seront en librairie jeudi. Les nombreux extraits distillés dans les journaux montrent comment certains faux-prélats défendent avec acharnement des avantages acquis, en pleine contradiction avec le message évangélique.

Ils mettent aussi en lumière les interférences et complicités entre des pseudo-prélats italiens du Vatican d’Eux d’une part et la société et l’église Conciliaire italiennes d’autre part. Le nouveau ministre de l’Économie du Clown Blanc, le pseudo-cardinal australien George Pell, bras droit de François Ø pour la réforme économique, se voit aussi critiqué pour sa gestion et certaines dépenses.

 

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“VatiLeaks.2” : « 70 millions de dons à la secte conciliaire finissent dans un fonds secret »

 

Francesca Chaouqui a été arrêtée le week-end dernier.

Francesca Chaouqui, consultante laïque du Sous-Siège, a été arrêtée le week-end dernier. – © VINCENZO PINTOAFP

 

 

Francesca Immacolata Chaouqui et Lucio Angel Vallejo Balda

Lucio Angel Vallejo Balda (d) et la journaliste experte des réseaux sociaux Francesca Chaouqui le 15 janvier 2014 au théâtre Parioli au Vatican ; Photo - AFP/Archives - UMBERTO PIZZI


 

Un haut faux-prélat de l’Opus Dei et une consultante en relation publique, tous deux anciens membres d’une commission d’enquête sur les finances installée par le Clown Blanc François Ø, ont été interpellés par la gendarmerie du Vatican. Ils sont soupçonnés d’avoir livré des documents secrets à deux journalistes italiens.

Deux livres qui se basent sur les mêmes documents secrets, deux livres qui font trembler le Vatican d’Eux. “Chemin de Croix” (“Via crucis”) et “Avarice”, deux titres au parfum de scandale qui parle d’une église [secte] Conciliaire aux principes bien peu catholiques.

« Si les fidèles apprennent que leurs dons au denier de Saint Pierre, c’est-à-dire 60 ou 70 millions d’euros par an, finissent dans un fonds secret, c’est assez embarrassant, parce que, qui plus est, tout cet argent, les quelques fois où il a été utilisé, il a été dépensé directement par la Curie romaine. Et non pour les pauvres ! », commente Emiliano Fittipaldi, journaliste et auteur de “Avarice”.

Vœu de pauvreté ?

Les deux ouvrages seraient donc la raison de ce nouveau « VatiLeaks ». Deux anciens membres de la commission de reformes des finances Vaticanes ont été arrêtés le week-end dernier : il s’agit de l’Espagnol de l’Opus Dei, Ballejo Valda, et de Francesca Chaouqui, consultante laïque du Clown Blanc. Ils sont soupçonnés d’être les corbeaux qui ont livré les documents secrets publiés dans ces ouvrages.

« J’ai réussi à obtenir des documents secrets, et voilà pourquoi la transparence vient d’un journaliste, confie Fittipaldi. L’Église ne sera certes pas contente, mais mon métier n’est pas d’être l’archiviste du Vatican. »

Les dépenses folles de la Curie romaine, et ses investissements sulfureux dressent le portrait d’une église Conciliaire bien lointaine de celle des pauvres comme le souhaite souvent l’anti-Pape. Un Clown Blanc qui apparemment “prêche” dans le désert…

Francesca Immacolata ChaouquiDes affaires financières vaticanes peu reluisantes donc, avec notamment la non redistribution aux pauvres d’une partie des dons des œuvres de bienfaisance, sont révélées par les deux livres à paraître dans le cadre du nouveau VatiLeaks” Vaticaneste, a rapporté mardi la presse italienne.

Francesca Chaouqui après son arrestation…a ensuite été libérée « en raison de sa collaboration avec les enquêteurs ».

 

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“Chemin de Croix” (“Via crucis”) un titre au parfum de scandale

Le livre “Avarice” est d’Emiliano Fittipaldi de l’hebdomadaire L’Espresso.

Le livre “Via crucis” est de Gianluigi Nuzzi du groupe télévisé Mediaset, celui-ci est notamment célèbre pour avoir publié en 2012 “Sua Santita” (Sa Sainteté), principalement basé sur des documents transmis par Paolo Gabriele, l’ancien majordome de Ratzinger-Benoît XVI, à l’origine de l’affaire « VatiLeaks » de l’époque, et qui avait marqué la fin de son pseudo-pontificat.

 

Des dons… détournés pour la Curie

Ils rapportent que les dons reçus par le Sous-Siège de Vatican d’Eux à l’intention des plus pauvres ne sont pas tous destinés à des œuvres de bienfaisance. Selon Emiliano Fittipaldi, 400 millions d’euros auraient été ainsi détournés de la caisse du Denier de Saint-Pierre” pour les besoins de la Curie. L’auteur prend en exemple quelque 200 000 euros détournés d’une fondation dépendant de l’hôpital catholique Bambino Gesù (L’enfant Jésus) pour financer la rénovation de l’appartement de 700 mètres carrés de Tarcisio Bertone, ex-numéro deux du Vatican d’Eux.

Dans “Avarice”, Emiliano Fittipaldi affirme aussi que ce même cardinal-conciliaire a utilisé un hélicoptère pour se rendre en Basilicate (sud de l’Italie) dans le cadre d’une opération de « marketing » pour le compte de cette fondation. Coût de ce vol : 23 800 euros.

La préface du livre donne la parole à un certain « monsignore âgé », qui lui conseille d’écrire ce livre. « Tu dois écrire ce livre pour François, qui doit savoir. Il doit savoir que la Fondation du Bambino Gesù, née pour recueillir les dons en faveur des petits malades, a payé une partie des travaux faits dans le nouvel appartement de Tarcisio Bertone ! »

 

De même, des pseudo-cardinaux « continuent à vivre dans des appartements de 500 m² », ajoute Gianluigi Nuzzi, et fait état « de pertes dues à des différences d’inventaire », avec des “trous” de 700 000 euros au supermarché du Vatican et de 300 000 euros à la pharmacie vaticane.

Selon ce journaliste, le Clown Blanc aurait présidé une réunion à huis clos en 2013, déplorant que « les frais soient hors de contrôle », relevant une augmentation de 30% du nombre des employés en 5 ans.

Sans mentionner ni Vallejo Balda, ni Francesca Chaouqui, Gianluigi Nuzzi affirme que « ses sources » ont souhaité « aider le pape », en publiant des documents auxquels ils avaient pleinement droit d’accès dans la Commission d’experts économiques où ils travaillaient.

Cela « n’est absolument pas une façon d’aider la mission du pape », avertissait lundi le communiqué du Vatican en parlant de « grave trahison de sa confiance ».

Le journaliste Fittipaldi a défendu mardi son enquête dans La Stampa : « ce travail a commencé il y a un an et se fonde sur des informations vérifiées », a-t-il assuré. « Je comprends bien que le Vatican se montre préoccupé (…) Une telle enquête peut alarmer parce qu’elle révèle la distance entre le positionnement pour les pauvres du pape et le fonctionnement réel de la machine vaticane », a ajouté le journaliste.

Pour certains, c’est la volonté d’aider le Clown Blanc qui prédomine, en révélant ainsi les frasques de pseudo-cardinaux italiens, volontiers associés à « l’ancien Vatican » que Jorge Bergoglio veut voir disparaître. Mais pour d’autres, c’est aussi l’esprit de vengeance, particulièrement en ce qui concerne le faux tradi de l’Opus Dei Vallejo, un moment pressenti pour un poste de responsabilité dans les institutions financières.

Devant les journalistes, l’auteur d’«Avarice» a dénoncé « la chimère d’un renouveau de l’IOR » (banque du Vatican) et la « nomination erronée » du pseudo-cardinal australien George Pell à la tête du nouveau secrétariat à l’Économie. Il a aussi dénoncé le système de « tarification » pour permettre que des personnes accèdent à la sainteté !!!

« La réforme est très lente, François n’a pas tout résolu en un an », a-t-il insisté, soulignant que Jorge Bergoglio « n’est pas le protagoniste de ce livre ».

 

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Francesca Immacolata Chaouqui

Francesca Chaouqui
Photo Umberto Pizzi, ARCHIVES AFP

La séduisante consultante qui serait à l’origine du deuxième « VatiLeaks »

 

Francesca Chaouqui, consultante externe du Vatican, séduisante et indiscrète, a enfreint la règle du silence dans l’État le plus petit et secret du monde, ce qui lui a valu d’être arrêtée dans une affaire aux allures de nouveau « VatiLeaks ».

Libérée parce qu’elle avait accepté de collaborer avec la justice vaticane, cette belle femme de 33 ans, Italienne d’origine marocaine, a derrière elle un passé de consultante, ayant travaillé dans des cabinets d’audit et dans la communication. Elle est aussi proche d’un faux tradi espagnol, Lucio Angel Vallejo Balda, membre d’une association de “prêtres”, la « Société de la Sainte-Croix », unie à l’Opus Dei.

Mme Chaouqui reconnait qu’elle se sent proche de cette puissante “prélature” conservatrice, qui accorde une grande importance aux laïcs, à la “sanctification” par le travail, à une communication moderne et efficace.

C’est Vallejo Balda, aujourd’hui détenu au Vatican, qui, en 2013, a proposé le nom de Mme Chaouqui, quand François a formé la commission de huit experts chargée de voir quels remèdes apporter au mauvais fonctionnement économique du Sous-Siège de Vatican d’Eux, la COSEA.

Le mandat de la COSEA lui permettait d’enquêter partout, d’ouvrir placards et tiroirs dans toutes les administrations du petit État.

Francesca Immacolata ChaouquiFrancesca Chaouqui en était le plus jeune membre, et la seule femme. Très vite, sa présence active passée sur divers réseaux sociaux n’était pas bien ressentie dans ce monde discret. Le vaticaniste très critique de François Ø, Sandro Magister (L’Espresso) révélait le premier ce malaise à l’été 2014.

Des photos un peu osées de la belle femme brune dans les bras de son mari avaient paru sur des réseaux sociaux. Mais ce sont surtout des tweets lui seront reprochés. Elle dément les avoir écrits pour la plupart et se dit diffamée.

Tweets controversés

L’un de ces tweets controversés accusait le cardinal-conciliaire Tarcisio Bertone, alors secrétaire d’État de Ratzinger-Benoît XVI, de corruption. Un autre affirmait que Benoît XVI aurait une leucémie. Tout cela en plein « VatiLeaks », alors que le majordome de Joseph Ratzinger, Paolo Gabriele, avait reconnu avoir livré à la presse italienne des documents secrets.

Le fait qu’elle ait connu le journaliste du groupe Mediaset Gianluigi Nuzzi, qui avait rassemblé ces documents dans son livre à succès “Sua Santita”, n’a pas contribué à diminuer la méfiance à son égard.

On parlait dès 2013/2014 d’un « corbeau-femme » au Vatican, en estimant que Paolo Gabriele n’avait pu être responsable de toutes les fuites. Sans aucune preuve qu’il s’agit de Mme Chaouqui.

Elle est aussi accusée d’avoir organisé avec Vellejo Balda une réception luxueuse sur une terrasse proche du Vatican, en avril 2014, jour de la “canonisation” de Jean Paul II.

Francesca Immacolata Chaouqui

Dans les colonnes de La Stampa, Francesca Chaouqui a clamé mardi son innocence en rejetant l’entière responsabilité des faits sur le religieux espagnol.

Le vaticaniste Marco Politi juge qu’il y « a une grande différence entre VatiLeaks I et VatiLeaks II ». VatiLeaks 1 révélait une lutte de pouvoirs alors que VatiLeaks 2 dévoile un ensemble d’initiatives de personnes isolées, estime-t-il.

« Ce sont des actions de mauvaise foi. Dans le passé, remarque le vaticaniste à l’AFP, un tel pouvait dire : je vais dénoncer à l’extérieur parce que personne ne m’écoute à l’intérieur. Aujourd’hui, chacun sait que si quelqu’un va voir le pape pour dénoncer une illégalité, celui-ci l’écoute et intervient ».

 

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D’après AFP et Reuters.