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Archive for the ‘postconciliaire’ tag

“La” Montini, “Paul VI”, le pédo-criminel…
béatifié pour confirmer Vatican II

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2014-05-10 Radio Vatican : 

L’antipapeanti-ChristPaul VI, à la tête de l’église [secte] Conciliaire de 1963 à 1978, sera béatifié le 19 octobre prochain…

 Montini-Paul 6, diabolique

 

Ce que nous subodorions et/ou sachions depuis très longtemps…

Laurent Glauzy nous le confirme dans deux documents intéressants sur la tribu pédo-criminelle « sabatéïste » de « haut vol » ayant (eu) ses quartiers au sein du Vatican :

Paul VI, le pédo-criminel : révélations d’un ancien agent des services de renseignement du Vatican

par Laurent Glauzy

Posté le Dimanche 27 avril 2014 | Vatican, par Laurent Glauzy

 

À l’heure où la « Synagogue de Satan » propose la canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II, il est nécessaire de comprendre que Rome ou Vatican II n’est pas l’Église de Notre Seigneur Jésus-Christ (Saïd Issa) mais un refuge de Francs-maçons et de pédophiles. Par conséquent, toutes ses canonisations n’ont aucune valeur. Elles sont nulles. L’Église a besoin des conversions pour retrouver sa Gloire.

Représentation de Paul VI

Représentation de Paul VI (1897-1963), « pape » judéo-pédophile, portant le pentacle sur sa main gauche (porte du bien du mal au Vatican).

Les écrits qui vont suivre sont tirés de Don Luigi Villa qui fit l’objet de six tentatives d’attentat quand Paul VI devint pape.

Don Luigi Villa, le « fils spirituel » de Padre Pio, est décédé le 18 novembre 2012, à l’âge de 94 ans. Prêtre originaire du nord de l’Italie, docteur en théologie, il fut directeur-fondateur du mensuel Chiesa Viva, paru la première fois en septembre 1971. En 1956, l’abbé Villa rencontra Padre Pio à San Giovanni Rotondo. Le « prêtre aux stigmates du Christ » lui demanda de se consacrer à la défense de l’Église contre la Franc-maçonnerie. Le pape Pie XII approuva la mission. L’abbé Villa fut placé sous la direction des cardinaux Alfredo Ottaviani, préfet du Saint-Office, Pietro Parente et Pietro Palazzini. Ces hommes d’Église de grande intégrité morale devaient communiquer de nombreux secrets à l’abbé Villa remplissant la fonction d’agent de renseignement contre les loges.

Don Luigi Villa

Don Luigi Villa

Le 21 juin 1963, le Cardinal Montini, contre lequel Padre Pio et le Cardinal Ottaviani avaient mis en garde l’abbé Villa, fut élu Pape, sous le nom de Paul VI. Luigi Villa qui était d’un courage sans pareil, décrivit les origines juives de ce “pape”, et publia des photographies inédites de la tombe de sa mère Judith Montini, née Aghitsi, ornée de représentations maçonniques. Don Luigi Villa qui, en outre, n’hésitait pas à afficher des positions révisionnistes, mena son dernier et plus long combat contre la béatification de Paul VI.

C’est en hommage à ce prêtre particulièrement courageux que ce dossier est proposé à partir des travaux qu’il livra dans sa trilogie contre Montini : Paolo VI. Beato ? (Paul VI. Bienheureux ?), Paolo VI. Processo a un Papa (Paul VI. Procès à un pape), La Nuova Chiesa di Paolo VI (La nouvelle Église de Paul VI) et de la parution de Chiesa Viva d’avril 2013 s’appuyant sur des témoignages d’auteurs et des enquêtes personnelles.

 

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Written by Cave Ne Cadas

mai 13th, 2014 at 10:17 pm

Posted in Canonisation,cloaque d’impureté,dégénérés moraux,Don Villa,église Conciliaire,Laurent Glauzy,Vatican d'Eux

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F$$PX-ROME : On fait une pause… et on se revoit plus tard…

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Le monde des médias catholiques était devenu subitement bien attentif au sort de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. Pas un jour ne se passait sans que nouvelles et rumeurs ne soient relayées par la presse et les réseaux sociaux pour nous tenir au courant de ce qu’il advenait des disciples de Mgr Lefèbvre et de leurs négociations avec Rome.  L’exercice tenté par la Rome conciliaire ressemble assez à un grand écart : d’une part, tendre la main à la FSSPX, d’autre part, rassurer les tenants de la ligne postconciliaire attachés aux « précieux acquis » de Vatican II. Ces contorsions romaines parviendront-elles à marier ce qui semble être l’eau de la tradition antéconciliaire avec le feu de la révolution postconciliaire ? C’est comme si Louis XVI, en 1791, avait voulu réconcilier les partisans de l’Ancien Régime avec les membres de l’Assemblée Législative. Malheureusement, on sait comment la suite s’est déroulée.

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* * *

Une réconciliation bien difficile

Comme prévu, il ne semble pas que les choses risquent de s’arranger aujourd’hui entre Rome et Écône… Le communiqué qui suit, et la réaction du Vatican, le confirment :

Déclaration du chapitre général de la Fraternité Saint-Pie X du 14 juillet 2012 (SOURCE)


 

Comme l’annonçait le communiqué de la Maison générale de la Fraternité Saint-Pie X, du 14 juillet 2012, les membres du Chapitre général ont adressé à Rome une déclaration commune. Elle est rendue publique aujourd’hui.

Lors de l’entretien paru dans DICI, le 16 juillet, Mgr Bernard Fellay, indiquait que ce document était « l’occasion de préciser la feuille de route (de la Fraternité Saint-Pie X) en insistant sur la conservation de (son) identité, seul moyen efficace pour aider l’Eglise à restaurer la Chrétienté ». « Car, ajoutait-il, le mutisme doctrinal n’est pas la réponse à cette ‘apostasie silencieuse’ que même Jean-Paul II constatait, en 2003. »

A la fin du Chapitre général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, réunis auprès du tombeau de son fondateur vénéré Mgr Marcel Lefebvre, et unis à son Supérieur général, nous les participants, évêques, supérieurs et anciens de cette Fraternité, tenons à faire monter vers le ciel nos actions de grâce les plus vives pour les quarante-deux ans de protection divine si merveilleuse sur notre œuvre au milieu d’une Eglise en pleine crise et d’un monde qui s’éloigne de jour en jour de Dieu et de sa loi.

Nous exprimons notre profonde gratitude à tous les membres de cette Fraternité, prêtres, frères, sœurs, tertiaires, aux communautés religieuses amies ainsi qu’aux chers fidèles pour leur dévouement quotidien et leurs ferventes prières à l’occasion de ce Chapitre qui a connu des échanges francs et un travail très fructueux. Tous les sacrifices, toutes les peines acceptées avec générosité ont certainement contribué à surmonter les difficultés que la Fraternité a rencontrées ces derniers temps. Nous avons retrouvé notre union profonde en sa mission essentielle : garder et défendre la foi catholique, former de bons prêtres et œuvrer à la restauration de la chrétienté. Nous avons défini et approuvé des conditions nécessaires pour une éventuelle normalisation canonique. Il a été établi que, dans ce cas, un chapitre extraordinaire délibératif serait convoqué auparavant. Mais n’oublions jamais que la sanctification des âmes commence toujours en nous-mêmes. Elle est l’œuvre d’une foi vivifiée et opérante par la charité selon la parole de Saint Paul : « Car nous n’avons pas de puissance contre la vérité ; nous n’en avons que pour la vérité » (II Cor., XIII, 8) et encore : « Le Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle… afin qu’elle soit sainte et immaculée » (cf. Eph. V, 25 s.).

Le Chapitre estime que le premier devoir de la Fraternité dans le service qu’elle entend rendre à l’Eglise est celui de continuer, avec l’aide de Dieu, à professer la foi catholique dans toute sa pureté et intégrité, avec une détermination proportionnée aux attaques que cette même foi ne cesse de subir aujourd’hui.

C’est pourquoi il nous semble opportun de réaffirmer notre foi dans l’Eglise catholique et romaine, seule Eglise fondée par Notre Seigneur Jésus-Christ, en dehors de laquelle il n’y a pas de salut ni de possibilité de trouver les moyens qui y mènent ; dans sa constitution monarchique, voulue par Notre Seigneur, qui fait que le pouvoir suprême de gouvernement sur toute l’Eglise revient au pape seul, vicaire du Christ sur terre ; dans la royauté universelle de Notre Seigneur Jésus-Christ, créateur de l’ordre naturel et surnaturel, auquel tout homme et toute société doit se soumettre.

Pour toutes les nouveautés du Concile Vatican II qui restent entachées d’erreurs et pour les réformes qui en sont issues, la Fraternité ne peut que continuer à s’en tenir aux affirmations et enseignements du Magistère constant de l’Eglise ; elle trouve son guide dans ce Magistère ininterrompu qui, par son acte d’enseignement, transmet le dépôt révélé en parfaite harmonie avec tout ce que l’Eglise entière a toujours cru, en tout lieu.

Egalement la Fraternité trouve son guide dans la Tradition constante de l’Eglise qui transmet et transmettra jusqu’à la fin des temps l’ensemble des enseignements nécessaires au maintien de la foi et au salut, en attendant qu’un débat ouvert et sérieux, visant à un retour des autorités ecclésiastiques à la Tradition, soit rendu possible.

Nous nous unissons aux autres chrétiens persécutés dans les différents pays du monde qui souffrent pour la foi catholique, et très souvent jusqu’au martyre. Leur sang versé en union avec la Victime de nos autels est le gage du renouveau de l’Eglise in capite et membris, selon ce vieil adage « sanguis martyrum semen christianorum ».

« Enfin nous nous tournons vers la Vierge Marie, elle aussi jalouse des privilèges de son divin Fils, jalouse de sa gloire, de son Règne sur la terre comme au Ciel. Combien de fois elle est intervenue pour la défense, même armée, de la Chrétienté contre les ennemis du règne de Notre Seigneur ! Nous la supplions d’intervenir aujourd’hui pour chasser les ennemis de l’intérieur qui tentent de détruire l’Eglise plus radicalement que les ennemis de l’extérieur. Qu’elle daigne garder dans l’intégrité de la foi, dans l’amour de l’Eglise, dans la dévotion au successeur de Pierre, tous les membres de la Fraternité Saint-Pie X et tous les prêtres et fidèles qui œuvrent dans les mêmes sentiments, afin qu’elle nous garde et nous préserve tant du schisme que de l’hérésie.

« Que saint Michel archange nous communique son zèle pour la gloire de Dieu et sa force pour combattre le démon.

« Que saint Pie X nous fasse part de sa sagesse, de sa science et de sa sainteté pour discerner le vrai du faux et le bien du mal, dans ces temps de confusion et de mensonge. » (Mgr Marcel Lefebvre, Albano, 19 octobre 1983).

Ecône, le 14 juillet 2012

… et d’après le Vatican Information Service :

« La Salle de Presse du Saint-Siège a diffusé en début d’après-midi le communiqué suivant : « Le Chapitre général de la Fraternité sacerdotale St.Pie X, qui s’est récemment tenu, a publié une déclaration sur la possible normalisation de ses relations canoniques avec le Saint-Siège. Bien que publiée, cette prise de position reste un document interne de débat entre les membres de la société. Si le Saint-Siège en prend acte, il attend la communication officielle que la Fraternité St.Pie X a annoncée en vue de la poursuite du dialogue avec la Commission pontificale Ecclesia Dei« 

http://visnews-fr.blogspot.fr/2012/07/fraternite-saint-pie-x.html

* * *

Aux calendes grecques…

C’est l’impression que Menzinguen veut donner… Mais en réalité c’est reculer… pour mieux sauter… (dans l’abîme conciliaire)

On aura lu plus haut la « déclaration commune » publiée par le Chapitre de la Fraternité Saint-Pie X ce 19 juillet en conclusion de ses assises. Qu’en retenir ?

Chasser les ennemis de l’intérieur

Le thème récurrent du martyre est évidemment repris : « Nous nous unissons aux autres chrétiens persécutés dans les différents pays du monde qui souffrent pour la foi catholique, et très souvent jusqu’au martyre. »

Le texte se termine sur un appel à l’intercession de la Vierge Marie de saint Michel et de saint Pie X « pour chasser les ennemis de l’intérieur qui tentent de détruire l’Eglise plus radicalement que les ennemis de l’extérieur ».

Mais plutôt qu’une attaque frontale contre Rome qui semble être suffisante pour rafraîchir toute velléité de rapprochement à court terme… C’est encore une fois l’annonce des Purges à l’intérieur de la F$$PX…

* * *

ZF12071905 – 19-07-2012
Permalink: http://www.zenit.org/article-31463?l=french

Le dialogue reste ouvert entre le Saint-Siège et Saint-Pie X

Au terme du chapitre général, une déclaration « interne »

Anita Bourdin

ROME, jeudi 19 juillet 2012 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège redit son espérance dans le dialogue entre la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X et la Commission « Ecclesia Dei », présidée par Mgr Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, épaulé par le vice-président, Mgr Augustine Di Nioa, o.p.

Il précise le statut d’une déclaration de la Fraternité, à l’issue de son Chapitre général, qui s’est tenu en Suisse à Écône, du 10 au 14 juillet, et d’où Mgr Richard Williamson a été exclu. Cette déclaration publiée le 19 juillet est, pour le Saint-Siège, un document « interne ».

« Le Chapitre général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, qui s’est conclu ces derniers jours, a publié une déclaration à propos de la possibilité d’une normalisation canonique de la relation entre la Fraternité et le Saint-Siège. Bien qu’elle ait été rendue publique, une telle déclaration reste avant tout un document interne, pour l’étude et la discussion entre les membres de la Fraternité », indique le Saint-Siège.

Le Saint-Siège lève ainsi le doute semé par les déclarations de la Fraternité sur la poursuite du dialogue, en disant : «  Le Saint-Siège a pris acte de cette déclaration, mais il continue d’attendre la communication officielle annoncée de la part de la Fraternité sacerdotale, pour la poursuite du dialogue entre la Fraternité et la Commission « Ecclesia Dei ». »

Dans cette déclaration, la Fraternité Saint-Pie X redit ses réticences quant au Concile Vatican II : « Pour toutes les nouveautés du Concile Vatican II qui restent entachées d’erreurs et pour les réformes qui en sont issues, la Fraternité ne peut que continuer à s’en tenir aux affirmations et enseignements du Magistère constant de l’Eglise ».

Mais surtout, elle déclare avoir « défini et approuvé des conditions nécessaires pour une éventuelle normalisation canonique. Il a été établi que, dans ce cas, un chapitre extraordinaire délibératif serait convoqué auparavant ».

(Ndlr : cet article a été élaboré avec la contribution d’éléments du blogue BELGICATHO)

Déclaration de l’abbé Eric Julien Laurent Jacqmin (FSSPX)

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Nous avions reçu le texte de l’abbé Jacqmin – présenté ci-dessous – il y à trois semaines mais l’actualité de crise de la fsspx ayant été foisonnante, nous n’avons pas encore pu le publier. Il vient se rajouter à la liste d’opposition à l’accord fsspx-rome

L’abbé Eric Jacqmin, Belge (un prêtre flamand de la FSSPX), a été ordonné par la Fraternité Saint-Pie X en 1995 à Écône, en Suisse. Il a travaillé aux Pays-Bas, en Lituanie, à Varsovie – Pologne–, et est actuellement Aumônier du Carmel du Sacré Cœur à Quiévrain (Religieuses Carmélites Déchaussées). Ce Carmel a été fondé en 1977 par Mgr Lefebvre (†) et sa sœur, la Révérende Mère Marie-Christiane du Saint-Esprit (†), et Monsieur le Curé Paul Schoonbroodt (†).

 

* * *

M

Accord pratique de la FSSPX avec Rome sans conversion

Arguments

Comme tous mes confrères dans la FSSPX, certainement j’aimerai bien, comme je l’ai fait jusqu’à présent, d’obéir à mes supérieurs, mais dans l’affaire actuelle, j’ai des doutes sérieuses que le Bien Commun soit bien servi.

1        Mgr. Fellay motive la décision d’aller en avant avec Rome jusqu’à un accord, dans l’introduction

“Mot du Supérieur général” dans « Cor Unum » (mars 2012) :

  • p.8 : « Nous ne croyons plus possible l’action du ‘rouleau compresseur’.. »
  • p.6-7 : le jeune clergé est ouvert à la Tradition, nous pourrions les récupérer plus facilement :
    • considérations :
      • mais il y a une longue route à aller : ils n’ont que peu de bagage, ont subi une déformation profonde.
      • et ils sont difficiles à convertir totalement : (preuve les contacts avec de jeunes prêtres que j’ai eus les dernier temps : de bonne foi, j’espère, et en admiration pour la Tradition, mais engourdis dans l’erreur).

2        Un aveu est une preuve. Mgr. Fellay avoue que pour le bien de la FSSPX il faut mieux ne pas faire un accord avec Rome. Avec cela tout est dit. Nous choisissons pour le bien commun de la FSSPX, c’est évident, c’est la cause finale de toute société. Mais incompréhensiblement, Mgr Fellay préfère la volonté du pape, contre ce qu’il connaît comme le Bien Commun de la FSSPX :

14.04.2012, Mgr Fellay, lettre aux trois évêques : « Qu’il soit noté au passage que nous n’avons pas cherché un accord pratique. Cela est faux. Nous n’avons pas refusé a priori, comme vous le demandez, de considérer l’offre du pape. Pour le bien commun de la Fraternité, nous préférions de loin la solution actuelle du statu quo intermédiaire, mais manifestement, Rome ne le tolère plus. »

3        Mgr. Fellay a dit le 11 mai 2012 devant CNS  « I cannot exclude that there might be a split. » : « je ne peux pas exclure qu’il y ait  une scission (dans la FSSPX) ».  Selon Aristote l’unité est un des plus grands biens d’une société.

4        Même si Mgr. Fellay avait raison, alors encore un bon chef n’avance pas, avant d’avoir vérifié que la plus grande partie saine le suit : ce n’est pas le cas actuellement…une très grande partie n’est pas d’accord, avec trois évêques.

5        Règles du ‘Discernement des esprits’ : cette décision met le trouble et le désaccord dans la FSSPX. C’est un mauvais signe.

6        Après ce pape, qui a 85 ans, viendra un autre ; la pendule hégélienne postconciliaire s’en ira probablement vers l’autre coté : le progressisme. Et alors qui va nous protéger ?

7        Mgr. Fellay déclare à plusieurs reprises que le Pape est si bon et bien intentionné envers la tradition. À part la constatation que cela est un argument subjectif et donc faible, il est surtout très dangereux. Le pape actuel, en favorisant la Tradition mais ne condamnant pas le progressisme (voir liste en bas *), fonctionne en effet comme un moderniste achevé :

1e preuve : Preuve : lisons « Pascendi Dominici Gregis » de St Pie X (8 septembre 1907) :

« n°.36 … Disons donc, pour rendre pleinement la pensée des modernistes, que l’évolution résulte du conflit de deux forces, dont l’une pousse au progrès, tandis que l’autre tend à la conservation. La force conservatrice, dans l’Église, c’est la tradition, et la tradition y est représentée par l’autorité religieuse (A). Ceci, et en droit et en fait : en droit, parce que la défense de la tradition est comme un instinct naturel de l’autorité ; en fait, parce que, planant au-dessus des contingences de la vie, l’autorité ne sent pas, ou que très peu, les stimulants du progrès. La force progressive, au contraire, qui est celle qui répond aux besoins, couve et fermente dans les consciences individuelles, et dans celles-là surtout qui sont en contact plus intime avec la vie. Voyez-vous poindre ici, Vénérables Frères, cette doctrine pernicieuse qui veut faire des laïques, dans l’Église, un facteur de progrès ? Or, c’est en vertu d’une sorte de compromis et de transaction entre la force conservatrice et la force progressive que les changements et les progrès se réalisent  (B)… »

Conclusion : selon les modernistes c’est tout à fait normal que le pape soutienne la Tradition

– voir texte en gras (A) POUR faire progresser l’évolution moderniste dans l’Église : voir texte en gras ci-dessus (B).

On le voit bien dans la vie du pape actuel. Comme théologien, Jozef Ratzinger était dans le « parti progressif » néo-moderniste, et maintenant, comme autorité (Préfet et ensuite Pape) il convient qu’il favorise la tradition, selon cette règle moderniste ci-dessus. En effet, le pape ne s’est pas converti à la Tradition, car il a réédité après son élection de pape toutes ses œuvres de théologien erronées, sans les corriger et il vient de refuser nos arguments de Tradition dans les discussions théologiques. Il favorise seulement la Tradition, pour faire avancer le progrès hégélien. Absit !

Le pape n’est pas convertit : la liste des faits qui le prouvent est longue :

– 21.10.2007 : Réunion interreligieuse de Naples ;

– 28.04.2008 : Visite de la synagogue de New York ;

– 15.07.2008 : J.M.J. de Sydney avec sa liturgie « inculturée » et ses rituels païens ;

– 12.05.2009 : Visite de la mosquée du Dôme de Jérusalem ;

– 12.05.2009 : Rituel juif au Mur des lamentations ;

– 17.01.2010 : Visite à la synagogue de Rome ;

– 14.03.2010 : Participation active au culte luthérien à Rome ;

– 01.05.2011 : Béatification de Jean-Paul II ;

– 27.10.2011 : Réitération du scandale d’Assise ;

– 2012 : les discussions théologiques démontrent la contradiction entre les pensées de Rome et la Tradition.

Rappelons-nous aussi :

~        la prière commune avec des imams dans la Mosquée bleue d’Istanbul le 30 novembre 2006,

~        sa rencontre cordiale avec une « femme prêtre » anglicane à l’abbaye de Westminster le 17 septembre 2010,

~        l’invitation au Vatican d’un groupe homosexuel nommé « Gay Circus » le 15 décembre 2010, qui exécuta devant lui une chorégraphie d’invertis.

~        Benoît XVI a refusé de baiser le crucifix le Vendredi saint, au cours de la liturgie de l’ « adoration » de la croix, en 2009, 2010 et 2011 (nous ne savons ce qu’il est advenu en 2012).

~        “L’Osservatore Romano” (français) n°3229 du 29 mars 2012, p.17 : Le pape Benoît XVI dans son homélie lors de la messe sur la place de la Révolution à La Havane (Cuba), le 28-03, y prône toujours la liberté religieuse pour tous les “croyants”, qui « alimente l’espérance en un monde meilleur » (…) « Quand l’Église souligne ce droit (à la liberté religieuse), elle ne réclame aucun privilège. »

 

Dans le même sens Mgr. Fellay déclare que la solution proposée par Rome n’est pas un piège (lettres aux évêques p.3), or il y a des preuves du contraire :

2e preuve : Des aveux

2001 : Un adage juridique dit qu’« un aveu est une preuve ».

Dans deux entrevues, a “Il Giornale” et à “l’Avvenire” – à l’occasion de la présentation de son livre « L’esprit de la liturgie » – le cardinal Ratzinger soutenait qu’on était encore loin de l’accord, et il attribuait la faute de ce retard à la clôture de débats venant de la Fraternité.

Voir DICI n°.2 du 6 avril 2001, qui donne le texte d’une interview du Cardinal R. au journal italien “Il Giornale” le lundi 3 avril 2001. Je reprends seulement l’essentiel du texte :

1) Le Cardinal Ratzinger dit concernant la FSSPX : « Le chemin est encore long. Je dois dire qu’il y a un fort endurcissement dans le mouvement lefebvriste ; je remarque qu’ils sont renfermés sur eux-mêmes, et cela rend problématique le processus de réconciliation, au moins à brève échéance. »

« Les disciples de Monseigneur Lefebvre ont mal accepté la réforme liturgique post-conciliaire (…) »…

2) Question de IG : « Quelle démarche les lefebvristes doivent-ils réaliser pour se rapprocher du Saint Siège ? »

Le Cardinal Ratzinger de répondre :

« Reconnaître que la liturgie du Concile est toujours la même liturgie de l’Église, qu’elle n’est pas une autre chose. Reconnaître que l’Église rénovée du Concile n’est pas une autre Église, mais est toujours la même Église qui vit et se développe. »

Le but des négociations est donc que nous acceptions le NOM, la liturgie postconciliaire et la nouvelle ecclésiologie (« subsistit in » etc.). Le but est donc carrément mauvais. Numquam possumus.

3) Question de IG : « Que pouvons-nous faire pour aller à leur rencontre ? »

Réponse du Cardinal Ratzinger :

« Nous devons faire notre possible pour attirer ces frères et sœurs, pour leur rendre la confiance qu’ils n’ont plus. À l’intérieur de l’Église une blessure se guérit mieux : si la confrontation se déroule à l’extérieur, la distance risque au contraire de s’élargir ».

« Nous devons reconnaître que, par la liturgie traditionnelle de Saint Pie V, ils sont toujours dans la tradition ecclésiale commune. Nous devons être généreux pour permettre que la tradition chrétienne commune s’exprime dans des formes rituelles différentes. C’est un chemin de réconciliation difficile, comme il arrive souvent dans un conflit familial. Nous devons poser un point de départ dans le processus de réconciliation. »

Le moyen pour parvenir au but est par le moyen de générosité. Être généreux, c’est-à-dire : ouvrir son cœur, reconnaître, permettre, poser un point de départ, processus de réconciliation.

En pratique : la création d’une administration apostolique etc. sont le moyen généreux concret pour arriver au but.

Conclusion : Franchement, de vouloir parvenir à un mauvais but (ce but est avoué : de nous faire accepter les erreurs de Vatican II) par le moyen de générosité, cela s’appelle une manœuvre.

À l’époque, Monseigneur Lefebvre l’avait déjà vu concernant la Fraternité Saint Pierre, il leur avait donné dix ans (de « générosité »)…

Dommage que Campos etc. sont tombé dans ce même piège. Chez l’IPB cela parait déjà après 5 ans…

3e Ad confirmandum : un autre aveu de Pape Benoit XVI : « ce Motu proprio est simplement un acte de tolérance »

Le 12 septembre 2008, dans l’avion qui le mène en France, Benoît XVI confirme publiquement son intention :  « ce Motu proprio (« Summorum Pontificorum » du 7 juillet 2007) est simplement un acte de tolérance »..« Il n’y a aucune opposition entre la liturgie renouvelée par le Concile Vatican II et cette liturgie »…. D’une partie les amis de l’ancienne liturgie peuvent et doivent connaître les nouveaux saints, les nouvelles préfaces de la liturgie, etc Dans ce sens, il me semble qu’il y a un enrichissement réciproque et c’est clair que la liturgie renouvelée est la liturgie ordinaire de notre temps. Merci. » Source : Zenit  ZF08091310 – 13-09-2008: http://www.zenit.org/article-18792?l=french

4e Lourdes le 14 septembre 2008 devant l’ensemble des évêques de France,

Benoît XVI-Ratzinger a continué à expliciter sa pensée, devant les ‘évêques’ de France, selon le même fil directeur : celui de l’absorption du groupuscule traditionaliste au sein de l’église conciliaire, au nom de la même tolérance :  « … J’ai été amené à préciser, dans le Motu proprio Summorum Pontificum, les conditions d’exercice de cette charge, en ce qui concerne la possibilité d’utiliser aussi bien le missel du bienheureux Jean XXIII (1962), que celui du Pape Paul VI (1970). …Je mesure les difficultés qui sont les vôtres, mais je ne doute pas que vous puissiez parvenir, en temps raisonnable, à des solutions satisfaisantes pour tous, afin que la tunique sans couture du Christ ne se déchire pas davantage… Efforçons-nous donc toujours d’être des serviteurs de l’unité ! »

Soyons prudents. C’est l’ « unité dans …Vatican II » : il y a deux messes, car il y a deux groupes, il faut le conflit pour engendrer le progrès et l’évolution (cfr.Pascendi n° 36 ci-dessus) : la réforme de la réforme, « la Messe de Sainte Thèse » (c’est-à-dire selon Hégel le conflit utile et nécessaire entre une thèse et une antithèse engendre une « synthèse » qui fait progresser et évoluer).

« Personnellement, j’allais avec la méfiance… J’ai toujours eu un sentiment de méfiance et je dois avouer que j’ai toujours la pensée que tout ce qu’ils font, c’est pour arriver à nous réduire à accepter le Concile et à accepter les réformes postconciliaires » (Mgr Lefebvre, 1988).

5e Nous ne ferons pas ce que nous voudrions.

Preuve : 08/06/2012 Dici :

DICI : Une prélature personnelle est la structure canonique que vous avez indiquée dans de récentes déclarations. … êtes-vous disposé à accepter que les œuvres à venir ne soient possibles qu’avec la permission de l’évêque dans les diocèses où la Fraternité Saint-Pie X n’est pas actuellement présente ?

Mgr Fellay «  …. Il reste vrai – comme c’est le droit de l’Église – que pour ouvrir une nouvelle chapelle ou fonder une œuvre, il serait nécessaire d’avoir la permission de l’ordinaire local. Nous avons bien évidemment présenté à Rome combien notre situation actuelle était difficile dans les diocèses, et Rome est encore en train d’y travailler. Ici ou là, cette difficulté sera réelle, mais depuis quand la vie est-elle sans difficulté ? … »

6e Remarque importante :

Puisque le bien commun est en jeu (l’unité de la Fraternité, la préservation certaine du dépôt de la foi), il semble utile de poser quelques principes fondamentaux à ce sujet :

1) Citation de  « Cor Unum » n° 85, page 26 :

 Motions [et vœux] du Chapitre général – I.1. Relations avec Rome 

« Au cas où un accord avec le Saint Siège était sérieusement envisagé, un chapitre général extraordinaire serait convoqué pour traiter de la question. »

2) Citation de Raoul Naz “Traité de droit canonique”, T 1, n° 816,

« 1° Chapitres » :

« le chapitre général a plus de pouvoirs que le supérieur général.

Il peut porter des lois ou au moins prendre des mesures qui doivent rester en vigueur jusqu’au chapitre suivant. »

Naz ne donne pas des restrictions à ces deux principes. Il donne une référence au Dictionnaire de Droit Canonique qui confirme par toute l’histoire des familles religieuses dans l’Église à travers les siècles.

3) Conclusion absolument évidente :

De par l’autorité suprême de et dans la FSSPX un chapitre doit avoir lieu pour traiter de la question d’un accord prochain éventuel avec Rome.

Le texte encadré est vérifié et approuvé par un official de la FSSPX.

La Tradition donne ce principe qu’on peut résumer ainsi : « Un Chapitre Général a les pouvoirs suprêmes dans une société de droit d’Église. Par conséquent il a les pouvoirs et le grave devoir d’élire ou de destituer toute personne d’autorité selon les exigences du Bien Commun et de vérifier et sanctionner de la fidélité aux Fondateur, à la Règle, aux Constitutions et Statuts des Chapitres Généraux passés ».

7e « Mortalium Animos »

Un accord subit « FSSPX avec Rome sans conversion » est tout à fait selon la doctrine de Vatican II, qui préconise une « pastorale d’unité avec tout le monde sans conversion » (Nostra Aetate, l’ « esprit d’Assise », le nouvel œcuménisme) condamnée par « Mortalium Animos ».

8e Mgr Lefebvre

Conférence à Flavigny, en décembre 1988 Extrait “Fideliter” n° 68 (mars 1989) p. 16 :

« Nous devons être indemnes de compromission tant à l’égard des sédévacantistes qu’à l’égard de ceux qui veulent absolument être soumis à l’autorité ecclésiastique.

Nous voulons demeurer attachés à Notre Seigneur Jésus-Christ. Or Vatican II a découronné Notre Seigneur. Nous, nous voulons rester fidèles à Notre Seigneur roi, prince et dominateur du monde entier. Nous ne pouvons rien changer à cette ligne de conduite.

Aussi quand on nous pose la question de savoir quand il y aura un accord avec Rome, ma réponse est simple : quand Rome « recouronnera » Notre Seigneur Jésus-Christ. Nous ne pouvons être d’accord avec ceux qui découronnent Notre Seigneur. Le jour où ils reconnaîtront de nouveau Notre Seigneur roi des peuples et des nations, ce n’est pas nous qu’ils auront rejoint, mais l’Église catholique dans laquelle nous demeurons. »

+ Marcel LEFEBVRE, Flavignv, décembre 1988

Conférence à Sierre (Suisse) le 27 XI 1988 Extrait du “Fideliter” n° 89 (sept. 1992) p.12 :

« C’est l’apostasie générale, c’est pourquoi nous résistons, mais les autorités romaines voudraient que nous acceptions cela. Quand j’ai discuté avec elles à Rome, elles voulaient que je reconnaisse la liberté religieuse comme le cardinal Béa. Mais j’ai dit non, je ne peux pas. Ma foi est celle du cardinal Ottaviani fidèle à tous les papes, et non cette doctrine nouvelle et toujours condamnée.

Voilà ce qui fait notre opposition, et c’est pourquoi l’on ne peut pas s’entendre. Ce n’est pas tant la question de la messe, car la messe est justement une des conséquences du fait qu’on a voulu se rapprocher du protestantisme et donc transformer le culte, les sacrements, le catéchisme, etc…

La vraie opposition fondamentale est le Règne de Notre Seigneur Jésus-Christ. « Opportet Illum regnare », nous dit saint Paul. Notre Seigneur est venu pour régner. Eux disent non. Et nous, nous disons oui, avec tous les papes. Notre Seigneur n’est pas venu pour être caché à l’intérieur des maisons sans en sortir. Pourquoi les missionnaires, dont tant se sont faits massacrer ? Pour prêcher que Notre Seigneur Jésus-Christ est le seul vrai Dieu, pour dire aux païens de se convertir. Alors les païens ont voulu les faire disparaître, mais eux ils n’ont pas hésité à donner leur vie pour continuer à prêcher Notre Seigneur Jésus-Christ. Alors maintenant, il faudrait faire le contraire, dire aux païens « votre religion est bonne, conservez-la pourvu que vous soyez de bons bouddhistes, de bons musulmans ou de bons païens ! » C’est pour cela que nous ne pouvons pas nous entendre avec eux, car nous obéissons à Notre Seigneur disant aux apôtres :  Allez enseigner l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre » .

C’est pourquoi il ne faut pas s’étonner que nous n’arrivions pas à nous entendre avec Rome. Ce ne sera pas possible tant que Rome ne reviendra pas à la foi dans, le règne de Notre Seigneur Jésus-Christ, tant qu’elle donnera l’impression que toutes les religions sont bonnes. Nous nous heurtons sur un point de la foi catholique, comme se sont heurtés le cardinal Béa et le cardinal Ottaviani, et comme se sont heurtés tous les papes avec le libéralisme. C’est la même chose, le même courant, les mêmes idées et les mêmes divisions à l’intérieur de l’Église. »

Ave Maria, ora pro nobis.

Sacré Cœur de Jésus ayez pitié de nous.

Abbé Eric Julien Laurent Jacqmin +