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Alsace-Moselle : les “cultes” préconisent l’abrogation du délit de blasphème

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Le site des ralliés “Ecclesia Dei” « Riposte Catholique » ((Détenu par Guillaume Jourdain de Thieulloy
Guillaume de Thieulloy, un assistant de Jean-Claude Gaudin, le sénateur-maire UMP de Marseille est en fait à la tête d’un réseau de médias. Il détient une entreprise de presse, GT éditions, et dirige – en plus de l’Observatoire de la christianophobie et du Salon BeigeNouvelles de France, l’Osservatore Vaticano, le portail Riposte catholique, le magazine Les 4 Vérités, ou encore les Éditions Muller, dont le dernier ouvrage édité s’intitule Dix bonnes raisons de restaurer la monarchie. Il est également le créateur du Collectif Famille Mariage (CFM) et de Defensor Christi, une association ayant vocation, explique-t-il, à « mettre en place une mission de sensibilisation au parlement à Bruxelles et à créer un groupe de défense juridique des chrétiens au niveau européen ».
Source : http://www.lemondedesreligions.fr)) ainsi que BFMTV/RMC nous apprennent que les représentants des principaux “cultes” en Alsace-Moselle, y compris l’islam, et le sénateur UMP Grosdidier demandent que le délit de blasphème, toujours en vigueur dans le droit local, soit abrogé

 

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En Alsace-Moselle, les cultes préconisent l’abrogation du délit de blasphème

 

Riposte Catholique

Les représentants des principaux « cultes » en Alsace-Moselle, y compris l’islam, demandent que le délit de blasphème, toujours en vigueur dans le droit local, soit abrogé. Conciliaires, protestants, juifs et musulmans ont fait cette proposition le 6 janvier – à la veille de l’attaque sanglante contre Charlie Hebdo – lors d’une audition commune à Paris devant l’Observatoire de la laïcité, une instance rattachée aux services du Premier ministre.

Le blasphème est théoriquement réprimé en Alsace et en Moselle par un article hérité du code pénal allemand de 1871, resté en vigueur après le retour à la France de ces trois départements, en 1918. Il n’a jamais été appliqué depuis lors. Mais la Femen qui avait posé sur l’autel de la cathédrale de Strasbourg pourrait être poursuivie selon cet article. Il punit d’un maximum de trois ans de prison « celui qui aura causé un scandale en blasphémant publiquement contre Dieu par des propos outrageants, ou aura publiquement outragé un des cultes », ou commis des « actes injurieux et scandaleux » dans un lieu de culte.

En 2013, la Ligue de défense judiciaire des musulmans avait invoqué le blasphème pour attaquer « Charlie Hebdo » devant un tribunal strasbourgeois. En cause : une « Une » de l’hebdomadaire satirique proclamant « Le Coran c’est de la merde, ça n’arrête pas les balles ». Mais la procédure avait été déclarée nulle, pour des raisons de forme.

Le pseudo-archevêque de Strasbourg, Monsieur Jean-Pierre Grallet (un laïc même pas déguisé en Évêque…), a confirmé que les représentants des cultes avaient « mûri depuis un certain temps » l’idée de demander l’abrogation de ce délit « obsolète ».

Monsieur Jean-Pierre Grallet (un laïc même pas déguisé en Évêque...)

« La République a suffisamment de moyens pour inviter au respect mutuel ».

Sauf lorsqu’il s’agit des Femen bien évidemment.

Le pseudo-archevêque a rappelé qu’il avait « refusé d’invoquer le délit de blasphème » en portant plainte, en novembre dernier, contre une militante Femen qui avait « profané » l’autel de la cathédrale de Strasbourg en y montant seins nus, pour protester contre la venue du Clown-Blanc l’antipape Call me Jorge.

C’est au Parlement de se saisir de ce dossier, pour abroger formellement ce délit, selon l’Institut du droit local.

Source Riposte Catholique : http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/breves/en-alsace-moselle-les-cultes-preconisent-labrogation-du-delit-de-blaspheme

 

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Alsace-Moselle: un sénateur dépose une proposition de loi pour abroger le délit de blasphème

 

Le sénateur UMP François Grosdidier a déposé une proposition de loi portant sur l’abrogation du délit de blasphème du droit local d’Alsace-Moselle, où existe encore un article hérité du code pénal allemand de 1871 punissant le blasphème.

François Grosdidier, en 2008, à l'Assemblée nationale. - © François Guillot - <abbr srcset=AFP " width="300" height="169" />

Un sénateur (UMP) de Moselle a annoncé ce samedi (17/01/2015) qu’il avait déposé une proposition de loi pour que le délit de blasphème soit abrogé du droit local d’Alsace-Moselle, conformément aux préconisations récentes des cultes « reconnus », conciliaire, protestant et juif…

Article du code pénal allemand de 1871

« Le Parlement doit au plus vite abroger le délit de blasphème », a déclaré dans un communiqué le sénateur François Grosdidier, qui a demandé à son groupe politique de trouver une « niche » parlementaire pour l’examen du texte.

Le blasphème est théoriquement réprimé en Alsace et en Moselle par un article hérité du code pénal allemand de 1871, resté en vigueur après le retour à la France de ces trois départements, en 1918. « Celui qui aura causé un scandale en blasphémant publiquement contre Dieu par des propos outrageants, ou aura publiquement outragé un des cultes » est passible de trois ans de prison, stipule le texte.

« Plus admissible »

La disposition n’a jamais été appliquée depuis 1918. Cependant, « pour symbolique qu’elle soit », elle « n’est plus admissible après l’attentat contre Charlie Hebdo« , a jugé samedi François Grosdidier. En 2013, la Ligue de défense judiciaire des musulmans avait invoqué le blasphème pour attaquer Charlie Hebdo devant un tribunal strasbourgeois. La procédure avait été déclarée nulle pour vice de forme.

L’abrogation de ce délit « tombé en désuétude » avait déjà été préconisée le 6 janvier, la veille de l’attentat contre l’hebdomadaire satirique, par les représentants des cultes dits « concordataires » en Alsace-Moselle, à l’occasion d’une audition à Paris devant l’Observatoire de la laïcité, une instance rattachée à Matignon.

Divergences chez les représentants du culte musulman

La position avait également été endossée par le vice-président du Conseil régional du culte musulman (CRCM) d’Alsace, Abdelhaq Nabaoui, qui avait participé à la réunion à Paris. En revanche, le président du CRCM d’Alsace, Eyup Sahin, a affiché cette semaine une position inverse : réagissant à l’annonce que Charlie Hebdo avait publié une nouvelle caricature du « prophète » Mahomet, il avait souhaité que le délit de blasphème soit étendu « à tout le territoire national ».

Eyup Sahin avait ainsi pris le contrepied du Premier ministre Manuel Valls, qui à propos de cette polémique, avait déclaré mardi à la tribune de l’Assemblée nationale que le « blasphème n’est pas dans notre droit » et « ne le sera jamais ».

Lors d’une réunion vendredi soir, les dirigeants du CRCM d’Alsace ont échoué à trouver une position commune sur ce dossier. « Le temps n’est pas venu de modifier nos règles de droit », a estimé samedi dans un communiqué l’organisation. Il « se réserve le temps de la réflexion » sur ce sujet « sensible et complexe »

 

Écrit par A.S. avec AFP

 

Source BFMTV/RMC : http://www.bfmtv.com/politique/alsace-moselle-un-senateur-depose-une-proposition-de-loi-pour-abroger-le-delit-de-blaspheme-857980.html