12022

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F$$PX : Les rebelles de la néo-fraternité se rebiffent

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Les sites « La Sapinière – LaSapiniere.info » & « Avec l’Immaculée » (fâché avec La Mathématique !!!) de “nos” chers abbés « anti-ralliéristes »…publient aujourd’hui une Adresse aux Fidèles signée par 45 prêtres de la « Tradition »… C’est d’ailleurs là que « Avec l’Immaculée » est vraiment fâché avec La Mathématique de C.P. !!! (Pour « Avec l’Immaculée » comme il y a 10 Bonhommes d’Avrillé qui ont signés avec le Père Pierre-Marie… ils font : 45+10=55 ; alors que « La Sapinière » passe dans la numérotation de sa liste de “8” à “19”…ce qui est logique pour aboutir à 45 !!! (« Avec l’Immaculée » à mis 4h30 pour rectifier…)

La révolte des rebelles est bien sûr « une voie sans issue » comme nous l’avons maintes fois évoqué ici. Et comme dans l’œuvre de Michel Audiard « Le cave se rebiffe », dont la trame de cette histoire de faux-monnayeurs est de monter une affaire de « fausse mornifle »… nous avons affaire à des abbés « anti-ralliéristes »…mauvais maîtres, de “gauche” comme de “droite”, qui continueront toujours d’enseigner que confondre l’Église Catholique avec la secte qui occupe les institutions visibles de l’Église n’est ni un blasphème ni un péché mais l’expression d’un catholicisme fidèle à la Tradition et au respect de “l’autorité” !…

Dans cette liste de bons “abbés résistants” deux incongrus “non una cum” se sont glissés, à savoir : Le Père Raffalli (qui clame depuis de nombreuses années être non una cum l’apostat de Rome) et le Père Avril (qui assure lui aussi, depuis quelques mois, être non una cum)… Mais alors, mais ?…

Dans quel camps étaient-ils ces deux Maurice jusque là ???

 

 

 

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Laissons la parole au Père Bruno OSB, le rédacteur apparent de cette lettre :

 

Pourquoi j’ai signé notre « adresse aux fidèles » par le Père Bruno

Père Bruno <abbr>OSB</abbr>, au centre.

Certains nous reprochent d’être des agités, des excessifs, d’être mus par l’impatience ou par un zèle amer. Je puis dire en toute vérité que j’ai rédigé les lignes qui suivent « sans aucune amertume, aucun ressentiment » (Mgr Lefebvre, Déclaration du 21 novembre 1974) vis-à-vis de qui que ce soit.

Entré à Bédoin en 1980, ordonné prêtre par Mgr Lefebvre en 1986, j’ai quitté le Barroux en 2002. J’ai ensuite exercé divers ministères dans le cadre du district de France de la Fraternité. À ce jour (19 janvier 2014), je suis en poste au prieuré de Gavrus, près de Caen.

Depuis quelques années, j’observe avec une inquiétude croissante les signes qui manifestent un changement d’état d’esprit dans la Tradition. Je m’en suis ouvert à plusieurs reprises au supérieur du district de France, M. l’abbé de Cacqueray. J’ai également écrit, en avril 2012, à Mgr Fellay lui-même (lettre restée sans réponse).

Bien des confrères et des fidèles, certes, connaissent déjà ma position. Mais depuis des mois m’est apparue de plus en plus clairement la nécessité d’exprimer publiquement, officiellement, mon refus catégorique du changement d’orientation que la Maison générale s’efforce d’imposer.

Je ne puis plus en conscience me dérober à ce devoir.

Le prêtre doit aimer la vérité plus que tout.

Le prêtre doit rendre témoignage à la vérité quoi qu’il en coûte.

Le prêtre doit dénoncer l’erreur même quand elle vient d’en haut, quelles que soient les conséquences qu’il risque d’en subir.

Il le doit premièrement parce qu’il est le représentant et le ministre de Notre-Seigneur, qui proclamait au cours de sa Passion : « Si je suis né, si je suis venu en ce monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité. »

Il le doit également parce qu’il est au service des âmes : nos chers fidèles ont droit à la vérité ; ils attendent de leurs pasteurs une position claire et nette, publique par conséquent.

C’est le sens de notre « adresse aux fidèles », à la rédaction de laquelle j’ai eu la grâce de pouvoir participer. Il ne s’agit pas d’une déclaration de rupture (!!!), mais bien plutôt du témoignage public de notre attachement indéfectible aux principes qui ont guidé Mgr Lefebvre dans le combat de la foi.

Notre texte étant volontairement bref, et certains fidèles n’étant guère informés des événements de ces deux dernières années dans la Tradition, quelques indications pourront aider à saisir la portée de cette « adresse ».

I – Les deux premiers paragraphes, ainsi que le cinquième (« Aucune autorité… »), sont empruntés, à un détail près, à la Déclaration de fidélité (publiée à plusieurs reprises, notamment le 15 août 2013), reprenant et adaptant la Déclaration de Mgr Lefebvre du 21 novembre 1974, qui est la charte de la résistance catholique à la religion conciliaire.

II – Le quatrième paragraphe mentionne trois éléments : une Déclaration doctrinale ; l’exclusion de membres de la Fraternité ; la condamnation d’un livre.

1) « La Déclaration doctrinale du 15 avril 2012 » : ce texte présenté à Rome par Mgr Fellay est scandaleux et inacceptable. Pour ne prendre qu’un exemple, il reconnaît la légitimité de la promulgation de la nouvelle messe. Qui plus est, lorsqu’un an plus tard ce document a été publié dans Cor unum, Mgr Fellay a prétendu avoir fait « comme Mgr Lefebvre en 1988 ». Il y a là objectivement une grave offense à la mémoire de Monseigneur : jamais celui-ci n’a admis la légitimité de la promulgation de la « messe bâtarde », ainsi qu’il la qualifiait dans un mémorable sermon de 1976.

2) « L’exclusion d’un évêque et de nombreux prêtres » : il convient d’y ajouter d’autres sanctions, particulièrement la condamnation de M. l’abbé Pinaud. Que la sentence soit nulle et invalide n’enlève rien à son caractère véritablement odieux.

Ce deuxième point est étroitement lié au premier : il est très significatif que le texte qui frappe l’abbé Pinaud d’une suspense accuse notre confrère d’avoir affirmé que la Déclaration du 15 avril constituait « un péril pour la foi », ce qui est parfaitement exact.

3) « La condamnation du livre Mgr Lefebvre, Nos rapports avec Rome » : celle-ci s’appuie sur une étude de 16 pages, non signée, mais dont M. l’abbé Thouvenot précise qu’elle « corrobore substantiellement le jugement » de Mgr Fellay. Cette « recension » comporte des passages proprement scandaleux. Relevons celui qui est sans doute le plus grave : l’auteur de cette note qui corrobore substantiellement le jugement de Mgr Fellay reproche à M. l’abbé Pivert de « se focaliser sur des aspects particuliers » (p. 7). Et l’exemple qu’il donne aussitôt est celui… du Christ-Roi. Aspect particulier ? C’est tout au contraire l’idée maîtresse de Mgr Lefebvre ! « Nous devons en être toujours préoccupés [du règne de Notre-Seigneur] » (sermon pour la fête du Christ-Roi, 1978). « Il faut que nous soyons, je dirais, presque obsédés par cette nécessité, par ce besoin de méditer ce mystère de Notre-Seigneur et de répandre son règne. Nous n’avons pas d’autre but, d’autre raison d’être prêtres que de faire régner Notre-Seigneur Jésus-Christ » (conférence à Écône, 3 juin 1980)… Voilà des pensées très générales, diront certains. Mais quand il s’agit plus précisément des relations avec Rome, c’est très justement que « l’abbé Pivert avance que ‘c’est sur cette fidélité [au Christ-Roi] que se joue tout le drame entre Écône et Rome’ » (p. 7). Qu’on en juge d’après les paroles mêmes de Monseigneur : « La vraie opposition fondamentale est le règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Oportet illum regnare, il faut qu’il règne, nous dit saint Paul, Notre-Seigneur est venu pour régner. Eux disent non, et nous nous disons oui, avec tous les papes » (conférence à Sierre, 27 novembre 1988). Lorsqu’en 1976 le nonce prétend que le règne social de Notre-Seigneur n’est plus possible, et que le pape n’écrirait plus aujourd’hui l’encyclique Quas primas (Pie XI), le prélat s’indigne : « Nous ne sommes plus de la même religion ! […] S’il y a quelque chose que nous avons cherché toute notre vie, c’est le règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ » (conférence à Écône, 20 août 1976). Et en 1987, lors d’une conférence aux prêtres, il rapporte sa réponse au cardinal Ratzinger : « Notre apostolat, c’est le règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Voilà ce que nous sommes. Et vous, vous faites le contraire » (Écône, 4 septembre 1987).

III – Dans le sixième paragraphe, nous plaçons notre démarche de foi sous la protection de « Notre-Dame Gardienne de la foi ». C’est le titre de la Vierge de Bourguillon, sanctuaire proche de Fribourg, où Monseigneur conduisit ses premiers séminaristes pour consacrer son œuvre naissante à Notre-Dame Gardienne de la foi.

Plus de quarante ans après, alors qu’une terrible crise secoue la Tradition, nous devons tout faire pour sauver l’héritage de Mgr Lefebvre : la Fraternité, en tant qu’institution, peut disparaître ou du moins perdre son identité (c’est ce qui est, hélas ! en train de se produire) ; mais l’héritage de Monseigneur : son esprit, ses principes, son combat au service du Christ-Roi et de la sainte Église, cet héritage ne peut pas, ne doit pas disparaître. Avec la grâce de Dieu et l’aide du Cœur Immaculé de Marie, nous maintiendrons.

« La première preuve de fidélité et d’amour que le prêtre ait à donner à Dieu et aux hommes, écrivait le Père Calmel, c’est de garder intact le dépôt infiniment précieux qui lui fut confié lorsque l’évêque lui imposa les mains. »

 

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Si « Nous ne sommes plus de la même religion ! » comme le disait Mgr Lefebvre… pourquoi continuent-ils tous à vouloir dire et faire croire que la secte qui occupe les institutions visibles de l’Église EST l’Église Catholique et que ce n’est ni un blasphème ni un péché des les confondre mais l’expression d’un catholicisme fidèle à la Tradition et au respect de “l’autorité” !…

Et comme bien souvent chez-eux, la “référence” est le Père Calmel, dont Louis-Hubert Remy a en faire une critique, toujours d’actualité, à la suite de l’étude pitoyable du RP Calmel, De l’Eglise et du Pape, parue dans Itinéraires, en mai 1973 :

Voir aussi : « Il y avait trois dominicains à résister… Madiran a choisi le P. Calmel » sur le CatholicaPedia Blog : http://wordpress.catholicapedia.net/?p=8703

 

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