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24 mai : À Nantes, en Bretagne, les bienheureux frères martyrs Donatien et Rogatien.

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Cher amis et lecteurs, voici un article pour ce 24 mai, jour de la fête de Saint Donatien et Saint Rogatien.

Après la débauche de critiques et de négations des possibilités de se sauver par les « Baptêmes » de Désir ou de Sang, qui ne sont pas des sacrements, mais qui suppléent, remplacent l’effet principal du sacrement de Baptême, c’est-à-dire qu’ils permettent de bénéficier de la grâce sanctifiante et de se sauver…   Vous comprendrez le pourquoi de cet article assez rapidement en le lisant.

 

Les Enfants Nantais

Les Enfants Nantais Donatien et Rogatien

Saints Donatien et Rogatien

24 mai

Sous l’empereur Dioclétien, à cause de leur constance dans la foi, ils furent mis en prison, étendus et déchirés sur le chevalet, percés par la lance d’un soldat et eurent enfin la tête tranchée.

 

Dans les Offices Propres du Diocèse de Nantes, tiré d’un Paroissien nantais très complet datant de 1905, au dimanche dans l’Octave de l’Ascension, on y trouve la messe – double de 1ère classe – des saints Donatien et Rogatien, martyrs, patrons de la ville et du diocèse de Nantes. Aux 1ères Vêpres, on y récite l’hymne suivant :

 

Que la cour céleste tressaille d’allégresse, que les Anges sonnent de la trompette sacrée, et que la cite nantaise fasse éclater sa joie en chantant les louanges de ses Martyrs.
 
Exsúltet aula coelica,
Tuba sonet angelica :
Gáudeat urbs Nannética
Mártyrum promens cántica.
Nés à Nantes d’une très noble famille, ces deux frères deviennent d’illustres soldats de Jésus-Christ, en soutenant d’admirables combats.
 
Nannétis fraters géniti
Nobilissimo gérmine,
Christi mílites ínclyti
Fiunt miro certámine.
Donatien, le plus jeune par la naissance, devient l’aîné dans la foi ; Rogatien suit généreusement son frère dans sa croyance.
 
Donatiánus, junior
Ætáte, fide fit prior :
Rogatiánus strénue
Fratrem subséquitur fide.
Il abandonne le culte des démons, demande le baptême et ses glorieuses prérogatives ; le prêtre lui manque, mais le Christ lui-même le baptise.
 
Hic relínquens dæmónia,
Baptísmi petit præmia ;
Cui sacérdos défuit,
Christus baptízans ádfuit.
Donatien est purifié par l’eau du baptême ; Rogatien est baigné dans son sang, qui remplace pour lui l’eau sainte.
 
Donatiánus flúmine
Baptísmatis ablúitur,
Rogatiánus sanguine
Pro baptismo conspérgitur.
Pour lui, le signe et le gage de cette purification mystérieuse, c’était de mériter le baiser de son frère catholique,
 
Credébat hoc signáculum
Lavácri fore mystici,
Si mererétur ósculum
Fratris sui cathólici.
Gloire soit à la Trinité ; et que, par l’intercession de ces Saints, elle nous accorde dans son ineffable clémence de goûter les douces joies du ciel.
 
Sit Trinitáti glória,
Quæ, per norum suffrágis,
Donet sua cleméntia
Beáta nobis gaúdia.
Ainsi soit-il. Amen

 

 saint Donatien et saint Rogatien

 

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Grotesque : tenir le cap – en extrapolant – face aux objections sédévacantistes…

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Grotesque : tenir le cap – en extrapolant – face aux objections sédévacantistes…

 

Notre ami Charles, dans les commentaires du CatholicaPedia Blog, nous alertait hier de cet article crotesque (1) de Notre chère Marquise et de ses abbés anti-ralliéristes :

Charles lien permanent
mai 20, 2014

Alerte à tous nos lecteurs Catholiques Semper Idem :

Il semblerait que les résistants de la FSSPX (dans un très récent article) réattaquent de plus belle en appelant à la rescousse pas moins que St François de Salles !!!!! Toujours le même but : destruction et déconsidération absolue des thèses dites sédévacantistes. Voici à titre de mise en bouche leur présentation de la longue lettre de St François. Après chacun interviendra, je l’espère, pour me faire connaître son sentiment, avec ses compétences propres :

« Cet extrait d’une longue lettre ouverte de Saint François de Sales aux protestants est très intéressant, d’une part pour répondre à certaines objections sédévacantistes, mais aussi pour nous faire tenir le cap quand nous parlons de l’Eglise conciliaire. A conserver précieusement, à étudier et à approfondir. Saint François de Sales dit que les hérétiques qui n’ont pas été chassés de l’Eglise sont encore dans l’Eglise. Donc si nous extrapolons, il ressort de ce texte que même si  la doctrine conciliaire est hérétique et n’est pas la doctrine de la véritable Eglise, les adeptes de cette fausse doctrine, eux, sont membres de la véritable Eglise tant qu’ils n’ont pas été officiellement condamnés par l’Eglise. »

Aller lire cet article sur leur site (http://www.aveclimmaculee.blogsot.fr). Le titre de l’article est :

 

 

Saint François de Sales

Saint François de Sales

On fait dans la finesse dans la “résistance”. Soyez sur d’être correctement assis avant de lire ce qui suit :

 

« Saint François de Sales dit que les hérétiques qui n’ont pas été chassés de l’Église sont encore dans l’Église. Donc si nous extrapolons, il ressort de ce texte que même si la doctrine conciliaire est hérétique et n’est pas la doctrine de la véritable Église, les adeptes de cette fausse doctrine, eux, sont membres de la véritable Église tant qu’ils n’ont pas été officiellement condamnés par l’Église. » (Blog Avec l’Immaculée – 20 mai 2014)

 

Boum !

Ou comment faire dire à saint François de Sales ce qu’il n’a jamais dit !!!

 

Saint François de Sales ne fait que répéter l’enseignement traditionnel de l’Église que l’on trouve, par exemple, résumé dans le Catéchisme du Concile de Trente à savoir que « la Foi catholique enseigne comme une vérité constante et hors de doute, que les méchants aussi bien que les bons font partie de l’Église, elle veut aussi que l’on montre aux Fidèles combien leur condition est différente. Les méchants en effet ne sont dans l’Église que comme la paille confondue dans l’aire avec le bon grain, ou comme des membres morts sur un corps vivant. » (chapitre 10, § 2)

Saint François de Sales ne dit pas que « que les hérétiques qui n’ont pas été chassés de l’Église sont encore dans l’Église«  contrairement à ce qu’affirme le blogue “Avec l’Immaculée”. Et pour cause car s’il l’enseignait, il irait directement contre l’enseignement de l’Église, résumé dans le Catéchisme du Concile de Trente : « De ce que nous venons de dire il résulte que trois sortes de personnes seulement sont exclues de l’Église : premièrement les infidèles, ensuite les hérétiques et les schismatiques, et enfin les excommuniés. — Les infidèles, parce que jamais ils n’ont été dans son sein, qu’ils ne l’ont point connue, et qu’ils n’ont participé à aucun Sacrement dans la société des Chrétiens. — Les hérétiques et les schismatiques, parce qu’ils l’ont abandonnée, et que dès lors ils ne peuvent pas plus lui appartenir qu’un déserteur n’appartient à l’armée qu’il a quittée. Cependant, on ne saurait nier qu’ils ne restent sous sa puissance. Elle a le droit de les juger, de les punir, de les frapper d’anathème. — enfin les excommuniés, parce qu’elle les a chassés de son sein par sa Communion, tant qu’ils ne se convertissent pas. » (chapitre 10, § 3)

Et le Catéchisme du Concile de Trente de préciser immédiatement : « Pour tous les autres, quelque méchants et quelque criminels qu’ils soient, il n’est pas douteux qu’ils font encore partie de l’Église. Et c’est une vérité qu’on ne saurait trop redire aux Fidèles, afin que si par malheur la vie de leurs Chefs spirituels devenait scandaleuse, ils sachent bien que même de tels Pasteurs appartiendraient toujours à l’Église, et ne perdraient rien de leur autorité. » (chapitre 10, § 3)

Que le lecteur lise le chapitre 10 du Catéchisme du Concile de Trente qui est consacré au neuvième article du Credo. Qu’il lise ensuite la lettre de saint François de Sales… et qu’il nous dise ensuite si saint François de Sales confirme ou contredit le Catéchisme du Concile de Trente

Catéchisme du Concile de Trente

Si les arguments de ceux qui s’annoncent comme les grands pourfendeurs du sédévacantisme sont tous de ce même niveau, on n’a pas fini de rire. Un rire fort triste cependant car il est affligeant de constater que des prêtres ne savent même pas leur catéchisme. Qu’ont-ils appris à Écône ?

 

 


[1] « qui provoque le rire par son extravagance » (Corneille, L’illusion comique, III, 3 ds Œuvres, éd. ch. Marty-Laveaux, t. 2, p. 471 : “Je ne suis pas d’humeur à rire tant de fois Du crotesque récit de vos rares exploits”).

 

 

Le Blogue, LA QUESTION… Schismatique et Faussaire pris la main dans le pot de confiture une seconde fois !

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Important

La fausse citation du blogue
La Question

 

Cette fausse citation a été relevée par Inquisidor (lien permanent) sur le CatholicaPedia Blog.

Inquisidor

Le 20 mars 2014, le fameux Calixte finit son réquisitoire contre le sédévacantisme avec une citation de saint Thomas d’Aquin :

 Calixte

Ce n’est pas la première fois que cette “citation” de saint Thomas d’Aquin est reprise sur le blogue “La Question” :

Dans la deuxième partie d’un article intitulé « L’Église et la doctrine catholique du droit divin » et publié le 5 janvier 2012, article rédigé contre le “sédévacantisme”, nous trouvions cette longue citation de saint Thomas :

La Question

Le 28 juin 2012, l’administrateur du blogue La Question dans un commentaire utilisait de nouveau cette fameuse citation de saint Thomas :

 La Question

Étrangement, lorsque nous ouvrons la Somme Théologique, nous ne trouvons aucune des citations telles que nous les rapportent les divers auteurs du blogue La Question.

Reprenons maintenant la citation telle qu’elle fut citée pour la première fois sur le blogue La Question, le 5 janvier 2012.

 

 

« À la base de tout dans l’Église, il y a le droit divin et la loi éternelle. Le droit divin se confond avec la loi éternelle. D’après Saint Augustin (Lib. XXII, Contra Faustum) il est la raison divine, c’est-à-dire la volonté de Dieu, qui commande de conserver l’ordre naturel. Puisque Dieu est le principe de tout être, tout part de lui et tout revient à lui. Le droit divin embrasse tout l’ordre créé, et de lui découlent toutes les autres lois : les lois naturelles et les lois humaines. Le droit naturel issu de la loi éternelle doit avoir une influence déterminante sur tous les droits positifs qui en dehors de lui ne peuvent être que sans valeur. Le droit naturel est donc gravé dans la conscience de chaque individu et s’impose à l’ensemble de l’humanité. Il ne peut souffrir aucune dispense car étant l’œuvre de Dieu, nulle autorité humaine laïque ne peut le supprimer ou le faire oublier. On parle de droit divin à propos de ce qui est promulgué par Dieu, et ce peut être soit ce qui est naturellement juste, mais dont la justice échappe à l’homme, soit ce qui devient juste par décret divin. »

(St Thomas, Somme théologique, II, II, q. 57, a. 2, ad I, 2, 3. q.60, a. 5, ad 1, 2).

 

 

Quelle ne fut pas notre surprise de constater qu’une bonne partie de la supposée citation de saint Thomas d’Aquin est en réalité issue d’un vulgaire copié-collé d’un article qui parut dans la revue Civitas en juin 2003. Cet article est intitulé “Loi de Dieu et loi des hommes”. L’auteur est Marie d’Azens, un pseudonyme.

Civita, pour une cité catholique

Téléchargeable en PDF : http://www.civitas-institut.com/images/pdf/dossier/loi_de_dieu_et_lois_des_hommes.pdf

 

Nous avons encadré en vert les citations de l’article de Marie d’Azens que l’auteur du blogue La Question a purement et simplement copiés.

 L’article de Marie d’AzensL’article de Marie d’Azens

Ajoutons que l’auteur du blogue “La Question” a également fait un petit ajout de 3 mots. Il a en effet rajouté les mots “dans l’Église” en tout début de la citation :

 La Question

 

 

Restait néanmoins maintenant à découvrir d’où venait la dernière partie de la supposée citation de saint Thomas d’Aquin. En effet, la dernière phrase de la pseudo citation n’est pas dans le texte de Marie d’Azens.

Voici cette phrase : On parle de droit divin à propos de ce qui est promulgué par Dieu, et ce peut être soit ce qui est naturellement juste, mais dont la justice échappe à l’homme, soit ce qui devient juste par décret divin.”

Cette phrase nous la trouvons sur le site Internet PhiloNet : http://www.philonet.fr/ qui a pour vocation de mettre “la philosophie a porté de tous”.

Sur ce site – et seulement sur ce site Internet – nous trouvons la fameuse dernière phrase de la pseudo-citation de Saint Thomas d’Aquin.

Cette page a été modifiée la dernière fois le 29 août 2006.

 Phrase de la pseudo-citation de Saint Thomas d’Aquin

Notons également la référence telle que donnée par le site philonet.fr :

 référence telle que donnée par le site philonet.fr

C’est exactement la même que celle donnée par le blogue La Question” :

 La Question

Tellement la même que la faute de frappe du site philonet.fr est reproduite sur le site du blogue La Question. En effet, ce n’est pas le chiffre romain I qu’il faut après le premier ad mais le chiffre arabe 1.

Pris la main dans le pot de confiture !!!!

Résumons notre démonstration :

Citation du blogue La Question datant de 2012 : http://www.la-question.net/archive/2012/01/05/l-eglise-et-la-theologie-du-droit-divin.html

Citation de Marie d’Azens dans un article paru dans la revue de Civitas datant de 2003 :

http://www.civitas-institut.com/content/view/268/101/

Citation du site philonet.fr datant de 2006 :

http://www.philonet.fr/textes/DrThomas.html

« À la base de tout dans l’Église, il y a le droit divin et la loi éternelle. Le droit divin se confond avec la loi éternelle. D’après Saint Augustin (Lib. XXII, Contra Faustum) il est la raison divine, c’est-à-dire la volonté de Dieu, qui commande de conserver l’ordre naturel.

Puisque Dieu est le principe de tout être, tout part de lui et tout revient à lui. Le droit divin embrasse tout l’ordre créé, et de lui découlent toutes les autres lois : les lois naturelles et les lois humaines.

Le droit naturel issu de la loi éternelle doit avoir une influence déterminante sur tous les droits positifs qui en dehors de lui ne peuvent être que sans valeur. Le droit naturel est donc gravé dans la conscience de chaque individu et s’impose à l’ensemble de l’humanité. Il ne peut souffrir aucune dispense car étant l’œuvre de Dieu, nulle autorité humaine laïque ne peut le supprimer ou le faire oublier.

On parle de droit divin à propos de ce qui est promulgué par Dieu, et ce peut être soit ce qui est naturellement juste, mais dont la justice échappe à
l’homme, soit ce qui devient juste par décret divin. »

(St Thomas, Somme théologique, II, II, q. 57, a. 2, ad I, 2, 3. q.60, a. 5, ad 1, 2).

« À la base de tout il y a le droit divin et la loi éternelle. Le droit divin se confond avec la loi éternelle. D’après Saint Augustin (Lib. XXII, Contra Faustum ) il est la raison divine, c’est-à-dire la volonté de Dieu, qui commande de conserver l’ordre naturel.

Puisque Dieu est le principe de tout être, tout part de lui et tout revient à lui. Le droit divin embrasse tout l’ordre créé, et de lui découlent toutes les autres lois : les lois naturelles et les lois humaines.

[…]

Le droit naturel issu de la loi éternelle doit avoir une influence déterminante sur tous les droits positifs qui en dehors de lui ne peuvent être que sans valeur. Le droit naturel est donc gravé dans la conscience de chaque individu et s’impose à l’ensemble de l’humanité. Il ne peut souffrir aucune dispense car étant l’œuvre de Dieu, nulle autorité humaine laïque ne peut le supprimer ou le faire oublier.

On parle de droit divin à propos de ce qui est promulgué par Dieu, et ce peut être soit ce qui est naturellement juste, mais dont la justice échappe à l’homme, soit ce qui devient juste par décret divin. »

(St Thomas, Somme théologique, II, II, q. 57, a. 2, ad I, 2, 3. q.60, a. 5, ad 1, 2).

 

En somme, un beau travail d’escroc.

Et ça donne des leçons de morale à tour de bras…

Ça vous dit que le sédévacantisme est un péché mortel… mais ça n’hésite pas un instant à trafiquer la somme de saint Thomas d’Aquin !

Honte à vous, messieurs !

 

Le Blogue, LA <abbr>QUESTION</abbr>… Faussaire pris la main dans le pot de confiture une seconde fois !

Nous n’avons besoin que de saints Prêtres

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Nous n’avons besoin que de saints Prêtres

 

L’abbé Belmont ou le Père Ventura : qui choisir ?

 

Rév. Père <abbr>VENTURA</abbr> DE <abbr>RAULICA</abbr>

Rév. Père Gioacchino Ventura di Raulica (né le 8 décembre 1792 à Palerme et mort le 2 août 1861 à Versailles) fut un prédicateur et philosophe sicilien et un patriote italien.

 

Sur son blogue Quicumque (1), l’abbé Belmont écrit dans un articulet intitulé “L’organisation du savoir moral” (2) en date du 21 septembre 2013 :

« Un autre chose qui ressort de notre étude, c’est que la maladie de Maritain n’était pas, comme se plaisent à le dire nombre de paresseux qui prétendent le réfuter ou le critiquer sans analyse sérieuse, … n’était pas le rationalisme mais au contraire le pseudo-surnaturalisme. Cette maladie qui a rongé beaucoup de contre-révolutionnaires du dix-neuvième siècle, beaucoup d’auteurs de seconde zone dont certains font aujourd’hui des maîtres, cette maladie donc a empoisonné Maritain. Son personnalisme ravageur et dissolvant de toute société n’a été que la laïcisation de son pseudo-surnaturalisme. »

 

Il ne faut pas être grand clerc pour savoir que l’abbé Belmont attaque les auteurs de l’école anti-libérale (voir pour cela la bibliothèque des A.C.R.F. (3), les Cahiers Saint Charlemagne (4), le catalogue des E.S.R. (5) ou la bibliothèque en ligne Liberius (6)) ainsi que ceux qui s’essayent à ressusciter et promouvoir cette école aujourd’hui.

Face à cette attaque sournoise, un jeune catholique a voulu savoir qui étaient précisément les auteurs visés par l’abbé Belmont. Il téléphona pour cela directement à l’abbé Belmont qui ne put lui citer qu’un seul nom : « Le Père Ventura condamné sous Pie IX » (7). Il est évident que l’abbé Belmont n’allait pas s’essayer à citer les Mgr Gaume, Mgr de Ségur, les abbés Lemann, Louis Veuillot, …, sachant très bien qu’il allait derechef se ramasser une volée de bois vert.

 

Nous allons donc examiner si :

1)      Le Père Ventura était réellement un auteur de seconde zone

2)      Si sa condamnation sous Pie IX, l’argument-massue sorti par l’abbé Belmont pour mettre fin à toute discussion, le classifie comme auteur à fuir

 

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Avrillé : « Quand le loup cherche à se cacher »

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Avrillé : « Quand le loup cherche à se cacher »

Camouflage du loup

SdlT-n-59-hiver-2006-2007 « quand le loup cherche à se cacher »

Dans leur premier éditorial du numéro 59 (hiver 2006-2007) de leur revue Le Sel de la terre, les dominicains d’Avrillé accusait la “Rome conciliaire” de s’arranger avec les textes (en l’occurrence un texte de Mgr Lefebvre datant du Concile Vatican II). Les autorités romaines avaient purement et simplement supprimé la dernière phrase de ce texte.

Cette phrase était : Vestis est ovium, attamen vox non est Pastoris sed forsan lupi (le vêtement est celui des brebis ; la voix n’est pas celle du berger, mais peut-être celle du loup).

Les dominicains soulignaient : « Visiblement cette phrase gêne. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi : le diable, pour agir, a besoin de dissimuler sa présence ».

Les dominicains soulignaient ensuite : « Autre moyen de “s’arranger” avec la vérité : l’occulter. La Rome conciliaire est passé maîtresse dans cette méthode. » […] « Cet esprit de mensonge, pour appeler les choses par leur nom, empêche la confiance. »

Dans leur second éditorial de ce même numéro 59, les dominicains introduisaient leur nouveau concept qui allait faire succès par la suite : un pape pour deux églises.

Le but de ce présent article n’est pas de réfuter ce concept mais de montrer les méthodes utilisées par Avrillé pour imposer ce concept.

Pour se faire, Avrillé allait faire appel à trois auteurs (Madiran, Corçaõ et l’abbé Meinvielle qui – soit-disant – auraient eux aussi entrevu qu’il y aurait un pape pour deux églises).

Le premier est Jean Madiran dans son éditorial du Supplément-Voltigeur n.39 juin 1976 de la revue Itinéraires.

Cet éditorial est repris à plusieurs reprises dans diverses publications d’Avrillé :

  • Le Sel de la terre numéro 1 (été 1992), pages 115-116
  • Le Sel de la terre numéro 35 (été 2003), page 38
  • Le Sel de la terre numéro 59 (hiver 2006-2007), pages 5-6 et pages 12-13.
  • Lettre des dominicains, numéro 65 (avril 2013), page 2.

À chaque fois, Avrillé s’arrange avec le texte de Madiran en supprimant bien soigneusement la dernière phrase de ce texte. Toute ressemblance avec les méthodes employées par l’église Conciliaire et dénoncées par Avrillé n’est pas fortuite.

Cette dernière phrase de Madiran est fort gênante car elle vient infirmer leur concept d’un pape pour deux églises.

 

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