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Sale temps pour Écône : La FSSPX menacée par Gerhard Ludwig Müller

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Le journal La Croix titrait hier, 2 juillet :

Mgr Müller à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi

« Benoît XVI a nommé lundi 2 juillet l’évêque de Ratisbonne (Allemagne) comme préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il succède au cardinal américain Levada, atteint par la limite d’âge.

Mgr Gerhard Ludwig Müller, évêque de Ratisbonne (Allemagne), que Benoît XVI a nommé, lundi 2 juillet, à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), serait-il, à une génération d’intervalle, un double de Joseph Ratzinger ? (…) »

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Carnet/Mgr-Mueller-a-la-tete-de-la-Congregation-pour-la-doctrine-de-la-foi-_NG_-2012-07-02-825989

Or ce Monsieur Gerhard Ludwig Müller, pseudo-“évêque” de Ratisbonne – totalement invalide comme “prêtre” et comme “évêque”, voir son Pedigree sur www.catholic-hierarchy.orgest hérétique et s’est manifesté en mai 2009, pour la destruction de la FSSPX.

Cet hérétique Gerhard Müller, nie la virginité perpétuelle de Marie. Voici la citation hérétique de Müller, à propos de la façon dont, selon lui, il faut entendre la virginité de La Très Sainte Vierge Marie :

« Il ne s’agit nullement de phénomènes s’écartant des caractéristiques physiologiques naturelles dans le processus de la mise au monde (comme la non-ouverture du canal, la non-violation de l’hymen et l’absence des douleurs de l’enfantement). Il s’agit en revanche de l’influence salvifique de la grâce rédemptrice du Sauveur sur la nature humaine » – Müller, Gerhard Ludwig : Dogme catholique. Pour l’étude et la pratique de la théologie (“Katholische Dogmatik. Für Studium und Praxis der Theologie” (Freiburg. 5th Edition, 2003)).

Et il n’est pas à une hérésie près ; Muller a professé au moins 4 hérésies :

– Négation effective de la virginité perpétuelle de Notre-Dame ;
– Négation effective de la transsubstantiation dans l’Eucharistie ;
– Négation effective de l’unité de l’Église ;
– Négation effective de l’exclusion des protestants de l’Église.

Il est condamné par le IVe Concile du Latran, par le Concile de Trente, ainsi que par les enseignements pérennes de l’Église !

L’habit ne fait pas le moine…

Ce Monsieur, qui succède au cardinal Levada, s’est illustré en 2009, en déclarant – en autres – que « Les quatre évêques de la FSSPX doivent tous démissionner, et dans la politique ne plus s’exprimer sur les questions de politique ecclésiastique. Ils devraient mener une vie exemplaire en tant que simple prêtre et aumônier dans le cadre de la réparation pour les dommages que le schisme a causé. » Voici l’interview de l’époque parue sur Zeit Online :

L’évêque de Ratisbonne – « Tous les quatre évêques de la FSSPX devraient démissionner et le séminaire de la FSSPX doit fermer »

Katholische Kirche: Interview mit Bischof Gerhard Ludwig Müller Nachrichten auf Zeit Online (Église catholique : Entretien avec Mgr Gerhard Ludwig Müller Article sur Zeit Online)

“Les évêques de la FSSPX devraient démissionner”

L’Évêque de Ratisbonne, Mgr Gerhard Ludwig Mueller, sur l’interdiction du Négationniste Williamson, dans son diocèse, et ce qu’il veut de la Fraternité Saint Pie X.

Dans son diocèse, la Fraternité Saint Pie X détient un séminaire – Mgr Gerhard Ludwig Müller (de gauche) veut le fermer.

ZEIT ONLINE : La levée de l’excommunication de l’évêque Williamson et son négationniste continuera à provoquer des protestations. Sûrement le pape Benoît savait-il cela à l’avance ?

Mgr Gerhard Ludwig Müller : En apparence, le pape est responsabilité. Mais pour la levée d’une excommunication le processus est interne, le travail des comités est crucial. Le pape Benoît XVI, dans un geste généreux, a ouvert les bras.

ZEIT ONLINE : Comment a-t-il décidé de ce geste ?

Müller : Le Pape a reçu une demande urgente de la FSSPX pour que l’excommunication soit annulée. C’était pour lui un acte généreux de tendre la main à un groupe se tenant à la frontière de l’Église. Pour le pape, ce n’est en aucun cas le signe d’un accord avec l’antisémitisme de Williamson ou d’autres membres de la FSSPX. Leurs déclarations diffèrent des principes de l’Église catholique.

ZEIT ONLINE : Néanmoins, l’Église catholique et le pape sont dans une mauvaise position, car un négationniste de l’Holocauste semble être réhabilité.

Müller : Le Christ n’a pas racheté les personnes et fondé la communauté des chrétiens de sorte que nous fassions aujourd’hui une discrimination contre les autres religions. Les déclarations faites par Williamson sont insoutenables et n’ont pas le sens de ce qu’un vrai catholique peut représenter. Ces déclarations doivent être rejetées avec toute la détermination possible. De plus, on ne peut pas parler de réhabilitation…

L’évêque de Ratisbonne, Gerhard Ludwig Mueller, demande à la Fraternité Saint Pie X de suivre les procédures du droit canon.

ZEIT ONLINE : Pourquoi pas ?

Müller : Les évêques et les prêtres ne sont pas réhabilités, le Pape ne fait que réagir à leur désir de lever l’excommunication. Maintenant nous devons évaluer s’ils répondent aux mêmes exigences, que l’église catholique place sur ses prêtres.

ZEIT ONLINE : Est-ce que la censure de l’évêque Williamson qui a été publié par le Supérieur Général de la FSSPX est suffisante ?

Müller : Non, ce n’est pas suffisant. Après la levée de l’excommunication, Mgr Williamson est sous l’autorité du pape – pas de celle de ses supérieurs. Le Saint-Père décidera de ce qui se passe avec cet évêque. Je recommande à la FSSPX s’éloigner de ces personnes.

ZEIT ONLINE : Vous avez interdit Mgr Williamson dans votre diocèse. Comment se fait-il ?

Müller : Il s’agissait d’un geste plutôt symbolique, par lequel je voulais montrer que l’Église catholique n’a rien à voir avec les théories de Williamson et aussi avec l’antisémitisme. Il a nié l’Holocauste dans le séminaire de Zaitzkofen de la FSSPX, qui est situé près de Ratisbonne. Le diocèse de Ratisbonne prend ses distances.

ZEIT ONLINE : Comment est-il [le diocèse de Ratisbonne] avec le séminaire de Zaitzkofen et comment va la Fraternité Saint-Pie X en Allemagne ?

Müller : La FSSPX doit retourner complètement dans l’Église catholique et reconnaître l’autorité du pape, les décisions du Concile Vatican II et reconnaître le droit canonique en vigueur. S’ils le font, ils doivent accepter également que le séminaire de Zaitzkofen tombe sous l’autorité de l’évêché de Ratisbonne. Le séminaire devrait être fermé et les étudiants devraient aller dans des séminaires de leur pays d’origine – s’ils sont aptes à cette fin.

ZEIT ONLINE : Jusqu’à présent, la FSSPX s’est peu occupée des protestations des évêques réguliers. Pensez-vous que ceci est différent maintenant ?

Müller : Tout le reste serait une tromperie perfide. J’ai écrit une lettre au Vatican et j’ai demandé de revoir le statut juridique du séminaire de Zaitzkofen. Même la Constitution de la Fraternité Saint Pie X devrait être considérée par des canonistes.

ZEIT ONLINE : Qu’est-ce que cela signifie pour la FSSPX, si vraiment ils reconnaissent sans réserve l’autorité du pape ?

Müller : Les prêtres qui ont été consacrés illégalement, n’ont plus d’obligation d’obéir à leurs évêques, mais seulement pape. Un évêque français de la Fraternité Saint Pie X appelé à Rome pour suivre l’enseignement spécial de son groupe – c’est absurde. La fonction d’évêque ne doit pas être utilisée abusivement pour parler de ses opinions politiques personnelles au détriment de l’Église.

ZEIT ONLINE : Les représentants de la Fraternité Saint Pie X, après la levée de l’excommunication, ne se sont pas vraiment montrés reconnaissants – à côtés des déclarations antisémites étaient également demandé au Vatican de revenir sur les réformes du Concile Vatican II.

Müller : Il me semble qu’il y a au sein de la FSSPX des réserves encore fortes contre le Concile Vatican II. Si le groupe ne tient pas ses promesses de se soumettre au Pape, il travaille sous un faux prétexte.

ZEIT ONLINE : La FSSPX peut-elle être facilement intégré dans l’Église catholique ?

Müller : Les points de vue théologiques de la FSSPX diffère en partie de l’Église catholique. Et politiquement, ils sont pour des idées que nous rejetons. En France, il existe des liens de la FSSPX avec l’extrême droite. De ceux-ci le FSSPX doit clairement se dissocier.

ZEIT ONLINE : Qu’est-ce qui va maintenant arriver aux évêques de la FSSPX après la levée de l’excommunication ?

Müller : La consécration Épiscopale illégale ne doit pas entraîner à une réception officielle. L’évêque est un ministre d’unité. Les quatre évêques consacrés par l’Archevêque Lefebvre n’ont pas les qualifications pour ce poste.

ZEIT ONLINE : Qu’attendez-vous maintenant de les évêques de la FSSPX ?

Müller : Les quatre évêques de la FSSPX doivent tous démissionner, et dans la politique ne plus s’exprimer sur les questions de politique ecclésiastique. Ils devraient mener une vie exemplaire en tant que simple prêtre et aumônier dans le cadre de la réparation pour les dommages que le schisme a causé.

 

Questions posées par Hauke Friederichs.

http://cathcon.blogspot.co.uk/2009/02/regensburg-bishop-all-four-sspx-bishops.html

« Die Pius-Bischöfe sollten ihr Amt niederlegen »

  1. http://www.zeit.de/online/2009/06/bischof-mueller-pius/seite-1
  2. http://www.zeit.de/online/2009/06/bischof-mueller-pius/seite-2
  3. http://www.zeit.de/online/2009/06/bischof-mueller-pius/seite-3

* * *

Mgr de Galaretta met en garde contre la nouvelle tête de la C.D.F.

Mgr Alfonso de Galarreta a ordonné deux prêtres dimanche 1er juillet à Zaitzkofen, il prêché en français qui a été traduit en allemand par le recteur du séminaire, l’abbé Frey.

L’évêque qui prêchait sur le sacerdoce, s’est plaint que l’ “évêque” de Ratisbonne, “Mgr” Müller, ait été nommé la veille (30 Juin) à la tête de la Congrégation de la Doctrine et la Foi, alors qu’il a nié la virginité perpétuelle de la Très Sainte Vierge Marie. Il n’est pas acceptable que le chef de la Congrégation professe une hérésie

Comment des Carottes ne feront jamais des Navets !

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La Lettre de Paix Liturgique (sic!) nous apprend qu’une « Messe pontificale d’ordination en l’église Saint-Eloi de Bordeaux » aura lieu ce vendredi 29 juin 2012.

Le vendredi 29 juin 2012, en la fête des saints apôtres Pierre et Paul, à 9h30 en l’église Saint-Eloi, rue Saint-James à Bordeaux, Son Excellence Monseigneur Fernando Monteiro Guimaraes, évêque de Garanhuns (Brésil) célèbrera une messe pontificale d’ordination selon la forme extraordinaire.

Messieurs les abbés Yvain Cartier, Giorgio Lenzi, et Daniel Pereira Pinheiro seront ordonnés prêtres. Messieurs les abbés Luis-Fernando Karps Pasquotto et Renato Arnellas Coelho seront ordonnés diacres.

Unissons-nous nombreux par notre présence ou nos prières à cette célébration !
Contact :
Institut du Bon Pasteur / Eglise Saint-Eloi
05 56 79 38 47 (Eglise Saint-Eloi)
http://www.institutdubonpasteur.org/

Le gros problème, c’est que Monsieur Fernando José Monteiro Guimarães ne pourra jamais faire ni de prêtres ni de diacres !

“Mgr” Guimarães “Consécration” 31 Mars 2008

“Ordonné” “prêtre” le 15 août 1971 – donc avec le nouveau rituel invalide de Pontificalis Romani – et “Ordonné” “évêque” le 31 mars 2008 — toujours avec le même rituel invalide de Pontificalis Romanice monsieur ne transformera jamais des carottes en navets ! ni demander à Dieu la transsubstantiation du pain et du vin en le Corps et le Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ

Vous trouverez son Pedigree sur www.catholic-hierarchy.org .

Le problème fondamental avec tous ces ralliés — la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier du Père de Blignières, fondée en 1979 à Chéméré-le-Roi, (brusquement passée du sédévacantisme au ralliement conciliaire au moment où Mgr Lefebvre menait les tractations avec Rome en 1987), reconnue par Rome dans la foulée des sacres épiscopaux de 1988, la Fraternité Saint Pierre (fondée par d’anciens prêtres de la Fraternité Saint Pie X, le 18 juillet 1988), l’Institut du Christ-Roi (fondé par l’abbé Wach à Griciliano, près de Florence, en Italie, le 21 décembre 1991), l’abbaye bénédictine du Barroux (dirigée par Dom Gérard, le 27 avril 1995), l’institut de l’Opus Mariae (Père Wladimir, 1997), les dominicaines enseignantes de Pontcallec (fondée par l’abbé Berto), Les Coopérateurs paroissiaux du Christ Roi, Chabeuil (approuvée par Rome en 1979), Dom Augustin, supérieur du monastère bénédictin de Flavigny (rallié à Rome en 1985), Fontgombault, Randol, Port-Marly, etc. ; plus récemment, la Fraternité Saint Jean-Marie Vianney de Campos au Brésil (dirigée par Mgr Rifan, fondée le 8 décembre 2004), l’Institut du Bon Pasteur, fondé le 8 septembre 2006 par d’anciens prêtres de la Fraternité Saint Pie X (les abbés Philippe Laguérie, Paul Aulagnier, de Tanouärn et C. Héry) et les Rédemptoristes transalpins du RP Michael-Mary Sims (rallié le 18 juin 2008 et devenus les Fils du Trés-Saint Rédempteur [F.SS.R.], fondés par les R.P. Michael Mary et Anthony Mary) —, le problème fondamental avec tous ces ralliés c’est qu’ils ne veulent absolument pas prendre conscience du problème de l’invalidité des nouveaux rituels de l’église Conciliaire depuis Pontificalis Romani du 18 juin 1968, entrainant depuis quarante quatre ans la destruction définitive du sacerdoce !

N’ont-ils compris que Notre-Seigneur Jésus-Christ ne s’incarna que pour offrir un sacrifice divin à son Père, seul sacrifice pouvant Lui être agréable et pouvant racheter les péchés ?

N’ont-ils compris que notre Sauveur créa son Église pour que le sacerdoce continue à assurer ce seul sacrifice agréable à Dieu ? C’est le but de l’Église : rendre gloire à Dieu !

N’ont-ils compris que l’Ennemi du genre humain hait le sacerdoce autant qu’il hait notre Rédempteur ?

N’ont-ils compris qu’avec le nouveau rituel du sacre des évêques, ontologiquement invalide, est détruit irréversiblement, définitivement le sacerdoce ? La Rome actuelle voudrait-elle le rétablir que c’en est impossible !

Pourquoi des laïcs, et non des clercs, ont-ils dû faire ce travail d’étude CAPITAL Rore Sanctifica  ?

Pourquoi un seul clerc, M. l’abbé Paul Schoonbroodt (†), partageant ce combat, accepta de parrainer et d’encourager le groupe de Rore-Sanctifica (Comité International Rore Sanctifica) ?

Pourquoi, un seul autre clerc, l’abbé Cekada, s’inspirant des travaux de Rore-Sanctifica et les résumant, eut-il le courage de dénoncer ce problème vital ? Pourquoi, tous les autres restèrent-ils silencieux, sauf les abbés Joseph Vérité (†) et Yves Maury (†)  ?

Pourquoi sur un coup de sifflet de l’abbé Ricossa, l’abbé Cekada rentra-t-il dans le silence ? D’ailleurs l’abbé Ricossa qui se moqua de Rore-Sanctifica prétendant qu’il y avait longtemps que nous savions tout cela et que c’était dû à un « défaut d’autorité« , ne rectifia-t-il pas quand Rore-Sanctifica prouva que c’était ontologiquement nul ? Conclusion ? À quoi joue cet abbé Ricossa ? De quel camp est-il ?

Tous ces pourquoi sont gravissimes ! Serait-ce parce que ces clercs, tellement mal formés (ou complices de l’Adversaire ?) nous prouvent, depuis quarante quatre ans, que la destruction définitive du sacerdoce est leur dernier souci ?

Il est donc évident que chez ces ralliés, mis à part les quelques fondateurs, les soi-disant “prêtres” (ou pseudo “évêques”) ne sont rien d’autres que des laïcs ! et ne peuvent en aucun cas apporter les sacrements valides aux fidèles qui les fréquentent. Quand bien même la forme est pompeuse et traditionnelle tous comme les Anglicans de la High Church… leurs “sacrements” sont « Absolument nul et Entièrement Vain » !

* * *

Pauvres Messieurs Yvain Cartier, Giorgio Lenzi, et Daniel Pereira Pinheiro, ils ne seront jamais prêtres. Pauvres Messieurs Luis-Fernando Karps Pasquotto et Renato Arnellas Coelho, ils ne seront jamais diacres.

Ce très actif Monsieur Fernando José Monteiro Guimarães participa d’ailleurs à la création (ralliement) de l’Institut du Bon Pasteur  et des les Fils du Trés-Saint Rédempteur [F.SS.R.], des R.P. Michael Mary et Anthony Mary.

Monsieur Fernando José Monteiro Guimarães

On peut le voir (hilare, à gauche) sur la photo ci-dessous avec les abbés fondateurs de l’Institut du Bon Pasteur pour l’érection de l’Institut, 8 Septembre 2006, à Rome : De Tanouarn, Laguérie, Aulagnier, Hery. Le premier à gauche, est le M. Fernando Guimarães, alors secrétaire de l’évêque cardinal de Garanhuns et aujourd’hui, au centre, l’abbé « le Cardinal » Dario Castrillón Hoyos. Dans le fond, « The Good Shepherd » (Le Bon Pasteur).

On peut le voir aussi sur la photo ci-dessous avec le R.P. Michael-Mary Sims qui déclare sur son site « C’est grâce à l’évêque Guimarães que nous avons fait notre premier contact avec le Saint-Siège, 31 mars 2008. »

Le Père Sims en est même venu à laisser faire une “Confirmation” par le R.P. Anthony Mary sous « mandat » de Monsieur le Dr Robert (Bob) Gillies (pseudo “évêque” de Aberdeen & Orkney) !

Monsieur le Dr Robert (Bob) Gillies

Voici les photos de la  “Confirmation” par le R.P. Anthony Mary :

Ils procédèrent également, eux aussi, à une “ordination” totalement invalide ce mercredi 27 juin 2012, par Monsieur le “Rt Revd Monsignor” Keith Newton :

Tout ce la est sont « Absolument nul et Entièrement Vain » !

Et après le « sacerdoce probable » inventé par Mgr Fellay… ne verra-t-on pas tout cela dans la Fraternité Saint Pie X (rebaptisée J23 ou JP2 ?) d’ici quelques années ! bien que les fidèles de cette dite Fraternité doivent déjà bien se méfier de la validité de certains “prêtres” (ou certains “sacrements”) car dans cette dite Fraternité, ON ne réordonne plus « sous condition » depuis la mort de son regretté fondateur Monseigneur Marcel Lefebvre !


Traduction française intégrale de l’étude publiée le 25 mars 2006 par l’abbé Cekada (en téléchargement) :

« Absolument nul et entièrement vain »

Documents à télécharger : Abbé Cekada – Absolument nul et entierement vain

Télécharger en PDF Document français en pdf

La brochure grand public (en téléchargement) :

« Le nouveau rituel à la lumière de la Foi »

Documents à télécharger : Abbé Cekada – « Le nouveau rituel à la lumière de la Foi »

Le Nouveau Rituel à la Lumière de la Foi Télécharger en PDFDocument français en pdf

Written by Cave Ne Cadas

juin 29th, 2012 at 2:04 pm

Posted in Invalidité nouveaux sacrements,Ralliement

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MYSTERIUM FIDEI, le mystère de notre foi

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La Fête-Dieu ou Fête du saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ

Pour la Fête Dieu, nous vous proposons le dernier sermon de M. l’abbé Michel Marchiset, donné hier dans sa chapelle du prieuré saint Pierre et saint Paul à Mouthier Haute-Pierre (Doubs ). Les accentuations sont de nous.

 

Solennité de la fête du Très Saint-Sacrement

 

Mes bien chers frères,

Le Concile de Trente demandait de célébrer tous les ans une Fête particulière pour rendre tous les honneurs qui sont du au très Saint-Sacrement. Cette Fête est célébrée le jeudi qui suit le premier dimanche après la Pentecôte, après la Fête de la sainte Trinité par conséquent, et c’est la solennité de cette Fête que nous célébrons aujourd’hui.

C’est donc avec une vénération singulière à cet adorable Sacrement que nous nous retrouvons en ce dimanche, et il nous est toujours bon de nous instruire sur la sainte Eucharistie.

Tout d’abord rappelons-nous que la sainte Eucharistie était déjà préfigurée dans l’Ancien Testament. Dans le Livre de la Genèse, Jacob apprenant par une révélation de Dieu que le lieu où il se trouvait, Éphrata, serait un jour celui de la naissance du Messie, changea le nom d’Éphrata en celui de Bethléem qui, vous le savez, signifie la maison du pain. Il prédit par conséquent que le Messie qui devait y naître, serait la nourriture de nos âmes. Et Notre Seigneur réalisant les prophéties, affirme qu’Il est le Pain vivant descendu du Ciel.

Dans la Séquence du Lauda Sion, saint Thomas d’Aquin fait ressortir ces préfigurations de la sainte Eucharistie. Nous venons en effet de chanter : Quand Isaac était immolé, quand l’agneau pascal était immolé, quand la manne était donnée à nos pères.

Notre Seigneur nous a alors enseigné que la sainte Eucharistie n’était pas comme cette manne donnée dans le désert, mais que celui qui communierait, qui recevrait ce sacrement, contenant son Corps, son Sang, son Âme et sa Divinité, posséderait le germe de la vie éternelle en lui et qu’Il le ressusciterait au dernier jour. C’est tout le discours de Notre Seigneur sur le Pain de vie, au chapitre VI en saint Jean, et c’est le murmure des juifs qui a amené Notre Seigneur à toutes ces affirmations. Je suis le Pain vivant descendu du Ciel. Celui qui mange ma chair et boit mon sang possède en lui la vie éternelle et moi je le ressusciterai au dernier jour.

La sainte Eucharistie est donc à considérer comme sacrement, mes bien chers frères, mais aussi comme sacrifice et communion. C’est ce que nous regardons déjà depuis plusieurs années, lors du Jeudi-Saint.

La sainte Eucharistie est donc le mysterium fidei, le mystère de notre foi et le test de notre foi. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, dans les réformes liturgiques, ces deux mots : mysterium fidei, ont précisément été retirés des paroles de la consécration. Il faut relire comment, dans La documentation catholique, ce retrait a été annoncé ! L’annonce est vraiment laconique, alors que ces deux mots qui nous viennent des Apôtres, sont là pour préciser que c’est par ces paroles de la consécration que s’opère la transsubstantiation, que repose donc toute notre foi en la présence réelle de Notre Seigneur.

Cette foi en la sainte Eucharistie est par conséquent le test de notre foi, et c’est à cela que l’on reconnaît les véritables catholiques. Comment nos contemporains, mes bien chers frères, finissent-ils en effet par parler de la sainte Eucharistie, de la communion, de la messe ? Avec toutes ces réformes, et depuis la communion dans la main, pratique tant désirée de la Franc-Maçonnerie, nos contemporains parlent « de prendre l’hostie », et la messe est devenue le mémorial du dernier repas du Christ ; la communion est devenue signe de partage. Voilà ce que nous entendons de la part de ceux qui ont suivis toutes ces réformes, et de la part de ceux qui n’ont jamais eu malheureusement le véritable enseignement, ainsi que la pratique religieuse évidemment, sur la sainte Eucharistie, le saint sacrifice de la messe et la communion.

Aussi, puisque je vous ai déjà plusieurs fois cité les principaux passages de l’ouvrage de l’abbé Buathier qui traite de ces trois aspects de la sainte eucharistie en se référant comme il se doit au Concile de Trente, je reprends quelques instants cet enseignement qui souligne parfaitement ce que toute l’Église croit, ce que le fidèle catholique croit, ce que nous croyons et affirmons.

Comme pour tous les mystères de notre sainte religion, les raisonnements de notre esprit ne peuvent évidemment pas totalement expliquer ce mystère de la transsubstantiation. Mais c’est précisément la foi qui nous y soumet, qui fait que nous croyons que Notre Seigneur Jésus-Christ est réellement présent, substantiellement présent. Sur l’autel, par conséquent, il y a bien conversion totale du pain au Corps de Notre Seigneur, et du vin au Sang de Notre Seigneur. Bossuet dit qu’ « iI faut croire en Jésus-Christ qui donne sa chair à manger, comme il faut croire à Jésus-Christ descendu du ciel et revêtu de cette chair ». C’est du reste ce que saint Thomas d’Aquin rappelle dans la Séquence : « Ce que tu ne comprends pas, ce que tu ne vois pas, une foi courageuse l’appuie, sans s’arrêter à l’ordre naturel ».

Et ce que Notre Seigneur a voulu par cette conversion, par ce miracle de la transsubstantiation, est double. Il a voulu être immolé et puis se donner en nourriture à nos âmes, afin que nous puissions aussi nous unir plus étroitement à Lui.

Il a voulu être immolé en se faisant sacrement et en acceptant le mode, les conditions et les conséquences de l’existence sacramentelle. L’Eucharistie est donc un sacrifice car Notre Seigneur est présent en victime avant d’être nourriture. Et quoique Notre Seigneur reste glorieux, il est véritablement immolé. « Oui, dit le concile de Trente, il s’immole d’une manière non sanglante ce même Christ qui s’est offert une fois d’une manière sanglante sur l’autel du calvaire ».

Ainsi, comme l’expliquent les cardinaux De Lugo et Franzelin, cités par l’abbé Buathier, ce que le Concile de Trente affirmait déjà par les termes de « sacrifice propre », Notre Seigneur Jésus-Christ est réellement immolé par cela seul qu’il se fait sacrement et qu’il accepte le mode, les conditions et les conséquences de l’existence sacramentelle. Le Concile de Trente affirmait cela contre l’hérésie protestante. La Messe est un véritable sacrifice, car les Pères de ce saint Concile savaient bien qu’un pareil état suffirait à faire de la Messe un sacrifice véritable.

L’Eucharistie est donc un sacrifice, ce que les réformes liturgiques et les différentes pratiques conciliaires ont réussi à faire oublier, et elle est aussi, en tant que sacrement, nourriture de nos âmes. C’est la raison pour laquelle il nous faut encore une fois, mes bien chers frères, regarder les effets de la réception de la sainte Eucharistie. Notre catéchisme nous dit que l’Eucharistie nous unit étroitement à Notre Seigneur Jésus-Christ, l’auteur de la grâce, qu’elle augmente la vie de la grâce, qu’elle affaiblit les mauvais penchants, nos passions, et puis que la réception de la sainte Eucharistie est un gage de la vie éternelle ainsi qu’un ferment d’union des fidèles à Notre Seigneur.

Tous ces effets doivent nous empêcher de tomber dans la routine de la réception de la sainte Eucharistie, et doivent au contraire nous permettre d’augmenter dans notre union spirituelle à Notre Seigneur ainsi que dans notre charité envers Lui et envers le prochain.

Et cette communion à Notre Seigneur, cette union sacramentelle par conséquent, Notre Seigneur a voulu qu’elle se fasse à l’aide de la matière du sacrement de l’Eucharistie, c’est-à-dire qu’en prenant du pain et du vin, Notre Seigneur a voulu signifier qu’il opère dans nos âmes tous les effets que produisent ces aliments dans le corps. Il y a donc cette restauration de l’âme qui est remplie de grâce, et puis cette restauration du corps qui reçoit ainsi le gage de sa gloire future.

C’est pourquoi, par sa présence et par la vertu de ce Sacrement, Notre Seigneur soutient, conserve, augmente en nous la vie spirituelle, nous fortifie, réjouit notre cœur, de même qu’Il modère la concupiscence. C’est le grand moyen, sans négliger la prière et la fuite des occasions de pécher, d’apaiser les passions, car l’un des effets de la communion, c’est précisément d’affaiblir les mauvais penchants.

Et puis comme notre catéchisme l’énumère, un autre effet de la réception de la sainte Eucharistie, c’est de nous être un gage, c’est-à-dire une promesse de la vie éternelle. Notre Seigneur le dit : « Celui qui mange ma Chair et boit mon Sang, possède en lui la vie éternelle, et Moi je le ressusciterai au dernier jour ».

Enfin, le dernier effet de la communion, c’est que, comme le pain est fait de plusieurs grains de froment, moulus et pétris ensemble ; et le vin de plusieurs grains de raisin foulés dans le pressoir, celui qui communie doit non seulement être uni à Notre Seigneur, mais être unis à quelques autres fidèles. C’est pour cette raison qu’il est appelé communion, c’est-à-dire union mutuelle de plusieurs entre eux avec Notre Seigneur Jésus-Christ. Saint Augustin appelait l’Eucharistie le Sacrement de la piété, le signe de l’unité, le lien de la charité. C’est lui qui parle des espèces du sacrement en tant que formé d’éléments multiples qui se sont fusionnés dans un composé harmonieux, de même que l’Église est un tout formé d’une multitude de membres qui ne doivent être qu’un seul corps et qu’une seule âme.

Alors, n’oublions pas, mes bien chers frères, que la Messe et que la réception de ce Sacrement, a ce but de nous unir à Notre Seigneur et d’être unis entre nous et que nous devons avoir ce désir d’être des victimes avec Lui. Saint Thomas après saint Augustin enseigne que le sacrifice extérieur est le signe du sacrifice intérieur par lequel chacun doit s’offrir lui-même à Dieu.

C’est la raison pour laquelle à la messe, l’on doit veiller au recueillement, à ce qu’il y ait toutes les conditions pour permettre cette oblation de soi-même. Et puis « communier c’est se nourrir de la croix », disaient les Pères de l’Église. C’est donc la communion qui donne son achèvement suprême au sacrifice.

C’est ainsi, mes bien chers frères, que l’Église s’est bâtie et s’est développée. Elle est sortie du côté de Notre Seigneur ouvert par la lance, ce qui va nous être rappelé par la Fête du Sacré-Cœur et elle a grandit et s’est donc fortifiée par le saint Sacrifice de la Messe ; les ennemis du Christ le savent bien et c’est pourquoi ils ont porté leurs atteintes pour invalider la messe et les sacrements. Et en tout premier lieu l’épiscopat, puisque c’est de l’épiscopat que dépend le sacerdoce.

Aussi, puisque vous bénéficiez ici de ces véritables sacrements, du saint sacrifice de la Messe, et puisque vous venez de réentendre ces considérations sur la sainte Eucharistie, mystère de notre foi, test de notre foi, ainsi que le rappel des effets de la réception de cet admirable Sacrement, puissiez-vous vous unir plus étroitement à Notre Seigneur et Lui manifester tous les honneurs que l’Église nous recommande aujourd’hui dans cet admirable Sacrement.

Puissions-nous également manifester à la très sainte Vierge Marie, toute notre reconnaissance, ce que nous ferons tout particulièrement cet après-midi, devant le Saint-Sacrement, car c’est bien grâce à Notre-Dame que nous avons Notre Seigneur Jésus-Christ, réellement présent dans la sainte Eucharistie.

Ainsi soit-il.

Abbé Michel Marchiset

 

Fidem servavi

L’enseignement hebdomadaire pour le maintien de la foi

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Dans l’Église en ordre, la Fête Dieu était célébrée avec ferveur par les paroissiens de toute les contrées jusqu’au moindre village.