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Mons. Andrés Morello : In Memoriam S. Excia. Robert Fidelis McKenna O.P.

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Monseñor Andrés Morello nous adresse, pour publication, les deux Lettres suivantes :

 

Compañía de Jesús y de María
Monasterio Nuestra Señora de Guadalupe

† Monseñor Andrés Morello

 

Son Excellence Monseigneur Robert Fidelis McKenna

 

8 juillet 1927 – 16 décembre 2015

 

Robert Fidelis McKenna O.P.

In Memoriam

 

 

Mgr Robert Fidelis McKenna

 

 

Le seize de ce mois, peu de temps avant la nuit la plus paisible et la plus sacrée de l’histoire, Son Excellence Monseigneur F. McKenna a rendu son âme à Dieu, Seigneur et Juge de chaque homme. Tout ce qui est passager et accidentel, tout les aléas pouvant surgir dans la vie de quelqu’un, tout ce qui est arrivé de grave à la Sainte Église au cours des dernières décennies, tout cela s’est effacé devant l’accès de son âme à l’éternité.

Tout homme – sauf ceux qui furent si intimement proches du Sauveur durant Sa vie mortelle – est redevable à Dieu. Le jugement d’une vie entière et, par-dessus tout, la détermination d’un destin éternel sont des choses qui appartiennent exclusivement à Dieu, mais ceux d’entre nous ayant connu les êtres qui ne sont plus ici-bas et sur lesquels s’est refermé le rideau de l’éternité peuvent du moins porter témoignage, afin que le souvenir des disparus resplendisse dans notre mémoire.

Mgr McKenna fut un prêtre, un évêque, un religieux. Ceux qui ont bénéficié de son sacerdoce savent combien il a œuvré pour soutenir les âmes chrétiennes confiées à ses soins, de même que tous ceux qui recouraient à ses services de près ou de loin. Il fut aussi un évêque qui, pour répondre aux besoins des temps que nous vivons, s’attachait à conserver la Foi intacte face au modernisme, à multiplier les prêtres et à préserver l’épiscopat catholique, contribuant ainsi avec succès à la pérennité de l’Église. Il fut enfin un religieux, et tous ceux d’entre nous qui l’ont connu peuvent témoigner qu’il l’était dans toute sa conduite comme dans sa manière de penser et de travailler. Tant son sacerdoce que son épiscopat furent marqués par son état de religieux, grâce auquel jamais il ne cherchait à se mettre en valeur ou à jouer un rôle de premier plan, se bornant à accomplir ses devoirs au service de la Vérité. Mgr McKenna a œuvré à la préservation du trésor de la vie religieuse avec ses sœurs, en aidant d’autres religieux, en soutenant – aussi longtemps que ses forces le lui permirent – les Dominicains de Lawrence (Massachusets) et en promettant d’aider au maintien de notre famille religieuse, avec tous les autres membres de l’Alliance des Évêques Catholiques (composée des évêques McKenna, Oravec, Vida Elmer, Hesson et Martinez), ce qui témoignait d’une volonté dont nous lui serons toujours reconnaissants.

La vie d’un homme de bien laisse derrière elle des leçons qui restent porteuses d’enseignements alors même que l’intéressé ne nous console plus de sa présence.

Devant son exemple, faisons le bien. Enseignons la bonne doctrine et faisons de notre vie quotidienne le meilleur de nos arguments.

Prions avec confiance pour que l’âme de Mgr McKenna soit dès maintenant et à jamais intimement proche de Dieu. Puisse Notre Seigneur bénir cette âme et toutes les nôtres.

Saint Noël !

Patagonie, 19 décembre 2015

† Mgr Andrés Morello

 

Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)

 

 

*
*     *

 

 

Compañía de Jesús y de María
Monasterio Nuestra Señora de Guadalupe

† Monseñor Andrés Morello

 

À tous les membres de la Compagnie,

à nos fidèles et amis

21 décembre 2015

Saint Thomas, Apôtre

 

Dieu vous bénisse,

Par la grâce de Dieu, nous voici déjà aux portes de Noël, tout près des jours sacrés au cours desquels le Sauveur de l’humanité S’est rapproché de nous.

Ce Noël-ci arrive au milieu d’un monde qui devient chaque jour plus confus, plus violent et plus impitoyable. Ce monde dans lequel un jeu d’intérêts et d’ambitions personnels — dont nous avons une certaine notion, mais qu’il nous est difficile de discerner dans son ensemble — amène beaucoup de gens à parler de paix sans jamais s’efforcer vraiment de travailler à l’instaurer.

La complète inversion des valeurs — tant celles du christianisme que celles du simple bon sens — ne fait qu’ajouter à la violence ambiante. En acceptant des choses qui vont à l’encontre de leur identité, de leur nature et de leur inclination logique, les hommes suivent des voies qui les conduisent automatiquement à l’immodestie et à l’indécence, à la débauche et à l’abjection, comme à la perte de toute sérénité, de toute quiétude, des facultés de sain raisonnement et du respect mutuel.

Dans les relations sociales, on ne voit que confusion et égoïsme, et dans les relations internationales ne règne que l’ambition.

Au lieu d’être le dictateur des normes, le phare servant à écarter les âmes des écueils, l’exemple de la conduite à tenir, l’église officielle s’est ouverte à tous les normes du monde, et en acceptant ces dernières, de même que la manière de parler du monde, elle a perdu la paix, donc aussi l’ordre et la capacité de pacifier comme de mettre de l’ordre.

Parmi toute cette confusion dans les idées, les expressions et la conduite, parmi les non-croyants et même les croyants, la règle suprême est toujours l’Évangile, car c’est lui qui recèle ce qu’il nous faut croire et enseigner, de même que la manière dont nous devons vivre. Tout ce qui nous détourne ou nous sépare de cette règle doctrinale et morale n’est ni chrétien, ni catholique. Il s’agit non seulement d’enseigner ce que Notre Seigneur Jésus-Christ nous a enseigné, mais de le faire fidèlement et avec l’intention et la manière de Jésus-Christ. Son intention était d’honorer Son Père et de sauver les âmes ; Sa manière était évangélique et vertueuse comme celle de nul autre, ce qui Lui permettait de dire : « Apprenez de moi » (saint Matthieu, 11 : 29).

Apprenons la leçon que Notre Seigneur nous a donnée, et comme Lui, traversons cette vie en faisant le bien. (cf. saint Marc, 7 : 27).

Dieu vous bénisse et vous permette de passer un Saint Noël.

† Mgr Andrés Morello

 

Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)

 

 

 

Venite Adoremus !

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La Nativité

 

 

 

Jésus demeure ma joie

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La Nativité

Jésus demeure ma joie

 

Jésus demeure ma joie,
la consolation et la sève de mon cœur;
Jésus me préserve de toute souffrance
Il est la force de ma vie,
le plaisir et le soleil de mes yeux,
le trésor et le délice de mon âme.
Voilà pourquoi je ne laisse pas Jésus
hors de mon cœur et de ma vue.

 

« Jesus bleibet meine Freude »


Johann Sebastian Bach

Jesus bleibet meine Freude,
Meines Herzens Trost und Saft,
Jesus wehret allem Leide,
Er ist meines Lebens Kraft,
Meiner Augen Lust und Sonne,
Meiner Seele Schatz und Wonne;
Darum laß ich Jesum nicht,
Aus dem Herzen und Gesicht.

 

 

Written by Cave Ne Cadas

décembre 25th, 2015 at 12:05 am

Messe de la nuit de Noël de l’anti-pape François Ø avec l’« Et Incarnatus est » de Mozart

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Une petite révolution cette année pour la « messe de minuit » dite à 21 h 30 (!!! comme toujours chez’Eux…) de la basilique Saint-Pierre : on y a entendu le « Et incarnatus est » de Mozart en sus du Credo en grégorien.

 

papeFrançois voulait du Mozart lors de la messe de Noël

 

« Et le Verbe s’est fait chair, et Il a habité parmi nous », proclame Jean (!!! chez’Eux on ne dit plus Saint…) dans le magnifique prologue de son Évangile. À Noël, toute l’attention se porte sur ce mystère central de la foi chrétienne : le Verbe de Dieu s’est fait homme. Le mystère est si profond que le croyant ne peut guère faire plus que garder le silence en le contemplant.

En effet, pendant des siècles, durant la messe, les fidèles devaient s’agenouiller (aujourd’hui ils sont invités à s’incliner chez’Eux…) pendant ces paroles du Credo : « Pour nous, les hommes et pour notre salut, Il descendit du ciel. Par l’Esprit Saint, Il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme » (disent-ils chez’Eux…). En latin, la phrase clé est : « Et incarnatus est » (« Et Il s’est incarné »). papeFrançois a justement évoqué ces paroles, en particulier la merveilleuse interprétation qu’en a faite Wolfgang Amadeus Mozart, dans une de ses grandes œuvres chorales : « En musique, j’aime évidemment Mozart. L’« Et incarnatus est » de sa Messe en Do est indépassable, a-t-il confié l’année dernière dans une interview réalisée par le père Spadaro. Il te conduit à Dieu ! ». La tendre et apaisante façon dont Mozart présente cette partie du Credo est idéale pour Noël, lorsque les pensées se tournent vers l’Enfant sans défense et sa Mère aimante.

Cette partie de la Messe du compositeur dure huit minutes. Une éternité pour beaucoup de gens (chez’Eux…), particulièrement dans notre monde où tout va trop vite. Mais l’antipape la voulait expressément pour la « nuit de Noël » (à 21h 30 chez’Eux…) dans la basilique Saint-Pierre. Et il a demandé à un Autrichien, Manfred Honeck, de la diriger. « Normalement, c’est le chœur de la chapelle Sixtine qui chante la liturgie et le Credo en latin, en grégorien, s’est étonné Manfred Honeck. En fait, j’ai été surpris que le Pape en personne souhaite insérer du Mozart dans le Credo chanté par le Chœur de la Chapelle Sixtine. » Manfred Honeck, 56 ans, dirige l’Orchestre symphonique de Pittsburgh. C’est la soprano israélienne Chen Reiss qui interprèta le « Et incarnatus est ».

Le chef d’orchestre a avoué avoir été intrigué par le choix de ce morceau musical par papeFrançois. « On dirait que c’est un Pape qui voit les choses différemment, a-t-il déclaré. Vous imaginez ? Au Vatican, le chant grégorien n’est pas en usage depuis 50 ou 100 ans, mais depuis des centaines d’années, toujours de la même manière. C’est la première fois, m’a-t-on dit, que l’on utilise Mozart au milieu du chant grégorien, et cela à la demande expresse du Pape. » (…il le prend pour le « Pape », lui !!!)

Manfred Honeck a également été surpris de recevoir un appel du Vatican pour lui proposer de conduire l’orchestre. « ​ Mon manager m’a demandé : « Que fais-tu la nuit de Noël ? » Une demande stupide, ai-je pensé, car il savait parfaitement que je la passerais avec ma famille. Je n’aurais jamais imaginé ne pas être chez moi une nuit de Noël. » Et avant de quitter son paisible village autrichien, il a consulté sa femme et ses six enfants.

Mais, pour le catholique (ou conciliaire ???) qu’il est, diriger un orchestre au Vatican constitua un événement marquant dans une carrière déjà prometteuse. « Être là, au cœur du catholicisme, et célébrer Noël avec le Pape, c’est une chose absolument inouïe pour moi et pour ma famille. Une grande aventure, un moment inoubliable. Je suppose que ce sera un peu plus mouvementé qu’à la maison. Ce sera une expérience mémorable pour moi de pouvoir voir le Pape et participer à la Messe dans les lieux où ont été Pierre et Paul. »

François a fait peur au Petit-Jésus...article popin

François Ø a fait peur au Petit-Jésus...


 

D’après une nouvelle du site conciliaire « Aleteia »

 

Voici donc l’interprétation de l’israélienne Chen Reiss :

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Pour notre part, nous préférons Arleen Auger et le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks de Leonard Bernstein :

 

Arleen Auger, née le 13 septembre 1939 à South Gate (Californie), morte le 10 juin 1993, était une cantatrice soprano colorature (*) américaine.

(*) En musique classique, le terme coloratura (du latin « colorare » qui signifie « orner ») qualifie une voix virtuose apte à réaliser des vocalises complexes au sein d’un répertoire richement orné : trilles, arpèges, notes piquées, etc. Il est également employé fréquemment sous les formes francisées colorature ou coloratoure.

 

Un autre Sermon de saint Jean Chrysostome sur la Nativité

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Saint Jean Chrysostome

 

saint Jean Chrysostome

Homélie pour la Nativité de
Notre-Seigneur Jésus-Christ
.

 

Tome VI, p. 579-585

 

AVERTISSEMENT.

L’homélie sur la fête de Noël est citée par saint Cyrille d’Alexandrie sous le nom de saint Chrysostome et une partie de ce que ce Père en a cité se trouve dans les actes du concile d’Éphèse. Malgré un témoignage si positif ; on a cependant émis des doutes sur l’authenticité de cette homélie telle que nous l’avons. Ces doutes se fondent sur ce que saint Cyrille, dans sa citation, rapporte à la sainte Vierge les paroles suivantes : Elle embrasse le Soleil de justice qui ne peut être circonscrit, tandis que dans notre homélie, elles sont dites de Béthléem. C’est sur ce fondement que Tillemont ne veut voir dans le morceau suivant qu’un centon formé de passages empruntés tantôt à saint Chrysostome, tantôt à saint Athanase : quoi qu’il en soit, homélie ou centon, la pièce est fort belle et ne manque ni de suite dans les idées, ni d’unité dans le style.

 

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Rappel aux incrédules : Jésus-Christ EST NÉ le 25 décembre

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La synagogue gardait la promesse écrite ; l’Église possède l’objet de la promesse.

"La Nativité entre les prophètes Isaïe et Ezéchiel" par Duccio Di Buoninsegna

« La Nativité entre les prophètes Isaïe et Ézéchiel » par Duccio Di Buoninsegna

 

Aujourd’hui, le lien antique est brisé, le diable est couvert de confusion, les démons se sont enfuis, la mort est détruite, le paradis est ouvert, la malédiction est effacée, le péché a été banni, l’erreur a été vaincue, la vérité est revenue, et la parole de la piété est répandue et propagée en tous lieux. La vie du ciel est implantée sur la terre, les anges communiquent avec les hommes, les hommes ne craignent point de s’entretenir avec les anges. Et pourquoi ? Parce qu’un Dieu est venu sur la terre et l’homme dans le ciel, et qu’ainsi tout a été uni et mêlé. Il est venu sur la terre, lui qui est tout entier dans le ciel, et, étant tout entier dans le ciel, il est tout entier sur la terre. Étant Dieu, il s’est fait homme, sans renoncer à sa divinité. Étant le Verbe, non sujet au changement, il s’est fait chair : il s’est fait chair afin d’habiter parmi nous. Il n’est point devenu Dieu, mais il était Dieu. Mais il s’est fait chair, afin qu’une crèche pût recevoir Celui que le ciel ne pouvait contenir. Il est donc posé dans la crèche, afin que Celui qui nourrit toute créature reçoive d’une vierge mère la nourriture qui convient à un petit enfant.

Et de nombreuses personnes (ou sites) véhiculent la désinformation sur la date de naissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ incarné… pour détruire La Vérité, par le mensonge — selon l’enseignement de Voltaire « mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose », et de son père le diable — qui a été pourtant maintes fois réfuté depuis belle lurette et en particulier par Saint Jean Chrysostome au IVe siècle, par Rohrbacher en 1876 et par l’abbé Michel Marchiset qui tous les ans nous le rappelle dans son sermon de Noël ou de l’Épiphanie :

[audio:http://catholicapedia.net/audio/ab-Marchiset_Jesus-Christ-est-ne-un-25-Decembre.mp3|titles=Jésus-Christ est né un 25 Décembre|artists=Abbé Marchiset]

Voici donc, une nouvelle fois, la réfutation, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes :

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