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Quand le Sel de la Terre parle de la “Thèse”… (suite)
où la malhonnêteté du Père Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus”

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Sel de la Terre N° 79Suite à notre article du 16 décembre (2014)… « Quand le Sel de la Terre parle de la “Thèse” » dans lequel nous vous promettions de revenir en détail sur ce texte du Sel de la Terre N° 79 qui a déjà été réfuté de longue date… et sur l’incompétence de ce Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” démontré et démonté aussi bien par le CIRS (Comité International de Recherches Scientifiques, Rore Sanctifica) que par Louis-Hubert Remy des ACRF (Amis du Christ Roi de France)… Où il en était de même pour l’abbé Gleize, démontré et démonté aussi bien par Virgo-Maria et Bruno Saglio des ESR (Éditions Saint-Remi)…

Nous vous proposons de poursuivre par la (longue) réfutation de M. l’abbé Francesco Ricossa « “Le Sel de la terre” et le sédévacantisme » parue dans « Sodalitium » n°52 de janvier 2002.

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Cet article de l’abbé Ricossa vaut pour la démonstration de l’incompétence du Père Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” démontrée mais met en évidence également ce qui nous oppose à l’abbé…

En effet, dans son article, l’abbé Ricossa – qui feint ignorer que le Frère Pierre-Marie (comme il l’appelle) EST “Dominicus” – commet l’erreur typique des partisans de la thèse de Verrua qu’il impose à ses troupes…

La Thèse de Cassisiacum n’est plus celle de Mgr Guérard, mais celle de Verrua qui trahit Mgr Guérard, prétendant lui être fidèle et le trahit encore plus en rejetant le message de La Salette : Mgr Guérard était un dévot fidèle de La Salette.

Mgr Guérard, que LHR a très bien connu, lui a confirmé que les actes d’un Pape « matérialiter » sont nuls et que donc sa thèse s’éteignait dans le temps. Ce temps est arrivé, puisque depuis Ratzinger l’occupant du siège de Rome n’est plus évêque… et que l’occupant actuel du siège de Rome – Bergoglio – n’est même plus prêtre…

Rappelons qu’LHR ayant posé à Mgr Guérard la question :

 

quelle est la valeur des actes d’un Pape materialiter ?
il lui répondit :
nulle.
LHR enchaînant de suite :
donc la thèse s’éteint dans le temps.
Mgr Guérard lui répondit :
OUI.

 

Depuis, on a mieux compris le message de La Salette et sa présentation de la crise : l’Église sera éclipsée, d’où la conclusion qui s’impose : s’il y a éclipse, il y a deux astres et l’astre qui éclipse l’Église ne peut être l’Église Catholique, ce qui veut dire que la secte gnostique conciliaire n’est pas l’Église Catholique.

Mais l’abbé Ricossa rejette le message de La Salette et pour lui il n’y a pas de différence entre la secte conciliaire et l’Église catholique.

Nous sommes convaincu que si Mgr Guérard avait connu cette approche, éliminant le problème du « Pape » pour souligner le problème des deux églises, il l’aurait accepté.

Pour M. l’abbé Ricossa, la valeur des actes d’un « pape materialiter » sont efficace, puisque la « Thèse », cinquante ans après les événements, est toujours d’actualité.

Elle a même évolué puisque du « pape materialiter », elle est passée à « l’église materialiter ».

Pour lui la secte conciliaire est matériellement l’Église Catholique :

Dans la perspective de la Thèse en effet, se profilent plusieurs issues possibles à une situation apparemment désespérée :

a) Jean-Paul II (ou son successeur) pourrait rejeter publiquement Vatican II, en devenant formellement le Souverain Pontife ; ou bien,

b) des évêques résidentiels, après avoir rejeté Vatican II et fait en vain des monitions à Jean-Paul II (ou à son successeur), pourraient également en constater la pertinacité et élire canoniquement un successeur.

En tous cas, les personnes nommées aux différents sièges épiscopaux (ou au cardinalat) occupent toujours, même si ce n’est que matériellement (sans autorité) ces dignités, et assurent ainsi la continuité de la hiérarchie et la pérennité de l’Église

(F. RICOSSA, L’abbé Paladino et la “Thèse de Cassiciacum”. Réponse au livre : “Petrus es tu ?”, CLS, Verrua Savoia, p. 32, note 45.)

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Written by Cave Ne Cadas

janvier 7th, 2015 at 1:01 pm

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Le blogue LA QUESTION : ces traditionalistes qui “talmudisent” le Droit Divin

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 Important

Le blogue La Question : ces traditionalistes qui “talmudisent” le Droit Divin

par Iéschoua incorrect alias Amabilus Manziaci

 

le blogue La Question :

le blogue La Question

Ces Traditionalistes qui « Talmudisent » Le Droit Divin

Brève esquisse de réponse
à un « fake » de la tradition, 
parodie sur internet
du catholicisme semper idem

 

Aux termes de l’Écrit de Damas, ils [Paroushim (1)] sont traités de bâtisseurs de murs et de vaticinateurs (Lawrence H.Schiffman)

Lorsque l’Église n’était pas défigurée et masquée par ceux qui refusent qu’en elle le surnaturel se communique à l’humanité sans s’avilir cependant en immanence, il n’était point périlleux de ne pas saisir ce point-clé de la Révélation et de la Tradition. Mais depuis que les clercs de l’Adversaire sont remontés « des veines de l’Église » jusqu’à sa tête, le milieu superficiel et libéral de la « tradition » se trouve profondément châtié. Ne s’étant jamais réellement interrogé sur l’origine de sa Foi, et ne semblant pas avoir vécu en profondeur la vie de l’Église, dès lors que les représentants apparents de cette dernière n’enseignent plus la Vérité, ne sanctifient plus, ne disciplinent plus, comment les traditionalistes comprendraient-ils alors ce qu’est l’Église en désordre, et en désordre précisément du point de vue du Droit Divin ?

Ils s’évertuent vainement, et les rédacteurs du blogue La Question en offre un triste spécimen, – à copier-coller une explication stérilement verbeuse, et chimériquement éclairante ; et ils croient l’appuyer en prônant une légaliste conduite à tenir. Ainsi caressent-ils le rêve de tracer une frauduleuse voie moyenne entre d’un côté l’Église militante en ordre qui appartient au temps révolu et de l’autre, une Église ayant sombré dans le désordre, qu’ils dénient.

Ce faisant, ils mettent de la sorte cruellement à nu un détournement doctrinal sans précédent, en pratiquant une herméneutique de nature pharisienne. En vertu de celle-ci, le Dépôt de la Foi et le Magistère sont avilis jusqu’à servir à de fondement scripturaire, donc révélé, à une innovation visant à assujettir notamment la perpétuité de la Papauté à la nécessité que les « structures traditionnelles » des sociétés demeurent physiquement encore debout. Cette persistance, ce « miracle » du genre des « signes » tant réclamés déjà par les Pharisiens à notre Divin Maître, nécessiterait qu’un vestige aussi vénérable puisse encore trôner physiquement au milieu des décombres de la totalité des autres institutions en ce XXI° Siècle.

Après avoir jeté un bref regard sur ce passé où le Droit divin harmonisait la Loi et la Foi, nous nous pencherons sur l’instrumentalisation procédurière que lui font subir certains ; ainsi ceux qui professent que « ce qui importe dans l’examen […] des déclarations ou actes pontificaux, est de déterminer ce qui sert ou non la cause de la Tradition » (La Question, 13 octobre 2011). Puis nous nous livrerons à aperçu rapide de la conception sécularisée qui prévaut depuis Vatican d’Eux, avant de nous pencher sur la version subjective et nostalgique de cette conception qu’en donnent la majorité des traditionalistes : Le Droit divin aurait désormais pour destin de se volatiliser en mille petites « traditions » humaines. Dès lors, nous pourrons examiner comment le Droit Divin exige que nous comprenions la visibilité de l’Église Catholique sous l’éclipse que lui inflige l’entité Conciliaire.

 

* * *

 

Non seulement les rédacteurs de La Question ne semblent pas posséder les outils intellectuels maîtrisés en revanche par nombre de théologiens conciliaires, néanmoins si coupables, ni une culture philosophique et générale pénétrante. La méchanceté, le phrasé littéraire, et les luxueuses illustrations graphiques, ne pallient pas l’absence de rigueur, de structuration et de qualification. La copie intelligente des vénérables et véridiques mémentos élémentaires du passé, ne doit pas se limiter à une mise en scène de propagande. Alors ne seraient-ils que des « littéraires » ? mais alors des littéraires ratés, une imitation de ces journalistes qui sont les pires pourvoyeurs d’âmes trompées au profit des monstres révolutionnaires. Et s’il s’agit de théologiens d’état, songeons que les « professionnels » sur le plan matériel sont astreints, au titre d’une présomption irréfragable, à une obligation de résultat : qu’en sera-t-il donc de l’obligation des « professionnels » sur le plan surnaturel ?

Amabilus Manziaci, 3 avril 2014.

 

* * *

 

Table des matières
(liens, cliquez pour accéder)

Le blogue La Question : ces traditionalistes qui “talmudisent” le Droit Divin.

I. L’Église est Conforme au Droit Divin

a.) L’économie de la Révélation condamne par avance certains accommodements traditionalistes

b.) En ce qui concerne l’acte de foi en l’Église

c.) S’agissant de l’être surnaturel de l’Église

d.) Pour l’Enseignante et pour l’enseigné, un garant infaillible : le Pape

II. L’Église Monarchique Caricaturée

1.) Une déconstruction d’esprit talmudique du Droit Divin positif Révélé

a.) la société divine et humaine qu’est l’Église serait contenue dans la société juridique

b.) Et ce « sujet matériel » catholique est interprété en « sujet » d’une pseudo-monarchie

2.) La dissolution idéologique pratiquée par les traditionalistes

a.) Examinons le procédé « juridiste »

b.) Voici ce que l’Église oppose

c.) comparaison avec les « squatters »

3.) Un constructivisme d’esprit talmudique appliqué au Droit Divin

a.) Rappelons un précédent religieux funestement fondateur

b.) Considérons ensuite le processus théologique en jeu

c.) Un exemple des procédés séducteurs de La Question

III. L’église Conciliaire

IV. Le Droit Divin Profané par les Conciliaires

1.) Un réflexe primitif : dénier le défi du réel Révolutionnaire

2.) Le présupposé irrationnel et sectaire niant le Magistère de l’Église

3.) L’abolition de toute raison dans la machination entreprise

4.) Une exégèse des auteurs, spécieusement idéologique

5.) La manipulation idéalisatrice

6.) Le Droit divin positif (surnaturel) est corrompu en légalisation positive (humaine) de la doctrine et des rites

7.) Une implicite exégèse mythologisatrice de la Fondation de l’Église

8.) La ruse du diagnostic anachronique de la situation présente

9.) La diabolisation des catholique semper idem antilibéraux

V. Après Vatican d’Eux

A.) Respecter les faits, leur appliquer une logique adéquate, afin de les qualifier « théo-logiquement »

B.) Assujettir la situation factuelle de l’Église au Droit Divin positif

C.) Le raisonnement conforme à la théologie catholique en conséquence

D.) Où est, en pratique ET en théorie, la succession Apostolique aujourd’hui ?

I. Dans l’ordre de la réalité éclipsée de l’Église

II. Dans l’ordre de la réalité faussement apparente de l’Église Catholique qui est celle de la réalité, intruse et simulée, de l’entité Conciliaire

 

 

 


[1] Paroushim de peroushim, mot hébreu qui se traduit « les séparés ». («séparés» des mécréants [du reste], bouffis d’orgueil) ; le mot désigne alors par extension soit un hypocrite, soit un formaliste content de soi et jugeant les autres !

Les Paroushim sont les inventeurs de la religion de l’interprétation !
qui ont remplacé la religion hébraïque qui était vouée à annoncer et attendre NSJC, par leur interprétation (Talmud) oral d’abord puis a été écrit, et ensuite commenté à l’infini.

Par référence les modernistes et les conciliaires, à la suite des protestants continu le même esprit, le même système, et la même religion !

Nos amis tradis de La Question constituent une variation ou un version réactionnaire de cette erreur.
Ils interprètent et substituent leur interprétation à une situation de fait que subit l’Église par l’éclipse !